Les neurologues distinguent deux grands types d'accident vasculaire cérébral :

  • L'AVC ischémique  

La majorité des AVC surviennent lorsqu’un caillot de sang bouche un vaisseau sanguin du cerveau. Il s’agit de l’AVC ischémique.

L’occlusion découle parfois de la présence d’une plaque qui se forme sur la paroi interne d’une artère. Des lipides et des globules sanguins se collent à la plaque et font grossir l’occlusion, ou caillot. Peu à peu, l’épaississement s’aggrave au point de bloquer la circulation sanguine.

Le caillot se forme parfois dans une artère du cerveau. Il peut aussi se former dans une artère d’une autre partie du corps et se déplacer jusqu’au cerveau.

  • L'AVC hémorragique : il est provoqué par des hémorragies occasionnées par la rupture d'un vaisseau sanguin due à de l'hypertension, un anévrisme ou à une malformation vasculaire (plus rare).

Un AVC hémorragique survient lorsqu’il y a une rupture d’une artère dans le cerveau. L’interruption du flux sanguin cause des dommages cérébraux. L’hypertension artérielle fragilise les artères au fil des années. Il s’agit d’une cause fréquente d’AVC hémorragique. Des parties fragilisées des artères, appelées anévrismes, se dilatent parfois démesurément et finissent par se rompre.

L'Accident Ischémique Transitoire (AIT) correspond à la réduction temporaire du flux sanguin dans une zone du cerveau. Ces "mini-avc" se manifestent par un trouble soudain de la vue; une paralysie transitoire du bras, d'une main ou d'une jambe; et des difficultés à parler.

Environ 80 % des AVC surviennent à cause d'une ischémie cérébrale, d'un manque d'irrigation, alors que les 20% restants sont dus à une hémorragie (intracérébrale dans 15 % des cas et subarachnoïde dans les 5 % restants). Les AIT, en revanche, sont de petits signaux d'alarme qui, parfois, précèdent le véritable AVC et peuvent donc aider à l'éviter.

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