Il est ouvert un concours pour le recrutement d’élèves en sixième à l’EMPT au titre de l’année 2021.
Le concours d’entrée en sixième à l’Ecole Militaire Préparatoire Technique (EMPT) de Bingerville vise à sélectionner parmi les jeunes élèves ivoiriens en classe de CM2, ceux qui sont aptes à poursuivre les études secondaires dans un environnement militaire propice à la formation intellectuelle, physique et morale.
Il est ouvert un concours pour le recrutement d’élèves en sixième à l’EMPT au titre de l’année académique 2020/2021, selon les conditions et modalités suivantes.
CONDITIONS DE CANDIDATURE
Les conditions du concours d’entrée à l’EMPT sont les suivantes :
Etre une fille ou un garçon de nationalité Ivoirienne ;
Etre âgé de 12 ans au maximum au 31 décembre 2021 (c’est-à-dire être né au plus tard en 2008) ;
Etre en classe de CM2 au titre de l’année scolaire 2019-2020 ;
Etre jugé physiquement et médicalement apte : une visite médicale sera effectuée pour le candidat admissible, avant les épreuves sportives, sous la responsabilité de la Direction de la Santé et de l’Action Sociale des Armées (DSASA).
MODALITES D'INSCRIPTION
A- Droit d’inscription et retrait des dossiers de candidature
Les frais d’inscription au concours s’élèvent à douze mille (12.000) francs CFA par candidat. Ils sont payables à partirau Bureau Concours de l’Etat-Major Général des Armées, avec délivrance d’une quittance et une convocation.
B- lieux des inscriptions
Pour l’intérieur du pays :
- Brigades de gendarmerie d’Abengourou, Gagnoa, San-Pedro et Man ;
- Régions militaires de Bouaké, Daloa et Korhogo ;
- Garde Républicaine de Yamoussoukro.
Pour Abidjan :
- Etat-Major Général des Armées au Bureau Concours.
C- Documents exigés
Le dossier de candidature doit comporter les pièces suivantes :
Un (01) certificat original de nationalité ivoirienne ;
Deux (02) extraits d’acte de naissance (originaux) ou de jugement supplétif de moins d’un an ou une attestation de naissance ;
Un (01) certificat de scolarité comportant le résultat du premier trimestre de la classe de CM2 ;
Trois (03) photos d’identité de même tirage avec le nom de l'enfant à l'arrière.
ORGANISATION DES EPREUVES
A- Epreuves d’admissibilité
Les épreuves écrites d’admissibilité comporteront les matières suivantes :
Une (01) épreuve de Mathématiques : notée sur 70, durée une (01) heure ;
Une (01) épreuve d’Etude de texte : notée sur 60, durée une (01) heure ;
Une (01) épreuve de Dictée : notée sur 40, durée une (01) heure ;
Une (01) épreuve d’Eveil : notée sur 30, durée une (01) heure.
L’admission à l’ENSEA se fait exclusivement par voie de concours. Généralement, les inscriptions aux concours débutent en Janvier et les compositions ont lieu en Avril de chaque année. Les résultats sont disponibles en juin sur le site internet de l’école. Ils sont également communiqués aux admis par courrier électronique afin que débutent les formalités administratives d’inscription.
Dans le cadre du projet de formation des jeunes aux compétences numériques en Côte d’Ivoire initié par le PAM, l’ENSEA d’Abidjan recrute des enquêteurs pour une étude de marché sur la demande d’emplois liés aux compétences numériques pour les jeunes en Côte d’Ivoire .
Une hépatite est une inflammation du foie causée par des substances toxiques, ou par des virus (majorité des cas). A ce jour, 5 virus provoquant une infection ciblée et une inflammation du foie ont été identifiés. Ces virus, désignés par les lettres A, B, C, D, et E, diffèrent par leur mode de transmission (féco-orale pour les virus A et E ; parentérale pour les virus B et C) et leur agressivité.
Cause
Dès que les virus atteignent le foie, ils pénètrent dans ses cellules, les hépatocytes, et s’y multiplient. Le système immunitaire qui assure les défenses de l’organisme détruit alors les cellules infectées, ce qui provoque l’inflammation du foie. Des symptômes caractéristiques de l’inflammation aiguë du foie sont éventuellement observés lors de la contamination par ces virus et peuvent durer plusieurs semaines : jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse ou ictère), urines foncées, selles décolorées, fatigue extrême, nausées, vomissements et douleurs abdominales. Il est impossible de distinguer les différentes formes d’hépatites sur la base des symptômes de la phase aiguë de la maladie. Au contraire des virus de l’hépatite A et de l’hépatite E, les virus de l’hépatite B et de l’hépatite C peuvent conduire à un état de portage chronique, signifiant que le sujet ne se débarrasse pas du virus et peut développer de nombreuses années plus tard les complications graves d’une hépatite chronique : cirrhose et cancer du foie.
Alors que les virus des hépatites A et B ont été identifiés dans les années 1960-1970, les virus des hépatites C et E, antérieurement désignés sous le nom d’hépatites « non A- non B » ont été identifiés plus récemment, en 1989-1990.
Hépatite B
L’hépatite B est l’une des principales maladies humaines : on estime à 2 milliards le nombre de personnes ayant été infectées par le virus, dont plus de 370 millions sont des porteurs chroniques et peuvent transmettre le virus pendant des années. Les porteurs chroniques sont exposés à un risque élevé de décès par cirrhose du foie ou cancer du foie, maladies qui font environ un million de morts chaque année.
Symptômes
L’hépatite B aiguë est souvent asymptomatique, ou provoque des symptômes évoquant une grippe (perte d’appétit et troubles digestifs, nausées, vomissements, fatigue, fièvre). Une personne infectée sur trois présente les symptômes caractéristiques d’une inflammation aiguë du foie (jaunisse ou ictère, urines foncées, selles décolorées). La période d’incubation de l’hépatite B varie de 45 à 180 jours, avec une moyenne située entre 60 et 90 jours. Il est important de souligner que chez près 1 personne sur 10, et encore plus fréquemment chez le nourrisson et l’enfant en bas âge, l’hépatite B aiguë ne guérit pas et devient une infection chronique. La plupart de ces porteurs chroniques n’ont pas de symptômes apparents bien que leur foie présente des signes d’inflammation et qu’ils restent susceptibles de contaminer leur entourage.
Epidémiologie
Dans la plupart des pays en développement (en Afrique subsaharienne, dans une grande partie de l’Asie et dans le Pacifique), les porteurs chroniques représentent 8% à 15 % de la population. Dans ces régions, le cancer du foie causé par l’hépatite B figure parmi les trois premières causes de décès par cancer chez l’homme. L’Amazonie et le sud de l’Europe orientale et centrale sont également très touchés. Au Moyen-Orient et dans le sous-continent indien, les porteurs chroniques représentent 5% environ de la population. L’infection est moins courante en Europe occidentale et en Amérique du Nord, où les porteurs chroniques représentent moins de 1% de la population. En France, on estime qu’environ 300 000 personnes seraient des porteurs chroniques du virus de l’hépatite B (VHB), dont 9% seraient également co-infectées par le VIH.
Transmission
Le virus de l’hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par contact sexuel et par le sang. L’hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l’hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA. Les principales voies de transmission sont les contacts sexuels, les injections (toxicomanie) et transfusions à risques, la transmission de la mère à l’enfant à l’accouchement et le contact étroit avec une personne infectée. Statistiquement dans le monde, les modes de transmission les plus fréquents sont de la mère à l’enfant, entre enfants d’une même famille et par réutilisation de seringues et d’aiguilles non stérilisées.
Dans de nombreux pays en développement, la quasi totalité des enfants sont infectés par le virus. Le virus ne peut être transmis ni par l’eau ou les aliments contaminés, ni par simple contact sur les lieux de travail.
Traitement
Il n’existe pas de médicament permettant de traiter une hépatite aiguë pour améliorer les chances de guérison. L’efficacité des produits dits hépatoprotecteurs (protégeant le foie) n’est pas démontrée. La personne infectée doit attendre que le système de défense de son organisme vienne naturellement à bout des virus. Aussi longtemps que la guérison n’est pas intervenue, les liquides et sécrétions naturelles du corps - sang, sperme, sécrétions vaginales, salive - restent contagieux. Une fois l’hépatite guérie, le foie retrouve un état normal et le patient est alors protégé toute sa vie contre cette maladie.
L’hépatite B chronique est traitée chez certains par l’Interféron-alpha et par des médicaments anti-viraux spécifiques comme la Lamivudine, l’Adefovir ou l’Entecavir, mais il s’agit de traitements dont le coût se chiffre en milliers d’Euros auxquels les malades des pays en développement ne peuvent accéder. De plus, des virus résistants se développent fréquemment lors de ces traitements. En cas de cirrhose, une greffe du foie peut être pratiquée.
Le vaccin
En raison de la faible efficacité des traitements, la vaccination contre l’hépatite B est la principale mesure fiable et importante pour se protéger de cette maladie. Depuis 1981, on dispose de vaccins anti-hépatite B très efficace, dont un mis au point à l’Institut Pasteur (GenHevac B). Trois injections de ce vaccin confèrent à 98% des personnes vaccinées une protection contre une infection par le virus de l’hépatite B. Chez 90% des personnes vaccinées, cette protection dure au moins 10 ans, probablement même toute la vie. Ce vaccin de surcroît prévient la survenue des graves complications que sont les hépatites aiguës fulminantes, les cirrhoses, et les cancers du foie.
A l’Institut Pasteur
Le laboratoire de Pathogenèse des virus de l’hépatite B (Institut Pasteur/Inserm 845), dirigé par Marie-Louise Michel, étudie la réponse immunitaire aux différentes protéines du virus chez des sujets infectés. Les chercheurs ont conçu un candidat-vaccin thérapeutique pour les porteurs chroniques du virus, actuellement en cours d’essai clinique sous l’égide de l’ANRS (phase II, vaccin ADN combiné aux anti-viraux). Un autre axe de recherche de l’équipe porte sur les mécanismes d’inflammation et de régénération du foie dans des modèles animaux.
Muriel Vray, au sein de l’unité d’Epidémiologie des maladies émergentes, coordonne une étude sur la couverture vaccinale des enfants de moins de 5 ans au Sénégal et en République Centrafricaine.
Christine Neuveut, au sein de l’unité Hépacivirus et immunité innée, établit l’identification des effecteurs cellulaires impliqués dans la réplication et la pathogenèse du VHB.
Hépatite C
Le virus de l’hépatite C (VHC) a été identifié en 1989 comme l’agent majeur des hépatites post-transfusionnelles antérieurement désignées sous le nom « d’hépatites non-A, non-B ».
Le VHC est classé dans un genre à part (hepacivirus) au sein de la grande famille des Flaviviridae, qui comprend également de nombreux autres virus importants sur le plan médical ou vétérinaire, comme par exemple le virus de la fièvre jaune, celui de la dengue, du Nil occidental (genre flavivirus), ou encore le virus de la diarrhée bovine (genre pestivirus). L’homme et le chimpanzé sont apparemment les seules espèces sensibles à l’infection par le virus de l’hépatite C.
Lors de la réplication du génome viral, des erreurs sont fréquentes et conduisent à la circulation d’un grand nombre d’espèces moléculaires virales dans la population humaine. On regroupe les variants viraux identifiés à ce jour en 7 génotypes qui présentent des susceptibilités variables aux traitements.
Symptômes
L’hépatite C aiguë survient après une période d’incubation moyenne de 6 à 10 semaines. Elle est majoritairement asymptomatique. Lorsqu’elle est symptomatique, les symptômes sont semblables à ceux observés au cours d’autres hépatites virales (fatigue, nausées, douleurs suivies par l’apparition d’urines foncées et d’un ictère). A ce stade, l’état général du foie, que l’on peut estimer en mesurant la concentration des transaminases dans le sang, est peu affecté. Dans de rares cas, l’infection par le VHC peut déclencher un dysfonctionnement grave du foie (hépatite fulminante).
La guérison est affirmée par l’absence de détection du virus dans le sang au-delà de 6 mois après l’infection aiguë et la présence d’anticorps anti-VHC. Il est admis que seuls 15 à 35% des hépatites C aiguës, symptomatiques ou non, vont évoluer vers une guérison, alors que 65 à 85% des patients infectés vont développer une infection chronique. Celle-ci peut conduire à une dégradation progressive du foie, conduisant à une cirrhose. En Europe et en Amérique du Nord, le risque d’une telle évolution est évalué à 20%, 10 à 20 ans après l’infection, et serait plus élevé au Japon.
Trois facteurs principaux participent au risque de cirrhose : la durée de l’infection virale chronique, l’âge au moment de la contamination, et l’association d’une consommation importante d’alcool. A partir du stade de cirrhose du foie, il existe un risque important de progression vers un carcinome hépatocellulaire, avec un taux de 1 à 4% par an. L’état de cirrhose liée à l’hépatite C représente une indication majeure de transplantation hépatique. Le développement de thérapies efficaces anti-VHC, actuellement en cours, permettra d’inhiber la réinfection du greffon sain par le VHC du patient, et donc d’augmenter la survie globale des transplantés pour cirrhose C (actuellement de l’ordre de 70% à 5 ans post-transplantation).
Epidémiologie
Les données épidémiologiques actuelles permettent d’évaluer à environ 130 à 170 millions le nombre de porteurs chroniques du virus de l’hépatite C dans le monde, avec une séroprévalence moyenne d’environ 2,2 %. Cette prévalence est variable selon les pays : très faible en Europe du Nord, plus élevée en Asie du Sud-est et en Afrique, atteignant plus de 20% en Egypte. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) évalue à près de 350 000 le nombre des décès annuels consécutifs aux infections par le virus de l’hépatite C.
En France, on estime à environ 400 000 le nombre de personnes séropositives pour le VHC dont 65% en infection chronique, et à 4 000 le nombre de nouveaux cas d’infection par an. On estime que 24% des patients infectés par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont également infectés par le VHC. L’évolution silencieuse de la maladie et la fréquence élevée d’établissement d’infections chroniques expliquent l’existence d’un grand réservoir de sujets infectés.
Transmission
Le virus de l’hépatite C se transmet principalement par voie sanguine (transfusion, utilisation de drogues par voie intraveineuse, transplantation d’organes).
La transmission par voie transfusionnelle a été la plus répandue avant l’introduction du dépistage systématique des dons du sang en 1991 dans les pays développés, où elle est désormais maîtrisée. On estime que les injections à risque (notamment de drogues), pratiquées avec du matériel non stérile, ou la transfusion de produits sanguins contaminés sont chaque année à l’origine de 2 millions de nouvelles infections par le virus de l’hépatite C dans le monde. Le risque de transmission materno-fœtal du VHC est de l’ordre de 5% si le VHC est détectable dans le sang de la mère au moment de la naissance. Bien que la transmission par voie sexuelle soit controversée, elle n’a jamais été exclue. Les co-infections VHC / VIH sont un problème croissant dans les pays où l’épidémie d’infection par le VIH est concentrée et chez les consommateurs de drogues injectables. Il est à noter que dans environ 10% des cas d’hépatite C, aucun facteur de risque n’est retrouvé et on regroupe ces cas sous le terme d’« hépatites sporadiques ».
Le traitement
Le traitement actuel associe l’administration d’interféron-alpha pégylé et de ribavirine. Ce traitement, dont les effets secondaires peuvent être importants, n’est pas préconisé dans la phase aiguë de la maladie, qui aboutit généralement à une guérison spontanée, mais seulement dans 15 à 30 % des cas. Le traitement est administré dans le cas d’infections chroniques lorsque la fibrose hépatique devient importante. La durée du traitement (6 à 12 mois) dépend de plusieurs facteurs, dont la nature du génotype viral. Le succès du traitement est déclaré quand la virémie (dosage du virus dans le sang) reste indétectable et les transaminases durablement normalisées pendant au moins 6 mois après l’arrêt du traitement (réponse virologique soutenue). L’efficacité globale du traitement atteint 80% dans les cas d’infection par les génotypes 2 ou 3, mais est d’environ 45% dans les cas d’infection par les virus les plus résistants au traitement (génotype 1).
De nouvelles approches thérapeutiques ciblant spécifiquement le virus ont été développées au cours des dernières années, grâce à une meilleure connaissance de la structure et de la fonction des protéines virales. Ainsi, des essais cliniques récents associant l’interféron-alpha et la ribavirine à différentes petites molécules synthétisées chimiquement et destinées à bloquer spécifiquement une des enzymes du virus (notamment la protéase majeure) ont montré une augmentation très nette (20%) du taux de guérison chez des patients infectés avec le VHC de génotype 1, soit une réponse virologique soutenue d’environ 60-70%. Une tri-thérapie anti-VHC associant l’interféron-alpha, la ribavirine, et un inhibiteur chimique de la protéase majeure du VHC est maintenant disponible. Cependant le coût de cette trithérapie est très élévé (environ 40,000 €) et les malades des pays en voie en développement ne peuvent facilement en bénéficier.Par ailleurs, Différentes autres molécules anti-VHC (ciblant la polymérase ou d’autres protéines non structurales du virus) sont continuellement passées au crible des essais cliniques afin d’augmenter l’arsenal thérapeutique contre cette infection. Par ailleurs, on cherche également à developper la production de certains produits naturels qui se sont montrés efficaces contre le VHC et la recherche de vaccins thérapeutiques et préventifs est toujours en cours.
Vaccin
Il n’existe aucun vaccin à l’heure actuelle contre l’hépatite C. Ainsi, le moyen le plus efficace de lutter contre l’hépatite C réside en la maîtrise du risque de transmission nosocomiale du VHC (transfusions sanguines, injections à risque, etc) et la politique de réduction des risques chez les usagers de drogues injectables. Le dépistage des personnes à risque, notamment des personnes ayant reçu des produits sanguins avant 1992, constitue également un élément important de la lutte contre cette infection.
A l’Institut Pasteur
L’unité Hépacivirus et immunité innée, dirigée par Eliane Meurs, étudie les modes d’interaction du virus de l’hépatite C et du virus de l’hépatite B avec leur hôte commun (hépatocytes), dans le but de développer de nouvelles approches pour inhiber leur réplication, propagation et maintien dans l’hôte. Les projets principaux incluent la caractérisation des interactions du virus de l’hépatite C avec des composants de la voie d’induction de la réponse immune innée des cellules (groupe Eliane Meurs), la caractérisation des mécanismes impliquées dans l’entrée du VHC et dans son transport intracellulaire (groupe de Agata Budkowska) et la caractérisation des effecteurs cellulaires impliqués dans la réplication et la pathogenèse du VHB (groupe de Christine Neuveut).
L’unité Epidémiologie des maladies émergentes dirigée par Arnaud Fontanet effectue une étude sur l’épidémiologie et le traitement des infections par le VHC en Égypte, pays où la prévalence de l’infection par le VHC est la plus élevée au monde, atteignant 45% chez les plus de 40 ans en zone rurale. Cette équipe coordonne le site de recherche de l’ANRS sur les hépatites virales en Egypte.
L’unité d’Immunobiologie des cellules dendritiques, dirigée par Matthew Albert, est associée à ce projet, et s’intéresse notamment aux biomarqueurs associés à la guérison spontanée de l’hépatite C en phase aiguë (projet SPHINX financé par la Communauté Européenne).
Par ailleurs, un programme international de recherches sur le VHC, initié par la Direction du Réseau international des instituts Pasteur, est coordonné à l’Institut Pasteur par Pascal Pineau, de l’unité de recherche Organisation nucléaire et oncogenèse, par Vincenzo Barnaba, Angela Santoni (Université de Rome), Pénélope Mavromara (Institut Pasteur Hellénique, Athènes, Grèce) et Sergei Mukomolov (Institut Pasteur de Saint Petersbourg). Un consortium intitulé DHEVIRT (Decoding HEpatitis VIruses-Related Tumors) regroupe ces différents groupes et certains des groupes de l’Institut Pasteur, nommés ci-dessus. Ce consortium étudie les interactions entre le VHB ou le VHC et leur micro-environnement tissulaire (foie, tissu lymphoide) afin de caractériser les éléments déclenchant le processus de tumorigenèse et d’identifier des outils utilisables en clinique.
Un check up est à effectuer en fonction de l'âge. Il permet de faire le point sur son état physique et de rectifier le cas échéant les habitudes alimentaires. Il est important de mettre à jour son calendrier vaccinal pour connaître la date des vaccins et des rappels à effectuer. Enfin, Pharma GDD fait le point avec vous sur les différents bilans ou examens à réaliser en fonction de son âge et d’éventuels symptômes.
Analyse de sang et bilan sanguin
Il est important de surveiller chaque année à l’aide de son médecin son poids, sa tension, sa vue, son audition et d'effectuer régulièrement des analyses de sang. Cela permet de vérifier si chaque dosage hormonal, d’oligo-élément, de minéraux et de vitamines sont en quantité normale et d’éviter les carences.
Avant tout autre examen, votre médecin traitant prescrira un bilan sanguin complet afin de vous orienter vers un professionnel de santé en fonction des résultats. Il est conseillé de se rendre au moins une fois par an chez son médecin généraliste pour faire le point et vérifier les paramètres biométriques tels que la taille, le poids et la tension.
À partir de 40 ans, tous les 3 ans, il est préconisé d'effectuer une analyse de sang pour contrôler la glycémie et le cholestérol dans le but de vérifier l'existence de problème d’athérome et de diabète provoquant une rigidité artérielle. L'hypertension sera également à vérifier. Dès 50 ans, il sera nécessaire de vérifier le dosage de la créatinine pour les reins, la numération sanguine, le dosage de l'hormone TSH pour la thyroïde et un bilan hépatique.
Le suivi des vaccinations
Il est très important de respecter les dates de vaccination. Un calendrier de vaccination vous permet d’être vigilant quant aux vaccins et aux rappels à effectuer pour vous ainsi que pour vos enfants. En effet, les vaccins préviennent de nombreuses maladies, difficiles à traiter ou à risque de complications mortelles et de séquelles comme le tétanos, la coqueluche ou la diphtérie.
Le bilan de santé gratuit
L'examen périodique de santé est proposé gratuitement par la CPAM à toute personne affiliée au régime général mais également aux ayant droit ainsi que par la MSA pour les celles dépendant du régime agricole. Ce check-up est totalement pris en charge et s'avère être accessible tous les 5 ans dans le but prévenir et dépister diverses pathologies. Il faut dans un premier temps effectuer une consultation pour obtenir un bilan de santé gratuit dans un Centre d'Examen de Santé (CES). Certaines personnes sont prioritaires : Les bénéficiaires du RSA, les jeunes âgés de 16 à 25 ans en stage de formation ou qui n'ont pas présenté un certificat médical lors de la journée Défense citoyenneté. Les demandeurs d'emploi, les personnes âgées de 60 à 75 ans. Les personnes qui ne sont plus en activité mais qui ont été exposées à l'amiante ou à la poussière de bois. Les personnes invalides ou handicapées sont également prioritaires.
Les visites de contrôle chez les spécialistes
Le dentiste
La visite chez le dentiste est fortement conseillée dès 6 ans et doit être effectuée tous les ans pour examiner la santé buccale, les dents, les gencives et si besoin effectuer un détartrage. Pour votre bucco-dentaire et celle de vos enfants, il est important de se laver les dents 2 fois par jour et d’utiliser un bain de bouche régulièrement.
Des études prouvent qu'il existe un lien étroit entre le diabète et le risque parodontal. En effet, le contrôle du diabète permet de réduire les risques de parodontie. Une négligence peut entraîner une infection buccale généralisée provoquant des problèmes de gencives pouvant aller jusqu’au déchaussements des dents.
Le dermatologue
Une visite annuelle chez un dermatologue est conseillée pour surveiller les grains de beauté et rester en bonne santé. Ces examens sont importants pour éviter tous risques de cancer de la peau. Il est recommandé d’éviter l’exposition au soleil prolongée afin de préserver votre peau face aux UV néfastes pour votre santé. Il est également conseillé d’appliquer une protection solaire adaptée, des vêtements anti-UV, de porter un chapeau et des lunettes de soleil.
L’ophtalmologue
Il est important d’effectuer une visite chez l’ophtalmologue pour les enfants ainsi que les adultes tous les 2 ans ou tous les ans pour ceux qui portent des lunettes. Un test d’acuité visuelle permet de dépister une myopie, une presbytie, une hypermétropie ou une astigmatie. Enfin, après 60 ans, les risques de dégénérescence maculaire liée à l'âge augmentent considérablement, c'est pour cela qu'il est fortement conseillé de programmer une visite annuelle chez l'ophtalmologue pour un dépistage du glaucome, de la cataracte et de la DMLA.
Le gynécologue
Chez la femme, un rendez-vous gynécologique est à faire une fois par an lorsqu’une pilule contraceptive est prescrite afin de vérifier si le dosage est correct.
Prévenir les pathologies liées à l’âge
La glande thyroïde
La palpation est le premier examen à effectuer pour dépister un goitre, c'est à dire l'augmentation du volume de la thyroïde ainsi que des nodules. Il est alors possible de réaliser une analyse sanguine pour vérifier le dosage des hormones thyroïdiennes. Si la taille de la glande semble anormale, il sera nécessaire de faire une échographie afin de visualiser la thyroïde puis une scintigraphie en injectant un traceur radioactif à base d'iode ou de technétium permettant de mettre en évidence la glande thyroïde qui sera examinée par un radiologue. Si la thyroïde présente une anomalie, un endocrinologue saura trouver le traitement adapté.
L’ostéoporose
Une ostéodensitométrie permet de suivre l'évolution de la densité minérale osseuse qu'il faudra réitérer tous les 3 ou 5 ans à partir de 50 ans. Il sera également conseillé d'effectuer cet examen en cas de fracture sans traumatisme, de prise de corticoïdes pendant au moins 3 mois consécutifs et de ménopause précoce. Afin de réduire et prévenir le risque d’ostéoporose, il est conseillé de se supplémenter en calcium et en vitamine D.
Les troubles cardiaques
L'examen clinique consiste en une auscultation cardiaque et pulmonaire à l’aide d’un stéthoscope. Le but est de rechercher un souffle ou des bruits anormaux et de vérifier la palpitation des pouls au niveau des axes artériels, des membres inférieurs, des carotides et de l'aorte abdominale. Il sera possible de confirmer le diagnostic par une échographie-doppler vasculaire. La surveillance varie en fonction des risques cardiovasculaires induits par le surpoids, le tabagisme et l'âge. Le risque de maladies cardiovasculaires augmente avec un excès de cholestérol au même titre que le diabète, l'hypertension et le tabagisme. L'hypertension artérielle augmente le risque de développer une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde, une insuffisance rénale ou un accident vasculaire cérébral. Un électrocardiogramme (ECG) est un tracé de l'activité électrique du cœur pour déterminer la régularité du rythme cardiaque. Par ailleurs, une prise de sang ainsi qu'un électrocardiogramme sont conseillés avant de reprendre une activité sportive intense quel que soit l'âge et en fonction de l'hygiène de vie.
Le diabète
Le contrôle du taux de glycémie dans le sang est très important pour les personnes sujettes au diabète ou étant diabétique. En effet, le diabète se caractérise par une trop grande quantité de glucose dans le sang engendrant un impact sur différents organes principalement les reins en provoquant une néphropathie, et les yeux engendrant une rétinopathie. Il sera nécessaire d'effectuer une analyse sanguine à jeun tous les 3 mois auprès d'un laboratoire pour les personnes ayant un taux élevé frôlant le diabète. Concernant les personnes diabétiques sous insuline, il faudra le contrôler plusieurs fois par jour grâce à un lecteur de glycémie, tandis que les diabétiques de type 2, réaliseront 1 ou 2 contrôles par semaine.
L’audition
Un dépistage audiométrique permet de traiter au plus vite la perte de l'audition. Il sera intéressant de dépister une éventuelle presbyacousie auprès d’un spécialiste de l’audition tel qu’un médecin oto-rhino-laryngologiste (ORL).
Prévention contre le cancer
Le sein
Dès 40 ans, il est important d'effectuer une mammographie tous les deux ans afin de dépister un éventuel cancer du sein. La mammographie permet de repérer de façon précoce des lésions minuscules augmentant les chances de guérison.
L’utérus
Un frottis sera à faire tous les 3 ans, et ce, dès 20 ans pour les femmes ayant des rapports sexuels. Le frottis est un examen qui permet de prévenir le cancer du col de l’utérus en vérifiant la présence d’anomalies du développement cellulaire (dysplasie). Il consiste à prélever des cellules présentes à l’entrée du col ainsi qu’à l’intérieur.
La prostate
La prostate est une glande située sous la vessie de l'homme. La prostate est traversée par l'urètre, le canal dans lequel circule l'urine depuis la vessie. Lorsque cette glande grossit, l'homme connaît des difficultés à uriner car elle comprime l'urètre. Il est impératif d'effectuer un diagnostic grâce à une analyse de sanguin appelée PSA tous les 2 ans. En fonction du résultat, il sera également demandé d'effectuer une fois par an un toucher rectal pour déterminer l'état de la prostate.
Le côlon
Un test immunologique est à faire dès 50 ans tous les 2 ans pour détecter un éventuel cancer colorectal. Les hommes et les femmes âgés de 50 à 74 ans sont invités à effectuer un test immunologique ou un test Hemoccult, c'est à dire un dépistage de la présence de sang dans les selles. Ces examens à faire tous les 2 ans permettent le dépistage du cancer colorectal. En fonction des résultats, une coloscopie peut être prescrite. La coloscopie est un examen qui consiste à insérer via le rectum, une sonde dotée d’une caméra afin d'étudier la paroi interne de la totalité du côlon, c'est à dire le gros intestin. Cet examen sera préconisé chez les personnes ayant des antécédents de cancer de côlon, des saignements digestifs, des douleurs ou des diarrhées inexpliquées ou une sensibilité chronique du côlon.
Dépistage des IST
Les infections sexuellement transmissibles (IST) sont des infections provoquées par des virus, des bactéries ou des parasites qui peuvent être transmises au cours de relations sexuelles. On en dénombre plusieurs dont le VIH, la gonococcie, la chlamydiae, la syphilis, les condylomes, la vaginose, l’herpès génital et les hépatites. Le VIH est une infection sexuellement transmissible responsable du SIDA. Le VIH peut également se transmettre par le sang via une injection par intraveineuse. Il est impératif d'effectuer un test sanguin quinze jours après le rapport sexuel à risque. Le dépistage du VIH est fortement conseillé chez les personnes ayant des rapports sexuels non protégés, à risques et une vie sexuelle avec des partenaires multiples. Pour faciliter le dépistage, des autotest sanguins sont disponibles, apportant une réponse rapide. Comme le VIH, les hépatites B et C sont transmissibles via les rapports sexuels non protégés et par le biais d’une injection intraveineuse. Une prise de sang doit être effectuée s’il y a risque de contamination. Pour votre santé et celle des autres, il est important de se protéger et d’utiliser des préservatifs afin d’éviter la contamination des IST et de MST.
Désormais, tout comme pour le VIH, il est possible d’effectuer différents autotests pour vérifier par exemple la détection de l'antigène prostatique spécifique (PSA) ou encore La maladie de Lyme, la détection de l'hypothyroïdie, ou une carence en fer.
L’adage « mieux vaut prévenir que guérir » illustre bien la démarche d’une surveillance et d’un bilan de santé pour rester en forme et pouvoir agir en conséquence. La vigilance et la prévention peuvent aider à prendre soigner certaines maladies à temps ou même en éviter certaines en recalibrant son mode de vie et son alimentation.
Le bilan de santé est un examen médical préventif et périodique, dont le contenu est adapté à chaque personne en fonction de son âge, de son sexe, des facteurs de risques liés à son environnement social et professionnel, à ses habitudes de vie sur la base d’un référentiel commun s’appuyant sur les recommandations médicales et les connaissances scientifiques actuelles.
L’objectif du bilan de santé est de déceler d’éventuelles pathologies contractées par le patient ou bien de dépister des affections ignorées ou latentes, afin de proposer de manière précoce une meilleure prise en charge du patient.
Le bilan dure entre 2 et 3 heures et comporte en général une série d’analyses et de tests modulables en fonction de l’âge, du sexe, des antécédents et du mode de vie de la personne :
- Un prélèvement sanguin : numération formule sanguine, vitesse de sédimentation, glycémie, cholestérol, triglycérides, transaminases, gamma GT
- Une analyse d'urines : recherche de la présence de sang, de sucres, d'albumine...
- Un examen bucco-dentaire
- Des tests visuels et auditifs
- Un bilan biométrique : taille, poids, mesure de l’IMC (indice de masse corporelle)
- Un électrocardiogramme
- Un contrôle de la pression artérielle
- Un contrôle de la capacité respiratoire ou spirométrie : élément d'évaluation de l'état respiratoire des personnes, dépistage des problèmes liés au tabagisme
- un examen gynécologique : frottis du col de l'utérus, et recherche des cancers du sein
- un test «hémoccult» : recherche du sang dans les elles pour le dépistage du cancer colorectal
- une radio pulmonaire : dépistage de la tuberculose et du cancer du poumon
- un test de la mémoire principalement pour les personnes âgées
- un entretien avec un diététicien
Ces examens sont complétés par un examen clinique général effectué par un médecin, qui vous commentera les premières observations lors d’un entretien individuel, au cours duquel selon le cas, il pourra vous être proposé de pratiquer des examens complémentaires, tel le dépistage du HIV ou de l’hépatite C, ainsi qu’une aide éventuelle au sevrage tabagique.
Les résultats du bilan de santé vous seront transmis, et avec votre accord, à votre médecin traitant, par courrier sous 15 jours.
Un rendez-vous sur le même lieu pourra également cous être proposé avec une assistante sociale pour vous orienter dans le système de soins si nécessaire.
Le Réseau des écoles de statistique africaines fait évoluer ses concours
Après l’intégration de l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management de Cotonou (ENEAM), le Réseau des écoles de statistique africaines (RESA) amorce une nouvelle montée en puissance de ses formations. Les concours d’entrée évoluent pour répondre au besoin croissant, sur le continent africain, de diplômés de haut niveau en ingénierie statistique.
Le Réseau des écoles de statistique africaines fait évoluer ses concours
Après l’intégration de l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management de Cotonou (ENEAM), le Réseau des écoles de statistique africaines (RESA) amorce une nouvelle montée en puissance de ses formations. Les concours d’entrée évoluent pour répondre au besoin croissant, sur le continent africain, de diplômés de haut niveau en ingénierie statistique.
Concrètement quels sont les changements à venir ?
Vers le standard LMD Le RESA souhaite arrimer progressivement son mode de recrutement au système Licence-Master-Doctorat (LMD). Cet alignement sur le standard de l’enseignement supérieur doit notamment favoriser la reconnaissance internationale des diplômes décernés par l’ISSEA de Yaoundé, l’ENSAE de Dakar, l’ENSEA d’Abidjan et l’ENEAM de Cotonou.
Fin de la formation ITS Dans le cadre de cette nouvelle organisation, la formation d’Ingénieur des Travaux Statistiques (ITS) est amenée à disparaître. Le concours ITS voie A (niveau Bac) est supprimé dès cette année et le concours ITS voie B (niveau Bac+2/3) sera supprimé en 2021.
La formation ISE au cœur du dispositif Dès cette année, le RESA diversifie les voies d’accès au concours d’Ingénieur Statisticien Economiste (ISE), programme d’excellence qui devient ainsi la formation référence des écoles de statistique africaines. Les ISE seront désormais recrutés sur deux voies :
- le concours ISE traditionnel ouvert aux titulaires d’un Bac+3 dans les 4 écoles du réseau
- le concours ISE cycle long /AS*: ouvert en 2020 aux titulaires d’un Baccalauréat scientifique à l’ISSEA de Yaoundé, à l’ENSAE de Dakar et l'ENSEA d'Abidjan (l'ENSEA ouvre ce concours uniquement pour le recrutement AS).
Grâce à un cycle préparatoire intégré très sélectif, la filière ISE cycle long /AS permettra de recruter les meilleurs bacheliers scientifiques pour les amener à un diplôme d’ingénieur ou d’analyste statisticien, en garantissant ce niveau d’excellence propre au parcours ISE.
A terme, il s’agit bien d’enrichir la formation ISE pour former plus d’experts de haut niveau et répondre ainsi au besoin de recrutement de ces profils très attendus sur le marché.
Un nouveau diplôme : Analyste Statisticien (AS) La formation au niveau L (BAC + 3) dans les ESA donnera désormais accès au diplôme d’Analyste Statisticien. Cette formation dure 3 ans et est accessible à partir du concours ISE cycle long / AS. Les candidats devront préciser dès leur inscription à ce concours leur ordre de préférence entre les deux parcours proposés.
La cataracte est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence.
Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine, ce qui explique que la vision se brouille. Le mot cataracte a été choisi pour décrire cette impression de regarder à travers une chute d’eau (du latin cataracta, qui signifie chute d’eau). Le cristallin joue le même rôle que la lentille de l’objectif d’un appareil photographique : faire la mise au point de l’image selon la distance de l’objet observé. Le cristallin y parvient en se déformant pour changer sa courbure.
Le plus souvent, la cataracte se forme lentement, avec le vieillissement. Avec le temps, la structure du cristallin change. On ne sait pas exactement pourquoi, mais selon la principale hypothèse, les protéines du cristallin seraient altérées par les radicaux libres, des substances produites naturellement par l’organisme et qui contribuent au vieillissement. Les radicaux libres sont en partie neutralisés par les antioxydants, tirés principalement des fruits et légumes consommés.
La cataracte représente la 3e cause de cécité au Canada. Les principales causes de cécité - la dégénérescence maculaire, le glaucome et la cataracte - surviennent habituellement avec le vieillissement.
Qui est touché?
À partir de 65 ans, la majorité des personnes ont un début de cataracte. L'opacification du cristallin n'occasionne pas de gêne visuelle importante si elle se fait dans les couches périphériques du cristallin.
Après l’âge de 75 ans, les deux tiers des Américains ont une cataracte suffisamment avancée pour qu’elle nuise à leur vision. La perte de vision tend à s’aggraver avec l'âge. La cataracte touche autant les hommes que les femmes.
Types
On distingue plusieurs formes de cataractes, dont voici les principales.
La cataracte sénile. La majorité des cataractes surviennent chez les personnes âgées. Le processus normal de vieillissement peut entraîner le durcissement et l’opacification du cristallin. La cataracte liée à l’âge touche souvent un oeil plus que l’autre.
La cataracte secondaire. Certaines maladies (surtout le diabète, s’il est mal contrôlé), la prise de certains médicaments (par exemple, la cortisone prise par voie orale) ou l’exposition à de fortes doses de radiation peuvent être la cause de cataracte. En outre, le fait d’avoir subi une chirurgie à l’oeil ou d’avoir certains problèmes oculaires (comme une forte myopie, un glaucome ou un décollement de la rétine) rend plus à risque de cataracte.
La cataracte traumatique. Elle se produit à la suite d’une blessure à l'oeil qui endommage le cristallin : un coup, une coupure, l’exposition à une chaleur intense, une brûlure chimique, etc.
La cataracte chez l’enfant. La cataracte peut se manifester dès la naissance, mais cela est rare. Elle peut accompagner une maladie congénitale (par exemple, la trisomie 21) ou résulter d'une maladie infectieuse de la mère transmise au foetus durant la grossesse, comme la rubéole, la toxoplasmose, l’herpès génital ou la syphilis.
Évolution
Lorsque l’acuité visuelle baisse au point de restreindre considérablement les activités quotidiennes, c’est un signe possible de cataracte. Généralement, cette baisse de la vision se produit lentement, sur plusieurs années. Cependant, il arrive parfois qu’elle se manifeste plus rapidement (en quelques mois).
Quand la cataracte est plus évoluée, la pupille n’apparaît plus noire, mais plutôt grise ou d’un blanc laiteux. À un stade avancé, la vision peut se limiter à la perception de la lumière.
Quand consulter?
La cataracte est habituellement détectée durant un examen de la vue par un ophtalmologiste. Tout changement de la qualité de la vision devrait inciter à consulter un ophtalmologiste.
En côte d’ivoire, après l’obtention du baccalauréat, l’orientation devient un autre problème
Le constat est que généralement les nouveaux détenteurs du BAC ne savent pas exactement quelles sont les filières à choisir pour poursuivre leurs études supérieures. Parce qu’ils n’ont pas suffisamment d’informations disponibles sur les Universités ou Grandes écoles Ivoiriennes. Ainsi, certains se retrouvent souvent dans des filières dont ils ignorent complètement et qui ne répondent pas à leurs besoins ou attentes. Il y a d’autres qui ne savent pas quelle filière choisir et pourquoi la choisir. Alors, pour une meilleure orientation après le BAC en Côte d’Ivoire, nous proposons des techniques simples à appliquer.
Il faut définir ses objectifs d’étude
Pour ce faire, il faut se demander qu’est-ce que je veux devenir plus tard ou dans quel secteur ou domaine voudrais-je travailler après mes études ?
Quelles sont mes forces et faiblesses (ma capacité de faire, mes compétences, ma facilité d’adaptation ou d’apprentissage, mes manquements etc.) par rapport à cette filière que je veux choisir.
Ensuite, évaluer les opportunités de ce domaine en fonction du marché d’emploi sans toutefois omettre les menaces probables qui pourraient servir de blocage.
Il faut absolument tenir compte de ce que vous aimez faire et qui vous passionne avant de choisir votre filière de formation. Un conseil, ne choisissez jamais une filière parce que le voisin en a choisie.
Se renseigner auprès des devanciers
Il y a forcément quelqu’un qui a fait ou qui fait déjà ce que nous voulons faire. Il faut donc les approcher pour avoir des informations concrètes sur notre filière.
Par exemple, la durée de la formation, l’évolution, la qualité des cours dispensés, les difficultés s’y afférentes, les débouchés réels sur le marché Ivoirien, etc.
Ces informations vous permettront d’avoir une idée claire et globale sur votre filière afin de vous y préparer psychologiquement.
Sélectionner les universités ou grandes écoles selon vos objectifs
Il ne faut pas choisir l’Université ou la grande école de façon hasardeuse. Il faut tenir compte de ses moyens financiers, de la situation géographique, de la réputation de l’école, de la disponibilité effective de notre filière dans ces universités ou grandes écoles qu’on aura choisies.
Chercher les informations sur les différentes filières disponibles
Il est très important d’avoir une vision plus large sur l’ensemble des filières disponibles dans les universités et grandes écoles en fonction de sa série du BAC (Sciences ou littérature). Cela permet de se préparer en conséquence en cas de mauvaise orientation puisqu’on a déjà une notion anticipée sur filières.
Que faire en cas de mauvaise orientation de la part de l’etat
Le plus souvent, il arrive qu’on soit orienté dans une filière qu’on n’a pas choisie. D’ailleurs même, le phénomène est très récurrent au niveau de l’orientation en Côte d’Ivoire.
Dans ce cas de figure, il faut entamer une procédure de réorientation le plus tôt possible. Maintenant, si cela n’aboutit pas, il vous faudra prendre assez de courage pour continuer dans la filière où vous avez été orienté.
Apprenez à l’aimer sans trop vous plaindre pour vous faire des blocages dans la tête. N’oubliez pas que souvent, c’est en mangeant que l’appétit vient.
Et après, vous pourriez au besoin après votre BTS ou Licence, faire une équivalence pour rejoindre votre filière de rêve.
Votre formation académique ou universitaire détermine à 80% ce que vous allez devenir plus tard. Alors, prenez le temps de bien préparer votre orientation après le BAC en Côte d’Ivoire.