Les universités sont nombreuses en Espagne et se divisent en trois catégories distinctes : publique, privée et religieuse. Toutes délivrent les mêmes diplômes ; la différence principale réside dans le coût financier des études proposées. En effet, l’Etat prend en charge une partie des droits de scolarité des étudiants inscrits dans les universités publiques alors qu’il n’y a aucune prise en charge pour les étudiants des universités privées et religieuses.
En 2010-2011, 78 universités, 50 publiques et 28 privées, étaient recensées en Espagne. Parmi les universités publiques on remarque que 10 d’entre elles sont en Andalousie, 5 en Catalogne, 6 dans la région de Madrid et 5 dans la région de Valence.
En ce qui concerne les universités privées, 22 dépendent de l’Eglise Catholique. Il y a 9 universités privées sur Madrid ou sa région, 5 en Catalogne et 4 dans la communauté autonome de Castille et Léon.

Les diplômes

Comme ses voisins européens, l’Espagne est engagée dans le « Processus de Bologne » ou LMD. À cette date, tout nouvel inscrit dans une université espagnole suivra le nouveau cursus réparti sur trois cycles : grado, master, doctorat. Ancien et nouveau système coexisteront et actuellement sont délivrés les diplômes suivants, outre le técnico superior (bac+2) :

  • le diplomado d’ingénieur technique ou d’architecte technique, d’une durée de 2 ou 3 ans, inclut des enseignements généraux ou orientés vers la préparation d’une activité professionnelle . Des passerelles permettant l’accès à un second cycle sont prévues pour certaines spécialités.
  • la licenciado (équivalent de la licence LMD) qui s’effectue en 4 voire 5 ans ce qui complique un peu les choses puisque la licence LMD fixe un premier cycle en 3 ans.
  • le magister ou diploma de especialización (équivalent du master) en 2 ou 3 ans.
  • le doctorado (équivalent du doctorat) en 2 ou 3 années d’études après un bac+5. Un conseil avant de choisir : sachez que les universités espagnoles, entités autonomes, proposent une offre de formation dont certains diplômes « officiels » ont une validité sur tout le territoire national, tandis que d’autres diplômes sont propres à l’université et n’ont pas, par conséquent, de reconnaissance nationale.

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