NB: Chaque résumé est un résumé général. En lisant le livre on peut faire ressortir d'autres aspects singuliers. Ainsi un livre peut être utilisé pour illustrer plusieurs idées en fonction de l'aspect qu'on met en avant.

JE VOUS INVITE À BEAUCOUP LIRE POUR RENFORCER VOS CAPACITÉS EN FRANÇAIS. 

R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟E͟U͟V͟R͟E͟ R͟O͟M͟A͟N͟E͟S͟Q͟U͟E͟
(Le roman) 

L͟e͟ v͟i͟e͟u͟x͟ n͟è͟g͟r͟e͟ e͟t͟ l͟a͟ m͟é͟d͟a͟i͟l͟l͟e͟, de Ferdinand Oyono 

Cette œuvre constitue un document irrécusable de la société coloniale africaine puisqu’elle décrit avec beaucoup de précisions et d’exactitude les deux milieux antinomiques qui la composent.
D’une part, la société villageoise traditionnelle imprégnée de ses valeurs traditionnelles auxquelles sont venus s’imposer les valeurs coloniales. D’autre part, la société occidentale constituée d’administrateurs, de policiers. Conjurés dans un même projet de contradiction  entre le système de valeur auquel fait explicitement référence le discours du haut commissaire (exaltation de l’égalité et de la fraternité entre tous les hommes) et une réalité qu’illustre parfaitement ce même haut commissaire, réalité fondée sur l’exploitation et la domination des noirs par les blancs. Tout ceci est perçu à travers le personnage principal Méka qui a donné ses terres, ses enfants aux colons pour ne récolter qu’une médaille sans réelle valeur.

V͟i͟l͟l͟e͟ C͟r͟u͟e͟l͟, de Eza Boto 

Cette œuvre révèle pour sa part les exactions dont sont victimes les planteurs de cacao au Cameroun et souligne bien la responsabilité des commerçants grecs soutenus par les français dans l’exploitation scandaleuse du petit peuple africain. L’auteur dénonce avec âpreté les ravages consécutifs à la présence occidentale au Cameroun, et il montre comment l’exploitation des richesses naturelles de son pays est assurée conjointement par les fonctionnaires européens et par les auxiliaires indigènes

U͟n͟ s͟a͟n͟s͟ f͟i͟n͟, de Olympe BHELY-QUENUN 

Cet ouvrage évoque l’un des aspects les plus révoltants du système colonial.  La corvée obligatoire, cette obligation qui était faite de participer bénévolement à des travaux d’utilité publique, donnait lieu à de nombreux abus et pouvait conduire à des drames. Malgré son rang social et son statut d’ancien combattant, Bakary le père du narrateur a été contraint  de prendre part aux travaux forcés au cours desquels ne lui sont ménagés ni les coups ni les humiliations.

L͟e͟s͟ b͟o͟u͟t͟s͟ d͟e͟ b͟o͟i͟s͟ d͟e͟ D͟i͟e͟u͟, de Ousmane SEMBÈNE 

L’auteur attire l’attention sur la grève du Dakar Niger de 1947-1948. Il part donc d’une situation vécue pou dénoncer un certain nombre de maux liés à l’administration coloniale : le racisme, la corruption des chefs traditionnels, le recours à la force brutale contre les mineurs syndicalistes. L’auteur à travers cette œuvre met à nu les discriminations salariales entre les blancs et les noirs qui font le même travail mais avec des salaires différents. Ce sera une prise de conscience des noirs qui va aboutir à la naissance des mineurs syndicalistes et à une nouvelle génération de femmes qui va lutter aux coté de leurs époux.

S͟o͟u͟s͟ l͟'o͟r͟a͟g͟e͟, de Seydou BADIAN 

Ce livre est une véritable critique des bouleversements sociaux  entrainés par la colonisation. L’auteur met en scène un groupe de jeunes gens (Kany et Samou), dont l’amour réciproque est contrarié par les projets du père de Kany Benfa, qui entend selon la coutume lui faire épouser un riche et vieux marchand. Cette situation est l’occasion pour Seydou Badian de dresser un réquisitoire aussi bien contre l’autorité abusive des anciens que contre la domination européenne au Soudan. Nous assistons dans cette œuvre à un conflit de génération entre modernisme (jeunesse) et tradition (les ancines)

L͟'a͟v͟e͟n͟t͟u͟r͟e͟ a͟m͟b͟i͟g͟u͟ë͟l, de Check HAMIDOU KANE 

Dans cette œuvre l’auteur s’emploie à démontrer les effets dévastateurs de l’école occidentale sur le héro Samba Diallo, poussé à la mort par l’impossibilité de faire coexister en lui deux systèmes de pensée antagonistes. Hamidou Kane présente un héro hybride, ayant perdu ses repères culturels. Il nous interpelle donc en nous disant qu’il faut s’ouvrir aux autres sans oublier ce qui est le fondement de notre existence (la culture)

U͟n͟e͟ s͟i͟ l͟o͟n͟g͟u͟e͟ l͟e͟t͟t͟r͟e͟, de Mariama BA 

C’est un témoignage poignant dans lequel l’auteur dépeint avec amertume et véhémence la condition des femmes en milieu polygame musulman à travers la vie de deux femmes aux destins différents (Aissatou et Ramatoulaye). En effet, cette culture donne le droit lorsque le mari meurt à son frère d’épouser sa femme. Ceci est une violation grave des droits de la femme, surtout sur le plan conjugal. Il revient normalement à la femme de choisir librement son conjoint. La lecture de ce livre est pour la femme de prendre conscience de ce droit mais aussi pour nos traditions d’inviter les droits de la femme dans les prises de décisions qui la concernent.

U͟n͟e͟ v͟i͟e͟ d͟e͟ b͟o͟y͟, de Ferdinand OYONO 

Cette œuvre met en scène un colonisé qui a vécu la colonisation dans l’intimité du colonisateur. Il s’agit du boy Toundi ; qui aurait pu pénétrer le milieu blanc de cette époque pour en observer les mœurs et raconter sa vie quotidienne. Situé à la fois dans l’intimité des blancs et dans celle des noirs, le boy Toundi a une vision plus riche de la société coloniale dont il nous renvoie par son récit une image en apparence très composite.
D’un coté, le monde des blancs qui est en même temps celui de la ville et de tous les biens ; et de l’autre, le monde des noirs, celui de la brousse et du village.
  L’opposition ville/village est aussi, dans ce contexte, l’opposition de deux humanités distinctes par la race et par l’histoire. L’auteur veut décrire à travers cette œuvre l’écart considérable au niveau des conditions de vie, qui se creuse entre colons et colonisés.

L͟e͟ m͟o͟n͟d͟e͟ s͟'é͟f͟f͟o͟n͟d͟r͟e͟, de Chinua ACHEBE 

Ce roman relate les bouleversements des structures sociales avec l’arrivée de la civilisation occidentale. Nous avons au départ une société Ibo avec son équilibre structural, sa cohésion interne et son intégrité spirituelle. Tout cela assure à ses membres une vie heureuse, une coexistence paisible et intégrée. Cette quiétude sera perturbée par par l’arrivée d’une autre civilisation qui va bouleverser celle déjà existante. Okonkwo, le personnage principal va chercher à sauver la tradition ; mais il rencontrera la résistance des chefs de tribu corrompus par les colons. Ayant échoué dans cette entreprise, il va se suicider.

L͟a͟ c͟a͟r͟t͟e͟ d͟'i͟d͟e͟n͟t͟i͟t͟é͟, de Jean MARIE ADIAFI 

Publiée dans les années 80, cette œuvre retrace la souffrance endurée par les Africains pendant la période coloniale où les gardes de cercles leur faisaient subir toutes sortes d’humiliation. Le prince Mélédouman ne va pas échapper à cette scène. Pour des papiers (carte d’identité), il va perdre la vue. Il s’agit donc dans cette œuvre d’une quête d’identité véritable de l’homme noir.

L͟e͟ m͟a͟n͟d͟a͟t͟, de Sembene OUSMANE 

Cette une présentation de  la nouvelle société africaine au lendemain des indépendances. Une société où l’injustice, la corruption et la malhonnêteté des nouveaux dirigeants africains gagnent du terrain.
Le personnage principal Dieng n’a pu retirer le mandat qu’il devait recevoir de son fils, faute de papier. Et cela de son cousin, employé à la poste qui en réalité devait l’aider à retirer son mandat. Ce dernier dans l’intention de s’approprier cette somme lui demande de fournir des papiers qu’il ne peut pas avoir.

C͟h͟e͟r͟c͟h͟e͟u͟r͟s͟ d͟'A͟f͟r͟i͟q͟u͟e͟, de Henri LOPEZ 

  C’est une œuvre s’inscrite  dans la quête d’une nouvelle identité pour le noir. Elle présente les difficultés qu’ont les enfants métis à s’accrocher à une culture. André Leclerc, personnage principal, de mère congolaise et de père français, est rejeté par la race de sa mère parce que considéré comme « café au lait ». Il partira alors à la recherche de son géniteur en France. La bas, il sera confronté à de nombreuses difficultés parce que considéré comme un intrus dans la société française. Il se voit ainsi être au carrefour de la recherche de sa véritable identité

C͟r͟é͟p͟u͟s͟c͟u͟l͟e͟ d͟e͟s͟ t͟e͟m͟p͟s͟, de Boni NAZI 

L’œuvre nous présente d’entrée de jeu le Bwamu au Burkina, une cité paisible qui travaille dans la croyance et sous la protection des dieux et des ancetres. Comme toutes les autres nations, le Bwamu avait ses coutumes, son rituel des cérémonies, ses héros, ses problèmes, ses intrigues et son organisation particulière. Ce pays vivait en paix jusqu’au jour funeste de 1916 où l’armée coloniale fit irruption dans la société. Ce fut la révolte et la  lutte des fils de la cité contre l’envahisseur ; mais ce fut aussi le crépuscule (déclin) des temps anciens.
Au delà de l’histoire des Bwamu, c’est celle de toute l’Afrique qui nous  est esquissé à savoir la prise de conscience des africains et la disparition des croyances et traditions africaines.

T͟r͟i͟b͟a͟l͟i͟q͟u͟e͟s͟, de Henri LOPEZ 

L’auteur porte un regard critique sur les tares de la société africaine à travers une série de (8) nouvelles qui mettent à nu des maux tels que la prostitution, le favoritisme, la misère de la femme et la démagogie.

C͟l͟i͟m͟b͟i͟é͟, de Bernard B. DADIE 

C’est une œuvre autobiographique. Ici l’auteur raconte les aventures et les difficultés de Climbié dès l’instant ou il quitte l’école. Le jeune homme est victime de la politique d’assimilation française puis de l’administration coloniale.

L͟e͟ d͟é͟m͟a͟g͟o͟g͟u͟e͟, de Chinua Achebe 

Dans cette œuvre photographiant la vie du Nigéria, il est mis en relief la corruption politique, le droit de cuissage et la démagogie.

L͟a͟ g͟r͟è͟v͟e͟ d͟e͟s͟ b͟a͟t͟t͟u͟, de Aminata SOW FALL 

L’auteur s’en prend ici à la bourgeoisie citadine qui par son amour poussé pour l’argent et son arrivisme cynique en vient à marginaliser et rejeter à la délinquance à la mendicité, les hommes et les enfants.

L͟'â͟g͟e͟ d͟'o͟r͟ n͟'e͟s͟t͟ p͟a͟s͟ p͟o͟u͟r͟ d͟e͟m͟a͟i͟n͟, de Ayi KWEI AMAH 

C’est une mise en relief de la corruption, le népotisme et les injustices au Ghana et en Afrique en général.

L͟'e͟n͟f͟a͟n͟t͟ n͟o͟i͟r͟, de Camara LAYE 

C’est une œuvre autobiographique unanimement saluée pour la qualité de sa forme. Elle demeure le récit d’une enfance et d’une adolescence heureuse. Camara Laye suggère l’âme africaine de ce qu’elle a de plus spontané et de plus heureux.

A͟l͟l͟a͟h͟ n͟'e͟s͟t͟ p͟a͟s͟ o͟b͟l͟i͟g͟é͟, de Ahmadou KOUROUMA 

Le romancier se lève contre l’instabilité des pays africains éternellement sujets à des guerres et les corollaires d’atrocités et l’enrôlement d’enfants soldats.

L͟e͟ r͟o͟u͟g͟e͟ e͟t͟ l͟e͟ n͟o͟i͟r͟e͟, de  Stendhal 

Julien, un jeune précepteur tombe amoureux de madame Rénal, la femme de Verrière. Dans ce combat qui l’oppose à l’ordre, Julien devra s’enfuir de la ville et y laisser la femme de son cœur. A son retour Julien fut condamné et exécuté

L͟a͟ p͟l͟a͟n͟è͟t͟e͟ d͟e͟s͟ s͟i͟g͟n͟e͟, de Pierre Boule 

Ici l’auteur nous conduit dans un monde nouveau, celui de la fiction. En effet, nous nous retrouvons sur une planète gouvernée par les singes : les chimpanzés. Non seulement, ils demeurent maitres des lieux mais aussi, ils règnent sur les hommes qu’ils ont transformés en état d’esclavage et ils considèrent de surcroit comme des animaux.

L͟e͟ s͟i͟l͟e͟n͟c͟e͟ d͟e͟s͟ d͟é͟h͟é͟r͟i͟t͟é͟s͟, de Marie DANIELLE AKA 

Ce roman relate les déboires d’une fille issue d’une famille pauvre et aspire à sortir de sa condition par le truchement des études. Pour valider son année et espérer avoir la bourse, elle devient la victime d’un professeur lascif. Humiliée et enceinte, elle va perdre la vie des suites d’un avortement.

G͟e͟r͟m͟i͟n͟a͟l͟,  de Emile ZOLA 

C’est une œuvre engagée dans laquelle Zola indique à tous ceux qui sont victimes  d’exploitation la voie à suivre pour exiger de ceux qui les spolient de meilleurs traitements. C’est la façon que nous donne Etienne Lantier, le meneur de la grève engagé par les mineurs pour réclamer de meilleures conditions de vie. Ils réussiront malgré les moments de doute, à obtenir gain de cause même s’ils y perdre en chemin de nombreux camarades de lutte.

L͟e͟ c͟e͟r͟c͟l͟e͟ d͟e͟s͟ t͟r͟o͟p͟i͟q͟u͟e͟s͟ ,de Alioune FANTOURE 

Bohi Di, un jeune campagnard vient de perdre ses parents et se retrouve seul. Il décide alors de quitter Hindovya, son village natal pour rejoindre la ville. Là, à porte Océane, il mène une vie relativement difficile. Le peuple souffrait des exactions de son dictateur de chef d’Etat des marigots du sud, Baré Koulé, jusqu’au jour où celui-ci fut arrêté par un coup d’Etat manigancé par Bohi Di et ses collaborateurs
                                                                                R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟E͟U͟V͟R͟E͟ P͟O͟E͟T͟I͟Q͟U͟E͟ (Poésie) 

l͟'O͟s͟e͟i͟l͟l͟e͟, l͟e͟s͟ c͟i͟t͟r͟o͟n͟s͟, de  Maxime N’DEBEKA 

A travers le poème « 980 000 », le poète critique l’avidité des classes dirigeantes minoritaires qui se sont accaparées toutes les richesses au détriment la masse populaire pauvre.

L͟e͟s͟ r͟a͟y͟o͟n͟s͟ e͟t͟ l͟e͟s͟ O͟m͟b͟r͟e͟s͟, de Victor HUGO 

Dans cette œuvre le poète se présente comme un visionnaire, une lumière qui projette sa flamme sur le peuple souffrant. Il dénonce, critique la misère du peuple.

G͟a͟l͟e͟r͟i͟e͟ i͟n͟f͟e͟r͟n͟a͟l͟e͟, de Jean MARIE ADIAFFI 

Il dénonce les tares de l’Afrique des indépendances. Le peuple est soumis à un traitement inhumain de l a part des dirigeants. Il est exploit, humilié et privé de liberté.

L͟e͟s͟ c͟h͟â͟t͟i͟m͟e͟n͟t͟s͟, de Victor Hugo 

Il critique la dictature instaurée par Napoléon. C’est tous les dictateurs que le poète condamne. Il appelle à l’éveil des consciences et à la révolte du peuple pour les chasser

E͟l͟é͟p͟h͟a͟n͟t͟ d͟e͟ M͟'b͟i͟s͟s͟e͟l͟, de Léopold SEDAR SENGHOR 

Il dénonce les structures économiques établies par les colons en Afrique au détriment des valeurs socioculturelles des africains.

« C͟h͟a͟k͟a͟ », i͟n͟ E͟t͟h͟i͟o͟p͟i͟q͟u͟e͟s͟ , de Léopold S SENGHOR (poème dramatique)  

A travers cette œuvre Senghor exprime la volonté d’un africain qui réclame sa liberté, du moins la liberté d’une Afrique secouée par une civilisation  étrangère. Il a immortalisé avec une verve négritudienne, un Chaka sublime, nationaliste mu par l’amour de son peuple qu’il place au dessus de tout. Il y a chez Senghor, une démarche intellectuelle, une attitude de réhabilitation du peuple africain aux yeux de l’occident, de la part de celui qu’on considère comme le premier fondateur  d’une nation africaine moderne. Il veut montrer la grandeur d’un peule dans un continent, tant bafoué, tant humilié : un continent, victime du spectre de l’homme blanc.
Certes Chaka a tué sa mère, sa belle Nolivé, égorgé des femmes enceintes, mais il l’a fait dans l’intérêt supérieur de son peuple. Pour lui, l’intérêt supérieur du peuple est au dessus des intérêts particuliers ou partisans. C’est donc un message fort que Senghor lance non seulement aux occidentaux mais aussi aux africains.

D͟'é͟c͟l͟a͟i͟r͟e͟ e͟t͟ d͟e͟ f͟o͟u͟d͟r͟e͟s͟, Jean MARIE ADIAFFI 

Il exprime par la violence des vers, le désir de l’avènement d’un monde nouveau par tous les moyens, même par la violence.

H͟o͟m͟m͟e͟s͟ d͟e͟ t͟o͟u͟s͟ l͟e͟s͟ c͟o͟n͟t͟i͟n͟e͟n͟t͟s͟ , de Bernard B DADIE 

Le poète met en évidence la souffrance, l’aliénation, l’exploitation du nègre, sous l’emprise de lourdes chaines  pendant la traite négrière.

C͟h͟a͟q͟u͟e͟ a͟u͟r͟o͟r͟e͟ e͟s͟t͟ u͟n͟e͟ c͟h͟a͟n͟c͟e͟, de Amoy FATHO 
Amoy exprime ses sentiments devant son amour perdu. Il la célèbre pou lui témoigner son affection 

M͟u͟s͟é͟e͟ G͟r͟é͟v͟i͟n͟, de Louis ARAGON 

Le poète dénonce les affres de la guerre et met devant leurs responsabilités tous les dirigeants auteurs directs ou indirects des conflits à travers le monde.

L͟a͟ r͟o͟n͟d͟e͟ d͟e͟s͟ j͟o͟u͟r͟s͟, de Bernard B DADIE 

L’auteur exprime sa fierté d’être noir, appelle de tous ses vœux la fraternité entre les noirs et critique de façon virulente la colonisation qui empêche le développement de l’Afrique.

L͟e͟s͟ c͟o͟m͟t͟e͟m͟p͟l͟a͟t͟i͟o͟n͟s͟ d͟e͟m͟a͟i͟n͟ d͟è͟s͟ l͟'a͟u͟b͟e͟  de Victor HUGO 

Poème lyrique et pathétique évoquant la douleur et le trajet du père qui va sur la tombe de sa fille. C’est la dénonciation du travail des enfants dans l’Europe industrielle du 19eme siècle.

P͟i͟g͟m͟e͟n͟t͟s͟, de Léon GONTRANT DAMAS 

Cette œuvre reflète une véritable indignation qui va de la nausée au spasme, du désespoir à l’injure et à la menace. Exemple : « hoquet », « limbe »… L’éducation a fait de Damas un blanchi rejetant la manière de se sentir et de penser, étrangère à sa vraie nature. A travers le ton très violent souvent grossier et les thèmes nostalgiques de l’Afrique, rancœur  de l’esclavage, anticolonialisme, révolte déclarée contre la culture autant que l’oppression politique de l’Europe, revendication de la dignité du nègre, condamnation du racisme chez les blancs, Pigments, annonce tout le programme négritudien.

C͟o͟u͟p͟ d͟e͟ p͟i͟l͟o͟n͟, de David DIOP 

Ce poète né en France et précisément à Bordeaux se présente comme un espoir de la jeune poésie africaine ; mais il n’a eu le temps d’écrire que Coups de pilon. La violence et la simplicité de son langage ont fait de ces poèmes de véritables coups de poings dont l’efficacité en cette période de lutte fut incontestable.
« L’agonie des chaines » = satire de l’oppression.
« Afrique » = évocation des souffrances de l’Afrique avec un espoir de renaissance.
« Défi à la force » = incitation à la lutte, au refus d’accepter la domination. « Rama Kam » = hymne à la beauté de l’amour.
                             
R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟E͟U͟V͟R͟E͟ T͟H͟E͟A͟T͟R͟A͟L͟E͟ (Théâtre) 
                                                  
O͟n͟ s͟e͟ c͟h͟a͟m͟a͟i͟l͟l͟e͟ p͟o͟u͟r͟ u͟n͟ t͟e͟m͟p͟s͟, de Hyacinthe KAKOU 

Il met en évidence l’environnement qui précède les élections en Afrique. Intrigue, trahison, palabre sont autant de réalités que le dramaturge a voulu mettre en exergue. Il éveille aussi la conscience des femmes qui doivent au-delà de l’émancipation de salon, être actives dans tous les domaines y compris la politique.

L͟e͟s͟ m͟a͟i͟n͟ v͟i͟d͟e͟s͟, de           Etienne GOYEMIDE
 
Il évoque la méchanceté et l’ingratitude de certains hommes qui, après avoir abusé des femmes les abandonnent, livrées à elles-mêmes ; et même la naissance d’un enfant ne change rien à leur comportement.

L͟e͟ d͟e͟s͟t͟i͟n͟ g͟l͟o͟r͟i͟e͟u͟x͟ d͟e͟ m͟a͟r͟é͟c͟h͟a͟l͟ N͟i͟k͟k͟o͟n͟ N͟i͟k͟k͟u͟ , de Tchikaya U’TAMSI 

Cette œuvre dénonce l’irresponsabilité de certains dirigeants africains qui veulent maintenir leur peuple dans l’ignorance et le sous développement. Tous les hommes politiques sont interpellés à travers le comportement du Maréchal Nikkon Nikku.

L͟'o͟e͟i͟l͟ , de Zadi ZAOUROU 

Il expose la cupidité de certains africains prêts à tout, même à travers la vente de certains organes pour se faire de l’argent. L’auteur veut nous montrer jusqu’où peut nous conduire la cupidité. Il dénonce l’arrogance de certains leaders qui utilisent leur pouvoir d’achat pour satisfaire leur désir.

L͟e͟ r͟e͟s͟p͟e͟c͟t͟ d͟e͟s͟ m͟o͟r͟t͟s͟, Amadou KONE 

L’auteur oppose deux visions contrastées de l’Afrique. D’un côté les conservateurs gardiens de la tradition, fermés à tout développement et de l’autre la nouvelle génération  qui souhaite la construction d’un barrage pour booster le développement. L’auteur souhaite que les africains soient encrés dans la tradition mais qu’ils ne refusent pas le modernisme.

E͟n͟ a͟t͟t͟e͟n͟d͟a͟n͟t͟ G͟o͟d͟o͟t͟, de Samuel BECKETT 

L’auteur à travers le choix des personnages Pozzo, Estragon, qui attendent un dieu (godot) qui ne viendra jamais, veut traduire l’absurdité de l’existence humaine.

L͟e͟s͟ v͟o͟i͟x͟ d͟a͟n͟s͟ l͟e͟ v͟e͟n͟t͟, de Bernard B DADIE 

L’auteur condamne la soif de pouvoir de certaines personnes qui au mépris de toutes règles démocratiques parviennent au trône. Ils sacrifient leurs proches pour leur désir personnel.

L͟A͟ p͟a͟r͟e͟n͟t͟h͟è͟s͟e͟ d͟e͟ s͟a͟n͟g͟ de, Sony LABOU TAMSI 

Il critique la dictature instaurée dans les  pays africains au lendemain des indépendances. Les dictateurs confisquent le droit et la liberté du peuple ; ce qui suscite la révolte de certains leaders, éveilleurs de consciences.

U͟n͟e͟ t͟e͟m͟p͟ê͟t͟e͟, de Aimé Césaire 

Cette œuvre nous présente un univers colonial, où Prospéro le blanc, le maitre domine et exploite Caliban l’esclave sur son propre territoire. Ce dernier ayant pris conscience de son état de sous-homme va un jour se révolter et récupérer ses terres. C’est une œuvre qui s’inscrit dans la prise de conscience progressive et collective des noirs, ou leur sursaut prométhéen. Cette réaction juste et conséquente va aboutir à la libération du noir et à la reconnaissance de ses valeurs culturelles ; de son identité.

M͟o͟n͟s͟i͟e͟u͟r͟ T͟h͟o͟g͟o͟-G͟n͟i͟n͟i͟, de Bernard B DADIE 

C’est l’histoire d’un véritable escroc doublé d’un cupide qui vit de l’exploitation, du vol et de la corruption. Il est placé à l’ombre du pouvoir (roi) dont il a toute la confiance, aidé par des trafiquants et des commerçants européens. Monsieur THOGO-GNINI trompe le roi, s’enrichit sans vergogne, exploite sans pitié, terrorise le peuple. C’est le symbole même de l’arriviste (qui vise la réussite sociale par tous les moyens) et de l’opportuniste. Bernard Dadié veut nous interpeller sur le comportement malsain de certains africains qui sous le couvert du pouvoir exploitent le peuple et l’appauvrissent.

B͟é͟a͟t͟r͟i͟c͟e͟ d͟u͟ C͟o͟n͟g͟o͟, de Bernard B DADIE 

Les émissaires de Don Joao, roi du Bitanda et des algaves abordent les côtes du Congo sous prétexte d’apporter au Mani Kongo et à son peuple l’amitié du roi et du peuple Bitandais. Mais ils domineront complètement le pays et exploiteront toutes leurs richesses. Dadié présente dans l’œuvre une forme originale de la critique de la civilisation occidentale. Il montre comment l’un des fondements de cette civilisation, le christianisme est resté indifférent devant le fait colonial. Aussi, expose-t-il la bravoure et le combat d’une héroïne (Dona Béatrice) qui donne sa vie pour la liberté et l’indépendance totale de son pays. Un tel exemple devrait interpeller toutes les femmes leaders soucieuses du devenir de leur patrie.

T͟r͟o͟i͟s͟ p͟r͟é͟t͟e͟n͟d͟a͟n͟t͟s͟, u͟n͟ m͟a͟r͟i͟  de Oyono-Mbia GUILLAUME 

Une jeune fille lycéenne, Juliette, arrive à Mvoutessi pour y passer ses vacances. Sa surprise est grande quand elle apprend que ses parents veulent donner sa main à Mbia, un jeune paysan qui a déjà versé 100 000 Frs de dot. La motivation des apparait encore plus clairement lorsqu’un fonctionnaire se présente le double de cette somme. Un troisième prétendant, un riche commerçant va se positionner.
Qui de Mbia, du fonctionnaire, du riche commerçant de la ville aura la main de Juliette ?
Cette œuvre pose le problème récurrent du mariage en milieu traditionnel où les filles deviennent de véritables marchandises.

L͟a͟ t͟r͟a͟g͟é͟d͟i͟e͟ d͟u͟ r͟o͟i͟ C͟h͟r͟i͟s͟t͟o͟p͟h͟e͟, Aimé CESAIRE 

Après la révolte menée par Toussaint Louverture, Haïti parvient à l’indépendance  en 1804. Dessaline assassiné, le grand Christophe est nommé président de république. Il ne tarde pas à entrer en conflit, avec le mulâtre Pétion et s’installe dans la province du nord. Une véritable guerre civile s’ensuit.

L’œuvre présente Christophe, un leader qui a recours à des méthodes despotiques pour faire progresser son peuple. Il veut rattraper l’Europe, se mesurer à elle sur son propre terrain et partant, assassiner les dieux traditionnels, interdire la langue populaire, fabriquer artificiellement une élite en imposant en même temps des rythmes étrangers.

Il cependant échouer dans cette entreprise, il sera seul et mal compris. Cela est dû aux vastes efforts fournis, à son obstination à tendre à son peuple des miroirs dans lesquels il ne peut ni ne veut se reconnaitre.

Son échec est le résultat de son manque d’amour et de considération pour son peuple. Voulant rattraper le temps perdu, il va demander au peuple sans exception (enfants, adultes, vieux) de travailler sans relâche. Ce rythme, le peuple ne le supportera pas.

L͟e͟ s͟o͟l͟e͟i͟l͟ d͟e͟s͟ i͟n͟d͟é͟p͟e͟n͟d͟a͟n͟c͟e͟s͟ de Ahmadou Kourouma 

Cette œuvre met en lumière l’attitude des dirigeants africains qui après  les indépendances vont vouloir rattraper tout le temps perdu en quelques instants, et cela en imposant une certaine corvée au peuple. Il est certes vrai qu’il faut rattraper le retard, mais le progrès et développement se font en plusieurs phases et non de façon brusque.

U͟n͟e͟ s͟a͟i͟s͟o͟n͟ a͟u͟ c͟o͟n͟g͟o͟, de Aimé Césaire 

Cette œuvre est inspirée par les évènements du Congo et l’assassinat de Patrice Lumumba. Ce roman pose certains problèmes liés à l’Afrique. Il s’agit d’un peuple qui parvient à l’indépendance, mais il ne pourra pas être heureux, parce que contraint par des circonstances intérieures et extérieures. C’est le cas du jeune Patrice Lumumba qui par la complicité de ses frères avec l’aide d’ennemis extérieurs, va perdre la vie. Cette œuvre met en exergue la complicité qu’il y a entre l’occident et certains leaders africains dans le but d’anéantir tous éveilleurs de consciences.

L͟e͟ c͟i͟d͟, de Pierre Corneille 

Cette pièce théâtrale qui rime avec la poésie est un véritable art fait de destinée, d’adresse, d’esthétique, d’engagement et de volonté dans le fond. Elle nous invite à travers l’attitude de Don Rodrigue à découvrir le type d’homme que nous devrions être. En effet, Rodrigue est en face d’un dilemme. D’une part, venger son père en tuant son beau-père pour l’honneur de la famille ; et d’autre part, renoncer à la vengeance pour sauver son amour en entraînant en en retour le déshonneur de la famille pour vivre ensuite dans l’indignité. Rodrigue choisit la voie de l’honneur en tuant son beau père et ce geste fut apprécié par Chimène, sa bien aimée qui l’aima encore plus.

L͟'o͟r͟a͟c͟l͟e͟,  de Guy MENGA 

Il dénonce la chosification de la jeune fille qui devient une marchandise comme tout autre, sujette à des spéculations.

 

R͟E͟S͟U͟M͟E͟S͟ D͟E͟ Q͟U͟E͟L͟Q͟U͟E͟S͟ O͟E͟U͟V͟R͟E͟S͟ P͟O͟U͟R͟ L͟'I͟L͟L͟U͟S͟T͟R͟A͟T͟I͟O͟N͟ D͟E͟ V͟O͟S͟ I͟D͟E͟E͟S͟ E͟N͟ D͟I͟S͟S͟E͟R͟T͟A͟T͟I͟O͟N͟ L͟I͟T͟T͟E͟R͟A͟I͟R͟E͟ 

NB: Chaque résumé est un résumé général. En lisant le livre on peut faire ressortir d'autres aspects singuliers. Ainsi un livre peut être utilisé pour illustrer plusieurs idées en fonction de l'aspect qu'on met en avant.

JE VOUS INVITE À BEAUCOUP LIRE POUR RENFORCER VOS CAPACITÉS EN FRANÇAIS. 

R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟E͟U͟V͟R͟E͟ R͟O͟M͟A͟N͟E͟S͟Q͟U͟E͟
(Le roman) 

L͟e͟ v͟i͟e͟u͟x͟ n͟è͟g͟r͟e͟ e͟t͟ l͟a͟ m͟é͟d͟a͟i͟l͟l͟e͟, de Ferdinand Oyono 

Cette œuvre constitue un document irrécusable de la société coloniale africaine puisqu’elle décrit avec beaucoup de précisions et d’exactitude les deux milieux antinomiques qui la composent.
D’une part, la société villageoise traditionnelle imprégnée de ses valeurs traditionnelles auxquelles sont venus s’imposer les valeurs coloniales. D’autre part, la société occidentale constituée d’administrateurs, de policiers. Conjurés dans un même projet de contradiction  entre le système de valeur auquel fait explicitement référence le discours du haut commissaire (exaltation de l’égalité et de la fraternité entre tous les hommes) et une réalité qu’illustre parfaitement ce même haut commissaire, réalité fondée sur l’exploitation et la domination des noirs par les blancs. Tout ceci est perçu à travers le personnage principal Méka qui a donné ses terres, ses enfants aux colons pour ne récolter qu’une médaille sans réelle valeur.

V͟i͟l͟l͟e͟ C͟r͟u͟e͟l͟, de Eza Boto 

Cette œuvre révèle pour sa part les exactions dont sont victimes les planteurs de cacao au Cameroun et souligne bien la responsabilité des commerçants grecs soutenus par les français dans l’exploitation scandaleuse du petit peuple africain. L’auteur dénonce avec âpreté les ravages consécutifs à la présence occidentale au Cameroun, et il montre comment l’exploitation des richesses naturelles de son pays est assurée conjointement par les fonctionnaires européens et par les auxiliaires indigènes

U͟n͟ s͟a͟n͟s͟ f͟i͟n͟, de Olympe BHELY-QUENUN 

Cet ouvrage évoque l’un des aspects les plus révoltants du système colonial.  La corvée obligatoire, cette obligation qui était faite de participer bénévolement à des travaux d’utilité publique, donnait lieu à de nombreux abus et pouvait conduire à des drames. Malgré son rang social et son statut d’ancien combattant, Bakary le père du narrateur a été contraint  de prendre part aux travaux forcés au cours desquels ne lui sont ménagés ni les coups ni les humiliations.

L͟e͟s͟ b͟o͟u͟t͟s͟ d͟e͟ b͟o͟i͟s͟ d͟e͟ D͟i͟e͟u͟, de Ousmane SEMBÈNE 

L’auteur attire l’attention sur la grève du Dakar Niger de 1947-1948. Il part donc d’une situation vécue pou dénoncer un certain nombre de maux liés à l’administration coloniale : le racisme, la corruption des chefs traditionnels, le recours à la force brutale contre les mineurs syndicalistes. L’auteur à travers cette œuvre met à nu les discriminations salariales entre les blancs et les noirs qui font le même travail mais avec des salaires différents. Ce sera une prise de conscience des noirs qui va aboutir à la naissance des mineurs syndicalistes et à une nouvelle génération de femmes qui va lutter aux coté de leurs époux.

S͟o͟u͟s͟ l͟'o͟r͟a͟g͟e͟, de Seydou BADIAN 

Ce livre est une véritable critique des bouleversements sociaux  entrainés par la colonisation. L’auteur met en scène un groupe de jeunes gens (Kany et Samou), dont l’amour réciproque est contrarié par les projets du père de Kany Benfa, qui entend selon la coutume lui faire épouser un riche et vieux marchand. Cette situation est l’occasion pour Seydou Badian de dresser un réquisitoire aussi bien contre l’autorité abusive des anciens que contre la domination européenne au Soudan. Nous assistons dans cette œuvre à un conflit de génération entre modernisme (jeunesse) et tradition (les ancines)

L͟'a͟v͟e͟n͟t͟u͟r͟e͟ a͟m͟b͟i͟g͟u͟ë͟l, de Check HAMIDOU KANE 

Dans cette œuvre l’auteur s’emploie à démontrer les effets dévastateurs de l’école occidentale sur le héro Samba Diallo, poussé à la mort par l’impossibilité de faire coexister en lui deux systèmes de pensée antagonistes. Hamidou Kane présente un héro hybride, ayant perdu ses repères culturels. Il nous interpelle donc en nous disant qu’il faut s’ouvrir aux autres sans oublier ce qui est le fondement de notre existence (la culture)

U͟n͟e͟ s͟i͟ l͟o͟n͟g͟u͟e͟ l͟e͟t͟t͟r͟e͟, de Mariama BA 

C’est un témoignage poignant dans lequel l’auteur dépeint avec amertume et véhémence la condition des femmes en milieu polygame musulman à travers la vie de deux femmes aux destins différents (Aissatou et Ramatoulaye). En effet, cette culture donne le droit lorsque le mari meurt à son frère d’épouser sa femme. Ceci est une violation grave des droits de la femme, surtout sur le plan conjugal. Il revient normalement à la femme de choisir librement son conjoint. La lecture de ce livre est pour la femme de prendre conscience de ce droit mais aussi pour nos traditions d’inviter les droits de la femme dans les prises de décisions qui la concernent.

U͟n͟e͟ v͟i͟e͟ d͟e͟ b͟o͟y͟, de Ferdinand OYONO 

Cette œuvre met en scène un colonisé qui a vécu la colonisation dans l’intimité du colonisateur. Il s’agit du boy Toundi ; qui aurait pu pénétrer le milieu blanc de cette époque pour en observer les mœurs et raconter sa vie quotidienne. Situé à la fois dans l’intimité des blancs et dans celle des noirs, le boy Toundi a une vision plus riche de la société coloniale dont il nous renvoie par son récit une image en apparence très composite.
D’un coté, le monde des blancs qui est en même temps celui de la ville et de tous les biens ; et de l’autre, le monde des noirs, celui de la brousse et du village.
  L’opposition ville/village est aussi, dans ce contexte, l’opposition de deux humanités distinctes par la race et par l’histoire. L’auteur veut décrire à travers cette œuvre l’écart considérable au niveau des conditions de vie, qui se creuse entre colons et colonisés.

L͟e͟ m͟o͟n͟d͟e͟ s͟'é͟f͟f͟o͟n͟d͟r͟e͟, de Chinua ACHEBE 

Ce roman relate les bouleversements des structures sociales avec l’arrivée de la civilisation occidentale. Nous avons au départ une société Ibo avec son équilibre structural, sa cohésion interne et son intégrité spirituelle. Tout cela assure à ses membres une vie heureuse, une coexistence paisible et intégrée. Cette quiétude sera perturbée par par l’arrivée d’une autre civilisation qui va bouleverser celle déjà existante. Okonkwo, le personnage principal va chercher à sauver la tradition ; mais il rencontrera la résistance des chefs de tribu corrompus par les colons. Ayant échoué dans cette entreprise, il va se suicider.

L͟a͟ c͟a͟r͟t͟e͟ d͟'i͟d͟e͟n͟t͟i͟t͟é͟, de Jean MARIE ADIAFI 

Publiée dans les années 80, cette œuvre retrace la souffrance endurée par les Africains pendant la période coloniale où les gardes de cercles leur faisaient subir toutes sortes d’humiliation. Le prince Mélédouman ne va pas échapper à cette scène. Pour des papiers (carte d’identité), il va perdre la vue. Il s’agit donc dans cette œuvre d’une quête d’identité véritable de l’homme noir.

L͟e͟ m͟a͟n͟d͟a͟t͟, de Sembene OUSMANE 

Cette une présentation de  la nouvelle société africaine au lendemain des indépendances. Une société où l’injustice, la corruption et la malhonnêteté des nouveaux dirigeants africains gagnent du terrain.
Le personnage principal Dieng n’a pu retirer le mandat qu’il devait recevoir de son fils, faute de papier. Et cela de son cousin, employé à la poste qui en réalité devait l’aider à retirer son mandat. Ce dernier dans l’intention de s’approprier cette somme lui demande de fournir des papiers qu’il ne peut pas avoir.

C͟h͟e͟r͟c͟h͟e͟u͟r͟s͟ d͟'A͟f͟r͟i͟q͟u͟e͟, de Henri LOPEZ 

  C’est une œuvre s’inscrite  dans la quête d’une nouvelle identité pour le noir. Elle présente les difficultés qu’ont les enfants métis à s’accrocher à une culture. André Leclerc, personnage principal, de mère congolaise et de père français, est rejeté par la race de sa mère parce que considéré comme « café au lait ». Il partira alors à la recherche de son géniteur en France. La bas, il sera confronté à de nombreuses difficultés parce que considéré comme un intrus dans la société française. Il se voit ainsi être au carrefour de la recherche de sa véritable identité

C͟r͟é͟p͟u͟s͟c͟u͟l͟e͟ d͟e͟s͟ t͟e͟m͟p͟s͟, de Boni NAZI 

L’œuvre nous présente d’entrée de jeu le Bwamu au Burkina, une cité paisible qui travaille dans la croyance et sous la protection des dieux et des ancetres. Comme toutes les autres nations, le Bwamu avait ses coutumes, son rituel des cérémonies, ses héros, ses problèmes, ses intrigues et son organisation particulière. Ce pays vivait en paix jusqu’au jour funeste de 1916 où l’armée coloniale fit irruption dans la société. Ce fut la révolte et la  lutte des fils de la cité contre l’envahisseur ; mais ce fut aussi le crépuscule (déclin) des temps anciens.
Au delà de l’histoire des Bwamu, c’est celle de toute l’Afrique qui nous  est esquissé à savoir la prise de conscience des africains et la disparition des croyances et traditions africaines.

T͟r͟i͟b͟a͟l͟i͟q͟u͟e͟s͟, de Henri LOPEZ 

L’auteur porte un regard critique sur les tares de la société africaine à travers une série de (8) nouvelles qui mettent à nu des maux tels que la prostitution, le favoritisme, la misère de la femme et la démagogie.

C͟l͟i͟m͟b͟i͟é͟, de Bernard B. DADIE 

C’est une œuvre autobiographique. Ici l’auteur raconte les aventures et les difficultés de Climbié dès l’instant ou il quitte l’école. Le jeune homme est victime de la politique d’assimilation française puis de l’administration coloniale.

L͟e͟ d͟é͟m͟a͟g͟o͟g͟u͟e͟, de Chinua Achebe 

Dans cette œuvre photographiant la vie du Nigéria, il est mis en relief la corruption politique, le droit de cuissage et la démagogie.

L͟a͟ g͟r͟è͟v͟e͟ d͟e͟s͟ b͟a͟t͟t͟u͟, de Aminata SOW FALL 

L’auteur s’en prend ici à la bourgeoisie citadine qui par son amour poussé pour l’argent et son arrivisme cynique en vient à marginaliser et rejeter à la délinquance à la mendicité, les hommes et les enfants.

L͟'â͟g͟e͟ d͟'o͟r͟ n͟'e͟s͟t͟ p͟a͟s͟ p͟o͟u͟r͟ d͟e͟m͟a͟i͟n͟, de Ayi KWEI AMAH 

C’est une mise en relief de la corruption, le népotisme et les injustices au Ghana et en Afrique en général.

L͟'e͟n͟f͟a͟n͟t͟ n͟o͟i͟r͟, de Camara LAYE 

C’est une œuvre autobiographique unanimement saluée pour la qualité de sa forme. Elle demeure le récit d’une enfance et d’une adolescence heureuse. Camara Laye suggère l’âme africaine de ce qu’elle a de plus spontané et de plus heureux.

A͟l͟l͟a͟h͟ n͟'e͟s͟t͟ p͟a͟s͟ o͟b͟l͟i͟g͟é͟, de Ahmadou KOUROUMA 

Le romancier se lève contre l’instabilité des pays africains éternellement sujets à des guerres et les corollaires d’atrocités et l’enrôlement d’enfants soldats.

L͟e͟ r͟o͟u͟g͟e͟ e͟t͟ l͟e͟ n͟o͟i͟r͟e͟, de  Stendhal 

Julien, un jeune précepteur tombe amoureux de madame Rénal, la femme de Verrière. Dans ce combat qui l’oppose à l’ordre, Julien devra s’enfuir de la ville et y laisser la femme de son cœur. A son retour Julien fut condamné et exécuté

L͟a͟ p͟l͟a͟n͟è͟t͟e͟ d͟e͟s͟ s͟i͟g͟n͟e͟, de Pierre Boule 

Ici l’auteur nous conduit dans un monde nouveau, celui de la fiction. En effet, nous nous retrouvons sur une planète gouvernée par les singes : les chimpanzés. Non seulement, ils demeurent maitres des lieux mais aussi, ils règnent sur les hommes qu’ils ont transformés en état d’esclavage et ils considèrent de surcroit comme des animaux.

L͟e͟ s͟i͟l͟e͟n͟c͟e͟ d͟e͟s͟ d͟é͟h͟é͟r͟i͟t͟é͟s͟, de Marie DANIELLE AKA 

Ce roman relate les déboires d’une fille issue d’une famille pauvre et aspire à sortir de sa condition par le truchement des études. Pour valider son année et espérer avoir la bourse, elle devient la victime d’un professeur lascif. Humiliée et enceinte, elle va perdre la vie des suites d’un avortement.

G͟e͟r͟m͟i͟n͟a͟l͟,  de Emile ZOLA 

C’est une œuvre engagée dans laquelle Zola indique à tous ceux qui sont victimes  d’exploitation la voie à suivre pour exiger de ceux qui les spolient de meilleurs traitements. C’est la façon que nous donne Etienne Lantier, le meneur de la grève engagé par les mineurs pour réclamer de meilleures conditions de vie. Ils réussiront malgré les moments de doute, à obtenir gain de cause même s’ils y perdre en chemin de nombreux camarades de lutte.

L͟e͟ c͟e͟r͟c͟l͟e͟ d͟e͟s͟ t͟r͟o͟p͟i͟q͟u͟e͟s͟ ,de Alioune FANTOURE 

Bohi Di, un jeune campagnard vient de perdre ses parents et se retrouve seul. Il décide alors de quitter Hindovya, son village natal pour rejoindre la ville. Là, à porte Océane, il mène une vie relativement difficile. Le peuple souffrait des exactions de son dictateur de chef d’Etat des marigots du sud, Baré Koulé, jusqu’au jour où celui-ci fut arrêté par un coup d’Etat manigancé par Bohi Di et ses collaborateurs
                                                                                R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟E͟U͟V͟R͟E͟ P͟O͟E͟T͟I͟Q͟U͟E͟ (Poésie) 

l͟'O͟s͟e͟i͟l͟l͟e͟, l͟e͟s͟ c͟i͟t͟r͟o͟n͟s͟, de  Maxime N’DEBEKA 

A travers le poème « 980 000 », le poète critique l’avidité des classes dirigeantes minoritaires qui se sont accaparées toutes les richesses au détriment la masse populaire pauvre.

L͟e͟s͟ r͟a͟y͟o͟n͟s͟ e͟t͟ l͟e͟s͟ O͟m͟b͟r͟e͟s͟, de Victor HUGO 

Dans cette œuvre le poète se présente comme un visionnaire, une lumière qui projette sa flamme sur le peuple souffrant. Il dénonce, critique la misère du peuple.

G͟a͟l͟e͟r͟i͟e͟ i͟n͟f͟e͟r͟n͟a͟l͟e͟, de Jean MARIE ADIAFFI 

Il dénonce les tares de l’Afrique des indépendances. Le peuple est soumis à un traitement inhumain de l a part des dirigeants. Il est exploit, humilié et privé de liberté.

L͟e͟s͟ c͟h͟â͟t͟i͟m͟e͟n͟t͟s͟, de Victor Hugo 

Il critique la dictature instaurée par Napoléon. C’est tous les dictateurs que le poète condamne. Il appelle à l’éveil des consciences et à la révolte du peuple pour les chasser

E͟l͟é͟p͟h͟a͟n͟t͟ d͟e͟ M͟'b͟i͟s͟s͟e͟l͟, de Léopold SEDAR SENGHOR 

Il dénonce les structures économiques établies par les colons en Afrique au détriment des valeurs socioculturelles des africains.

« C͟h͟a͟k͟a͟ », i͟n͟ E͟t͟h͟i͟o͟p͟i͟q͟u͟e͟s͟ , de Léopold S SENGHOR (poème dramatique)  

A travers cette œuvre Senghor exprime la volonté d’un africain qui réclame sa liberté, du moins la liberté d’une Afrique secouée par une civilisation  étrangère. Il a immortalisé avec une verve négritudienne, un Chaka sublime, nationaliste mu par l’amour de son peuple qu’il place au dessus de tout. Il y a chez Senghor, une démarche intellectuelle, une attitude de réhabilitation du peuple africain aux yeux de l’occident, de la part de celui qu’on considère comme le premier fondateur  d’une nation africaine moderne. Il veut montrer la grandeur d’un peule dans un continent, tant bafoué, tant humilié : un continent, victime du spectre de l’homme blanc.
Certes Chaka a tué sa mère, sa belle Nolivé, égorgé des femmes enceintes, mais il l’a fait dans l’intérêt supérieur de son peuple. Pour lui, l’intérêt supérieur du peuple est au dessus des intérêts particuliers ou partisans. C’est donc un message fort que Senghor lance non seulement aux occidentaux mais aussi aux africains.

D͟'é͟c͟l͟a͟i͟r͟e͟ e͟t͟ d͟e͟ f͟o͟u͟d͟r͟e͟s͟, Jean MARIE ADIAFFI 

Il exprime par la violence des vers, le désir de l’avènement d’un monde nouveau par tous les moyens, même par la violence.

H͟o͟m͟m͟e͟s͟ d͟e͟ t͟o͟u͟s͟ l͟e͟s͟ c͟o͟n͟t͟i͟n͟e͟n͟t͟s͟ , de Bernard B DADIE 

Le poète met en évidence la souffrance, l’aliénation, l’exploitation du nègre, sous l’emprise de lourdes chaines  pendant la traite négrière.

C͟h͟a͟q͟u͟e͟ a͟u͟r͟o͟r͟e͟ e͟s͟t͟ u͟n͟e͟ c͟h͟a͟n͟c͟e͟, de Amoy FATHO 
Amoy exprime ses sentiments devant son amour perdu. Il la célèbre pou lui témoigner son affection 

M͟u͟s͟é͟e͟ G͟r͟é͟v͟i͟n͟, de Louis ARAGON 

Le poète dénonce les affres de la guerre et met devant leurs responsabilités tous les dirigeants auteurs directs ou indirects des conflits à travers le monde.

L͟a͟ r͟o͟n͟d͟e͟ d͟e͟s͟ j͟o͟u͟r͟s͟, de Bernard B DADIE 

L’auteur exprime sa fierté d’être noir, appelle de tous ses vœux la fraternité entre les noirs et critique de façon virulente la colonisation qui empêche le développement de l’Afrique.

L͟e͟s͟ c͟o͟m͟t͟e͟m͟p͟l͟a͟t͟i͟o͟n͟s͟ d͟e͟m͟a͟i͟n͟ d͟è͟s͟ l͟'a͟u͟b͟e͟  de Victor HUGO 

Poème lyrique et pathétique évoquant la douleur et le trajet du père qui va sur la tombe de sa fille. C’est la dénonciation du travail des enfants dans l’Europe industrielle du 19eme siècle.

P͟i͟g͟m͟e͟n͟t͟s͟, de Léon GONTRANT DAMAS 

Cette œuvre reflète une véritable indignation qui va de la nausée au spasme, du désespoir à l’injure et à la menace. Exemple : « hoquet », « limbe »… L’éducation a fait de Damas un blanchi rejetant la manière de se sentir et de penser, étrangère à sa vraie nature. A travers le ton très violent souvent grossier et les thèmes nostalgiques de l’Afrique, rancœur  de l’esclavage, anticolonialisme, révolte déclarée contre la culture autant que l’oppression politique de l’Europe, revendication de la dignité du nègre, condamnation du racisme chez les blancs, Pigments, annonce tout le programme négritudien.

C͟o͟u͟p͟ d͟e͟ p͟i͟l͟o͟n͟, de David DIOP 

Ce poète né en France et précisément à Bordeaux se présente comme un espoir de la jeune poésie africaine ; mais il n’a eu le temps d’écrire que Coups de pilon. La violence et la simplicité de son langage ont fait de ces poèmes de véritables coups de poings dont l’efficacité en cette période de lutte fut incontestable.
« L’agonie des chaines » = satire de l’oppression.
« Afrique » = évocation des souffrances de l’Afrique avec un espoir de renaissance.
« Défi à la force » = incitation à la lutte, au refus d’accepter la domination. « Rama Kam » = hymne à la beauté de l’amour.
                             
R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟E͟U͟V͟R͟E͟ T͟H͟E͟A͟T͟R͟A͟L͟E͟ (Théâtre) 
                                                  
O͟n͟ s͟e͟ c͟h͟a͟m͟a͟i͟l͟l͟e͟ p͟o͟u͟r͟ u͟n͟ t͟e͟m͟p͟s͟, de Hyacinthe KAKOU 

Il met en évidence l’environnement qui précède les élections en Afrique. Intrigue, trahison, palabre sont autant de réalités que le dramaturge a voulu mettre en exergue. Il éveille aussi la conscience des femmes qui doivent au-delà de l’émancipation de salon, être actives dans tous les domaines y compris la politique.

L͟e͟s͟ m͟a͟i͟n͟ v͟i͟d͟e͟s͟, de           Etienne GOYEMIDE
 
Il évoque la méchanceté et l’ingratitude de certains hommes qui, après avoir abusé des femmes les abandonnent, livrées à elles-mêmes ; et même la naissance d’un enfant ne change rien à leur comportement.

L͟e͟ d͟e͟s͟t͟i͟n͟ g͟l͟o͟r͟i͟e͟u͟x͟ d͟e͟ m͟a͟r͟é͟c͟h͟a͟l͟ N͟i͟k͟k͟o͟n͟ N͟i͟k͟k͟u͟ , de Tchikaya U’TAMSI 

Cette œuvre dénonce l’irresponsabilité de certains dirigeants africains qui veulent maintenir leur peuple dans l’ignorance et le sous développement. Tous les hommes politiques sont interpellés à travers le comportement du Maréchal Nikkon Nikku.

L͟'o͟e͟i͟l͟ , de Zadi ZAOUROU 

Il expose la cupidité de certains africains prêts à tout, même à travers la vente de certains organes pour se faire de l’argent. L’auteur veut nous montrer jusqu’où peut nous conduire la cupidité. Il dénonce l’arrogance de certains leaders qui utilisent leur pouvoir d’achat pour satisfaire leur désir.

L͟e͟ r͟e͟s͟p͟e͟c͟t͟ d͟e͟s͟ m͟o͟r͟t͟s͟, Amadou KONE 

L’auteur oppose deux visions contrastées de l’Afrique. D’un côté les conservateurs gardiens de la tradition, fermés à tout développement et de l’autre la nouvelle génération  qui souhaite la construction d’un barrage pour booster le développement. L’auteur souhaite que les africains soient encrés dans la tradition mais qu’ils ne refusent pas le modernisme.

E͟n͟ a͟t͟t͟e͟n͟d͟a͟n͟t͟ G͟o͟d͟o͟t͟, de Samuel BECKETT 

L’auteur à travers le choix des personnages Pozzo, Estragon, qui attendent un dieu (godot) qui ne viendra jamais, veut traduire l’absurdité de l’existence humaine.

L͟e͟s͟ v͟o͟i͟x͟ d͟a͟n͟s͟ l͟e͟ v͟e͟n͟t͟, de Bernard B DADIE 

L’auteur condamne la soif de pouvoir de certaines personnes qui au mépris de toutes règles démocratiques parviennent au trône. Ils sacrifient leurs proches pour leur désir personnel.

L͟A͟ p͟a͟r͟e͟n͟t͟h͟è͟s͟e͟ d͟e͟ s͟a͟n͟g͟ de, Sony LABOU TAMSI 

Il critique la dictature instaurée dans les  pays africains au lendemain des indépendances. Les dictateurs confisquent le droit et la liberté du peuple ; ce qui suscite la révolte de certains leaders, éveilleurs de consciences.

U͟n͟e͟ t͟e͟m͟p͟ê͟t͟e͟, de Aimé Césaire 

Cette œuvre nous présente un univers colonial, où Prospéro le blanc, le maitre domine et exploite Caliban l’esclave sur son propre territoire. Ce dernier ayant pris conscience de son état de sous-homme va un jour se révolter et récupérer ses terres. C’est une œuvre qui s’inscrit dans la prise de conscience progressive et collective des noirs, ou leur sursaut prométhéen. Cette réaction juste et conséquente va aboutir à la libération du noir et à la reconnaissance de ses valeurs culturelles ; de son identité.

M͟o͟n͟s͟i͟e͟u͟r͟ T͟h͟o͟g͟o͟-G͟n͟i͟n͟i͟, de Bernard B DADIE 

C’est l’histoire d’un véritable escroc doublé d’un cupide qui vit de l’exploitation, du vol et de la corruption. Il est placé à l’ombre du pouvoir (roi) dont il a toute la confiance, aidé par des trafiquants et des commerçants européens. Monsieur THOGO-GNINI trompe le roi, s’enrichit sans vergogne, exploite sans pitié, terrorise le peuple. C’est le symbole même de l’arriviste (qui vise la réussite sociale par tous les moyens) et de l’opportuniste. Bernard Dadié veut nous interpeller sur le comportement malsain de certains africains qui sous le couvert du pouvoir exploitent le peuple et l’appauvrissent.

B͟é͟a͟t͟r͟i͟c͟e͟ d͟u͟ C͟o͟n͟g͟o͟, de Bernard B DADIE 

Les émissaires de Don Joao, roi du Bitanda et des algaves abordent les côtes du Congo sous prétexte d’apporter au Mani Kongo et à son peuple l’amitié du roi et du peuple Bitandais. Mais ils domineront complètement le pays et exploiteront toutes leurs richesses. Dadié présente dans l’œuvre une forme originale de la critique de la civilisation occidentale. Il montre comment l’un des fondements de cette civilisation, le christianisme est resté indifférent devant le fait colonial. Aussi, expose-t-il la bravoure et le combat d’une héroïne (Dona Béatrice) qui donne sa vie pour la liberté et l’indépendance totale de son pays. Un tel exemple devrait interpeller toutes les femmes leaders soucieuses du devenir de leur patrie.

T͟r͟o͟i͟s͟ p͟r͟é͟t͟e͟n͟d͟a͟n͟t͟s͟, u͟n͟ m͟a͟r͟i͟  de Oyono-Mbia GUILLAUME 

Une jeune fille lycéenne, Juliette, arrive à Mvoutessi pour y passer ses vacances. Sa surprise est grande quand elle apprend que ses parents veulent donner sa main à Mbia, un jeune paysan qui a déjà versé 100 000 Frs de dot. La motivation des apparait encore plus clairement lorsqu’un fonctionnaire se présente le double de cette somme. Un troisième prétendant, un riche commerçant va se positionner.
Qui de Mbia, du fonctionnaire, du riche commerçant de la ville aura la main de Juliette ?
Cette œuvre pose le problème récurrent du mariage en milieu traditionnel où les filles deviennent de véritables marchandises.

L͟a͟ t͟r͟a͟g͟é͟d͟i͟e͟ d͟u͟ r͟o͟i͟ C͟h͟r͟i͟s͟t͟o͟p͟h͟e͟, Aimé CESAIRE 

Après la révolte menée par Toussaint Louverture, Haïti parvient à l’indépendance  en 1804. Dessaline assassiné, le grand Christophe est nommé président de république. Il ne tarde pas à entrer en conflit, avec le mulâtre Pétion et s’installe dans la province du nord. Une véritable guerre civile s’ensuit.

L’œuvre présente Christophe, un leader qui a recours à des méthodes despotiques pour faire progresser son peuple. Il veut rattraper l’Europe, se mesurer à elle sur son propre terrain et partant, assassiner les dieux traditionnels, interdire la langue populaire, fabriquer artificiellement une élite en imposant en même temps des rythmes étrangers.

Il cependant échouer dans cette entreprise, il sera seul et mal compris. Cela est dû aux vastes efforts fournis, à son obstination à tendre à son peuple des miroirs dans lesquels il ne peut ni ne veut se reconnaitre.

Son échec est le résultat de son manque d’amour et de considération pour son peuple. Voulant rattraper le temps perdu, il va demander au peuple sans exception (enfants, adultes, vieux) de travailler sans relâche. Ce rythme, le peuple ne le supportera pas.

L͟e͟ s͟o͟l͟e͟i͟l͟ d͟e͟s͟ i͟n͟d͟é͟p͟e͟n͟d͟a͟n͟c͟e͟s͟ de Ahmadou Kourouma 

Cette œuvre met en lumière l’attitude des dirigeants africains qui après  les indépendances vont vouloir rattraper tout le temps perdu en quelques instants, et cela en imposant une certaine corvée au peuple. Il est certes vrai qu’il faut rattraper le retard, mais le progrès et développement se font en plusieurs phases et non de façon brusque.

U͟n͟e͟ s͟a͟i͟s͟o͟n͟ a͟u͟ c͟o͟n͟g͟o͟, de Aimé Césaire 

Cette œuvre est inspirée par les évènements du Congo et l’assassinat de Patrice Lumumba. Ce roman pose certains problèmes liés à l’Afrique. Il s’agit d’un peuple qui parvient à l’indépendance, mais il ne pourra pas être heureux, parce que contraint par des circonstances intérieures et extérieures. C’est le cas du jeune Patrice Lumumba qui par la complicité de ses frères avec l’aide d’ennemis extérieurs, va perdre la vie. Cette œuvre met en exergue la complicité qu’il y a entre l’occident et certains leaders africains dans le but d’anéantir tous éveilleurs de consciences.

L͟e͟ c͟i͟d͟, de Pierre Corneille 

Cette pièce théâtrale qui rime avec la poésie est un véritable art fait de destinée, d’adresse, d’esthétique, d’engagement et de volonté dans le fond. Elle nous invite à travers l’attitude de Don Rodrigue à découvrir le type d’homme que nous devrions être. En effet, Rodrigue est en face d’un dilemme. D’une part, venger son père en tuant son beau-père pour l’honneur de la famille ; et d’autre part, renoncer à la vengeance pour sauver son amour en entraînant en en retour le déshonneur de la famille pour vivre ensuite dans l’indignité. Rodrigue choisit la voie de l’honneur en tuant son beau père et ce geste fut apprécié par Chimène, sa bien aimée qui l’aima encore plus.

L͟'o͟r͟a͟c͟l͟e͟,  de Guy MENGA 

Il dénonce la chosification de la jeune fille qui devient une marchandise comme tout autre, sujette à des spéculation.

Pas de résultat pour le texte recherché
Vous n'avez pas l'autorisation de répondre à ce sujet.

Sujets, Cours et Annales récents