Une surface imperméabilisée (comme une friche industrielle), des terrains caillouteux (non mécanisables), ou infestés de ravageurs (nématodes) « deviennent productifs ».
Les substrats utilisés dans les systèmes hydroponiques (quand il y en a ) sont réutilisables après désinfection.
Vous en avez assez de jouer les sherpas à chaque fois que vous démarrez (et finnissez) une culture en terre?
L’hydroponie est pour vous ! Vos vertèbres vous remercierons.
On considère que les systèmes hydroponiques permettent de réaliser 75% à 90 d’économie en eau par rapport à un arrosage traditionnel par aspersion.
Les cultures maraichères hydroponiques demandent 90% d’eau en moins qu’une culture de plein champ.
L’économie en engrais dépend du système utilisé: les solutions nutritives qui ont alimenté les cultures,( appellées effluents) sont de plus en plus recyclés. Ils subissent des traitements (stérilisation chimique/physique et rectifications en engrais) avant d’être réintroduit dans les réservoirs de solutions nutritives. Ce recyclage permet de limiter les transferts de polluants vers le milieu naturel.
Certaines expériences ont également montré l’augmentation de la teneur en principe actifs chez des plants médicinales et en protéines chez les légumes cultivées en hydroponie.
De plus, les plantes qui poussent en hydroponique sont généralement saines, vigoureuse et sont donc moins souvent traitée. Conséquences ils y a moins de résidus de pesticides (insecticies, fongicides, l’utilisation d’herbicide est inutile car les plantes ne sont pas en concurrence avec des plantes adventices)
Les légumes ne sont pas en contact avec la terre, donc il ne présentent pas de salissures et sont plus brillant. Le lavage des légumes après récolte et avant commercialisation/consommation est limité…Economie d’eau…
Enfin, les cultures hydroponiques sont l’objet de toutes les curiosités, en particulier des enfants: C’est un moyen ludique de faire découvrir le monde végétale: .
Ces enchevêtrements de racines qui dansent avec les bulles d’un système d’aquiculture ne laissent personne indifférents.
Ces pains de laines de roches usagés sont désormais renvoyés à l’usine de fabrication où ils sont refondu.
Certains exploitants déchiquettent la laine de roche et l’incorporent dans leurs champs.
Dans un système hydroponique, un lot de plantes de la même variété bénéficie de facteurs environnementaux(Température, humidité, éclairement, substrat, etc.), d’une fertilisation identiques. Rien de comparable à une culture en pleine terre dont des conditions climatiques, la nature du sol, même à l’échelle d’une parcelle, font varier les qualités organoleptiques d’une récolte.
C’est la fameuse la notion de terroir…
Mais cela signifie pas pour autant que la qualité générale des légumes cultivés en hydroponie est inférieure, il n’y a aucune différences entre les paramètres mesurables de la qualité. (poids, teneur en eau, vitamines, minéraux).
Les systèmes hydroponiques actifs(où l’eau circule grâce à une pompe) demande de l’énergie pour fonctionner.
Une panne de la pompe, du programmateur d’arrosage, une coupure du courant prolongée peut, selon le système utilisés, ruiner votre culture en quelques heures.
Pour résoudre ce problème de sécurité d’approvisionnement en électricité, les fabricants développent des systèmes hydroponiques alimentés par des panneaux photovoltaïques (énergie solaire.) Grâce à ce mode d’énergie, les cultures hydroponiques pourront s’installer dans les endroits isolées et devenir autonome d’un point de vue énergétiques.
source : http://hydroponie.fr/
Peu connue du grand public, l’hydroponie fait partie des techniques agricoles les plus anciennes pour produire des légumes hors saison. Malheureusement, ni le temps ni l’évolution n’ont suffi à éradiquer les polémiques autour des exigences de ce mode de culture. Si vous n’en avez jamais entendu parler, nous vous expliquons tout sur cette technique.
Cultiver les plantes hors du sol, c’est le principe de base de l’hydroponie. En effet, dans ce type de culture, le sol est remplacé par un substrat inerte dans lequel on fait pousser les plantes. Il y en a de différentes sortes à savoir :
Vu qu’il s’agit généralement pour la plupart d’éléments complètement dépourvus de substances nutritives, le substrat est irrigué avec une solution. Composée d’un mélange d’eau et d’engrais chimiques, celle-ci apporte aux plantes les sels minéraux et oligo-éléments nécessaires à leur croissance. Il s’agit notamment d’une concentration d’éléments tels que :
Pour rester active, la solution nutritive doit circuler. Pour ce faire, elle est pompée et recyclée régulièrement. De même, son niveau d’oxygénation doit faire l’objet d’une surveillance dans le but de maitriser son pH et son électro-conductivité. Ce sont ces deux éléments qui permettent d’estimer la teneur en sels minéraux et donc la survie des plantes cultivées en hydroponie. Quel est réellement l’intérêt d’un tel procédé ?
Si vous rêviez de récoltes de blé cultivé en hydroponie, c’est raté. La délicatesse du procédé le limite encore à la culture essentiellement des légumes, des fruits ainsi que des plantes aromatiques et décoratives à savoir :
Malheureusement, la production issue de l’hydroponie a peu de saveur en raison de l’absence du sol et du défaut d’exposition au soleil. De plus, les risques de perte de production en raison de contamination par les champignons et les bactéries sont plus élevés qu’en agriculture conventionnelle.
L’hydroponie n’est pas la plus écologique des cultures, car sa mise en œuvre sous serre implique des dépenses énergétiques considérables qui se cumulent aux rejets d’eau qui bousculent l’écosystème naturel.
Malgré tout, l’hydroponie a aussi son jardin vert. C’est en effet une culture qui est épargnée des aléas climatiques. Elle bannit le recours aux pesticides, herbicides, insecticides ou fongicides qui font polémique dans l’agriculture sur sol.
source: https://www.plantesplaisirspassions.com
Les méthodes de culture hors-sol, qui regroupent l’hydroponie, l’aquaponie et l’aéroponie, possèdent de nombreuses caractéristiques susceptibles de séduire agriculteurs, agronomes et consommateurs. Petit décryptage.
Il existe des formes d’horticulture qui, contrairement aux cultures en pleine terre, se pratiquent dans un milieu hors-sol. Ces techniques permettent la production de plantes à l’échelle domestique, mais peuvent également être utilisées pour la production commerciale. Elles s’adaptent à bon nombre de légumes (légumes feuilles, tomates, etc.), de fruits (essentiellement les fraises), d’herbes aromatiques et de plantes ornementales.
En hydroponie, les plantes se développent sur un substrat solide, neutre et inerte. Ce support peut être assuré par des matériaux tels que les billes d’argile, le sable ou encore la laine de roche. Une solution aqueuse enrichie en éléments nutritifs apporte l’eau, l’oxygène et les minéraux nécessaires à la croissance des plantes.
L’aéroponie se distingue de l’hydroponie par l’absence de substrat. La solution nutritive est pulvérisée en permanence, directement sur les racines.
Ces deux techniques ne nécessitent pas de vaste espace et l’infrastructure peut être légère (pots en géotextile, sacs, gouttières, etc.). Autant de caractéristiques qui leur permettent de s’insinuer dans les interstices de la ville, telles que les jardins, les toits, les balcons ou encore les façades.
Enfin, l’aquaponie désigne l’association entre l’hydroponie et l’aquaculture (élevage de poissons). Lorsqu’elles sont couplées, ces deux techniques deviennent complémentaires et permettent la création d’un cycle presque fermé permettant à la fois la production de poissons et de plantes.
Les techniques de culture hors-sol s’avèrent particulièrement intéressantes lorsque les terres cultivables sont polluées, comme c’est souvent le cas des sols urbains et périurbains. Elles peuvent également être utiles dans des zones géographiques où la terre n’est pas fertile ou simplement pas accessible.
De plus, ces techniques nécessitent considérablement moins d’eau que les cultures en pleine terre, permettant de préserver cette précieuse ressource. L’installation de tels systèmes peut ainsi être envisagée dans des régions où l’accès à l’eau est limité.
Un troisième avantage non négligeable est la supériorité en termes de rendement par rapport à l’agriculture traditionnelle. Selon la FAO, le rendement végétal des cultures hors-sol est augmenté de 20 à 25% par rapport aux cultures classiques, notamment car ces systèmes confinent les racines dans des espaces plus réduits, permettant d’augmenter le nombre de plantes cultivées pour une même surface.
source: www.fondation-louisbonduelle.org
Intitulé: MACHINISTES
Nombre de poste: 500
Lieu de travail: ABIDJAN
Date de clôture: 01/02/2021
Diplôme: PERMIS BCDE
Type de contrat: CDI
Niveau d’études: 3EME
Expérience professionnelle: 2 ANS
Sexe:
Description:
APPLIQUER DFES CONSIGNES D’EXPLOITRATION; EFFECTUER LES CONTROLES DE SECURITE DANS LE CADRE DU TRANSPORT; CONDUIRE ET MANOEUVRER EN SECURITE TOUS TYPES DE VEHICULE DE TRANSPORT URBAIN ADMIS A LA SOTRA;
Pour postuler à ce poste veuillez visiter agenceemploijeunes.ci.
La banque ivoirienne NSIA a annoncé lundi la « fermeture définitive » de Diamond Bank Côte d’Ivoire (rachetée en 2017) dont les agences seront fermées à partir de mardi, dans une note.
« Toutes les agences Diamond Bank CI seront fermées à la clientèle à compter du mardi 12 janvier 2021 à 14H00 », a informé NSIA, annonçant par la même occasion la fermeture de ses agences vendredi et samedi, en raison des « travaux techniques » liés à la « reprise des données clientèle » de la filiale du groupe nigérian Diamond.
Ainsi, « les traitements des remises chèques et effets reçus pour encaissement sur les autres banques seront suspendus à compter (de) lundi », de même que « les paiements de valeur (chèques et effets) en provenance des autres banques ».
En ce qui concerne les opérations interbancaires, les retraits « sur les réseaux GIM-UEMOA et VISA restent possibles durant la période des travaux excepté durant la journée du mardi » prochain, mais « aucun virement (…) en provenance ou à destination des autres banques ne sera saisi à compter » de cette date, a précisé NSIA, ajoutant que « les nouveaux moyens de paiements (cartes bancaires et chéquiers) seront distribués post -bascule au sein des nouvelles agences d’affectation ».
La reprise du service est prévue « à partir du lundi 18 janvier 2021, dans l’ensemble du réseau d’agences NSIA Banque Côte d’Ivoire ».
Le Directeur Général de l'Ecole Normale Supérieure d'Abidjan communique :
Les Concours Directs d'entrée à l'Ecole Normale Supérieure d'Abidjan, au titre de l'année 2021 sont ouverts dans les emplois suivants :
Les pré-inscriptions en ligne se font sur le site : www.ensabidjan.ci du 11 Janvier 2020 au 31 Mars 2021.
Pour les informations complémentaires consulter :
Pour plus d'information: https://www.ens.laatech.com/2021/
Si nous emmagasinons des souvenirs, en établissant constamment des liens, nous protégerons notre cerveau contre la vieillesse prématurée. L'activité physique est également fondamentale, tout comme l'alimentation et une gestion appropriée de nos émotions.
Améliorer nos capacités cognitives nous permettra aussi de réduire nos inquiétudes concernant les petits oublis, la sensation d’avoir quelque chose sur le bout de la langue, des détails qui ont de l’importance dans le quotidien. Prenez donc note de nos conseils pour prendre soin de votre cerveau.
Le cerveau est une machine parfaite. Il est beaucoup plus qu’un ensemble de neurones et de cellules gliales.
Il renferme un précieux trésor composé d’expériences vécues et de souvenirs qui déterminent en grande partie notre personnalité. C’est comme un coffre où l’on peut placer chaque jour de nouvelles choses qui le cultivent et qui le feront rester en bonne santé.
Prendre soin de votre cerveau requiert la connaissance de certaines pratiques qu’il faut appliquer quotidiennement? Des habitudes alimentaires et des comportements grâce auxquels la matière grise peut conserver un état optimal. Et ainsi prévenir, ou du moins retarder, l’apparition de certaines maladies.
Notre style de vie permet parfois d’éviter bien des maux. Le stress, l’hypertension, le cholestérol, l’obésité, etc., donnent lieu à des accidents neuro-vasculaires. Mais aussi à de simples céphalées causées par un excès de stress et d’anxiété. Voilà pourquoi nous devons veiller à mener un style de vie adéquat !
Tout ce que l’on a vécu, ressenti et même souffert fait partie de notre « magasin cérébral ». Ce sont les souvenirs qui bâtissent le cerveau en lui apportant les fondations sur lesquelles il peut se construire.
Dans ces souvenir, le cerveau peut puiser des émotions et apprendre. Et ainsi être capable de prendre des décisions en se basant sur ce qu’il a déjà vécu. Voilà ce que l’on appelle la réserve cognitive.
Plus elle est grande, plus le cerveau est protégé face au vieillissement prématuré. en effet, cela favorise la création de nouvelles connexions cérébrales qui renforcent la matière neuronale. Cela renforce la protection face à d’éventuelles maladies.
D’où l’importance d’expérimenter et d’apprendre de nouvelles choses tous les jours !
Le cerveau est un organe qui demande beaucoup d’énergie. En fait, il consomme à lui seul de 20 à 30% des calories consommées. Mais il faut éviter de consommer trop de graisses, et encore moins d’aliments industriels.
A la longue ils rendent difficile l’entretient d’une bonne santé cérébrale. Les nutritionnistes conseillent donc la consommation des éléments suivants prendre soin de votre cerveau. Vous pourrez les trouver dans les aliments que nous indiquons :
Certaines études affirment que l’activité physique prévient ou retarde l’apparition de maladies comme l’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
Il suffit juste de marcher une heure par jour, de faire du vélo, de pratiquer de la natation ou de faire une activité quelconque quotidiennement pour améliorer les connexions entre ses neurones et prendre soin de votre cerveau.
Savez-vous quel est l’un des pires ennemis de la santé cérébrale ? Il s’agit du stress. Notre style de vie, nos obligations quotidiennes, l’anxiété, etc. nous font accumuler des toxines. Ce qui empêche le bon fonctionnement du cerveau et entraîne l’oxydation des tissus.
À la longue, le cerveau vieillit prématurément. D’où l’importance de considérer les choses avec calme, de donner de la priorité aux pensées positives et de voir les choses d’une nouvelle perspective, avec plus de sérénité, afin de préserver sa santé physique et mentale.
Être entouré d’amis et de membres de la famille qui nous apportent leur expérience, leur réconfort, du dialogue et du courage nous aide à avoir un plus grand intérêt pour la vie. Notre cerveau se nourrit aussi de ces expériences qui le rendent plus fort et plus puissant, ce qui l’aide à rester jeune et en forme !
Le repos est un besoin fondamental pour le corps et pour le cerveau. Ce dernier en a particulièrement besoin pour réaliser ses fonctions, comme l’organisation et le stockage des souvenirs et des expériences vécues.
Le cerveau est très actif pendant la nuit, mais ne réalise correctement ses fonctions que si nous sommes plongés dans un sommeil profond.
En plus de l’exercice physique, le cerveau a besoin de réaliser sa propre activité. Et de faire face à ses propres défis quotidiens qui graissent positivement ses engrenages et l’aident à rester jeune et en bon fonctionnement.
On peut jouer aux échecs avec un ami ou un membre de la famille, faire des mots croisés ou des sudokus, lire un livre, dessiner… Pourquoi ne pas commencer à tenir un journal intime et exprimer ainsi les expériences vécues au long de la journée ?
Ce sont ces petits défis qui permettent de prendre soin de votre cerveau. N’hésitez pas à les essayer !
Pour stimuler sa mémoire, il faut d’abord un cerveau en forme. Impossible de faire fonctionner nos neurones sans leur apporter le carburant nécessaire. Cela impose une bonne hygiène de vie.
Il est recomandé de manger du poisson au moins deux fois par semaine, de préférence du saumon, des sardines et du maquereau. Ces poissons gras sont riches en oméga 3 à longue chaîne, notamment l’EPA et le DHA.
« Un taux élevé d’EPA dans le plasma sanguin est associé à un moindre risque de maladie d’Alzheimer et de dépression. L’EPA aurait un effet anti-inflammatoire, tandis que le DHA est le principal composant lipidique des neurones », explique le Dr Pascale Barberger-Gateau, épidémiologiste à l’Inserm.
Le poisson contient, par ailleurs, du sélénium, un antioxydant, et de la vitamine D, qui pourraient aussi contribuer à maintenir nos “cellules grises” en forme. Leur effet sera multiplié si l’on consomme le poisson accompagné de fruits et de légumes naturellement riches en nutriments antioxydants (vitamines C, caroténoïdes, polyphénols).
Le glucose est le principal carburant du cerveau. Il vaut mieux privilégier les sucres lents (céréales, pain complet…) qui libèrent dans le sang une dose progressive.
Le diabète, le cholestérol et l’hypertension artérielle comptent parmi les pires ennemis du cerveau. Ils ont un impact délétère sur les vaisseaux sanguins. Or un cerveau, dans lequel la circulation sanguine se fait mal, ne peut pas donner sa pleine mesure. Raison de plus pour consommer des légumes verts, riches en vitamines du groupe B. Celles-ci font baisser le taux d’homocystéine dans le sang, un acide aminé dont l’élévation est toxique pour les neurones et le système cardiovasculaire.
Les émotions renforcent notre mémoire. « Elles sont un facteur-clé de la réactivation de nos souvenirs, confirme Pascale Gisquet, neurobiologiste au CNRS. Dans le cerveau, les émotions sont traitées par l’amygdale, une zone où se renforce le stockage des informations.
Lorsqu’un souvenir est rattaché à une “étiquette” émotionnelle, on s’en souvient mieux. » L’effet est le même que l’émotion soit douce ou amère. Beaucoup de gens se souviennent très précisément de ce qu’ils faisaient lorsqu’ils ont appris l’effondrement du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
Mais si les émotions nous aident à mémoriser, il arrive parfois que le mécanisme s’emballe. Ainsi, les victimes de stress post-traumatique (après un viol, un attentat…) sont hantées par des images violentes qui tournent en boucle dans leur tête. De même, il arrive qu’une émotion trop intense bloque totalement les souvenirs, provoquant une amnésie traumatique. « L’actrice Annie Duperey a raconté dans un livre comment le souvenir du décès de ses parents, auquel elle a assisté, lui est revenu par bribes après des années d’amnésie », ajoute Pascale Gisquet.
Un stress chronique perturbe le fonctionnement du cerveau. L’imagerie cérébrale montre que chez les personnes déprimées ou anxieuses, l’hippocampe (aire cérébrale dédiée à la mémoire) est atrophié. De même en cas de dépression, le cortex préfrontal (zone de la planification et de la prise de décision) tourne au ralenti. Les médicaments aident à sortir de cet état. Tous les antidépresseurs augmentent les taux des molécules chimiques (neuromédiateurs) qui facilitent le dialogue entre les neurones. Peu à peu, les facultés cognitives se rétablissent. Parmi les anxiolytiques, seules les benzodiazépines peuvent perturber la mémoire, mais de manière transitoire.
Pendant le sommeil, le cerveau consoliderait les connaissances acquises dans la journée. Ainsi, l’hippocampe pourrait transférer les informations nouvelles vers d’autres aires cérébrales, afin qu’elles soient stockées à long terme. En toute logique, le manque de sommeil perturbe cette belle mécanique.
L’activité physique augmente la production des facteurs de croissance qui nourrissent les neurones. Parallèlement, la densité des vaisseaux sanguins augmente dans le cerveau, ce qui lui assure un bon apport en oxygène. Ainsi, des études ont montré que les personnes actives physiquement toute leur vie perdent moins de tissu cérébral à un âge avancé et leurs performances cognitives sont meilleures. Au final, l’activité physique pourrait retarder l’apparition d’une maladie d’Alzheimer. Mais cela reste à confirmer.
Le cerveau donne sa pleine mesure quand il est confronté à de nouveaux problèmes et qu’il doit s’adapter. Il est essentiel de ne jamais arrêter d’apprendre. Faire les devoirs avec ses enfants est, par exemple, un bon moyen de mobiliser vos méninges, tout en révisant vos connaissances. Mais vous pouvez aussi prendre des cours du soir, apprendre une nouvelle langue, voyager…
source : https://www.santemagazine.fr/
On appelle appendicite une inflammation soudaine ou un gonflement de l'appendice. L'appendice est une structure en forme de tube qui part de l'endroit où le gros intestin (le côlon) commence. Il est de la taille d'un crayon et est généralement long d'environ 10 cm (4 pouces).
Pendant de nombreuses années, les scientifiques n'étaient pas certains de la fonction de l'appendice dans l'organisme. Nous savons maintenant qu'il contribue à la fabrication des immunoglobulines, substances qui font partie du système immunitaire. Les immunoglobulines sont fabriquées dans de nombreuses parties du corps. Ainsi, l'ablation de l'appendice ne semble pas engendrer de problèmes du système immunitaire.
De nos jours, l'appendicite est rarement fatale, grâce à l'utilisation d'antibiotiques et à une intervention chirurgicale sans risque. Cette affection touche 1 personne sur 15 et frappe plus souvent les hommes que les femmes. Elle survient plus généralement entre 10 et 30 ans, et les jeunes enfants ne sont presque jamais touchés. En outre, comme la probabilité d’une appendicite diminue avec l’âge, les personnes plus âgées n’en sont presque jamais atteintes.
L'inflammation de l'appendice est généralement le résultat d'une obstruction, provoquant une infection. L'une des extrémités de l'appendice est ouverte à l'endroit où elle rejoint le gros intestin. L'appendicite peut survenir lorsque l'appendice est obstrué par une masse dure de fèces ou par un corps étranger se trouvant dans l'intestin. Cette obstruction peut directement provoquer l'inflammation de l'appendice et peut favoriser une infection bactérienne.
Une obstruction peut aussi survenir si les ganglions de l'appendice gonflent. Des causes moins courantes d'obstruction sont les pépins et les graines de fruits et légumes, les vers intestinaux et l'épaississement du baryum causé par une exposition antérieure à des rayons X.
En ce qui concerne les personnes aînés, l'appendicite est parfois provoquée par une tumeur (cancer) au colon.
Les symptômes précoces d'appendicite aiguë peuvent être :
Cette liste résume les « symptômes classiques » qui sont courants chez les adolescents et les jeunes adultes. Pour les plus jeunes enfants, la douleur est moins localisée et il peut ne pas y avoir de points sensibles. Chez les adultes plus âgés, il y a généralement moins de douleur.
Les symptômes d'une appendicite plus avancée comprennent :
Ces derniers sont tous deux des signes de la propagation de l'inflammation à la cavité abdominale (le péritoine). Sans traitement, l'appendicite passera des symptômes bénins aux symptômes sévères. Lorsque l'infection atteint ce stade, elle est appelée péritonite. Celle-ci peut être fatale, un médecin doit donc être consulté immédiatement.
Durant les 24 premières heures qui suivent l’apparition des symptômes, une inflammation se produit dans environ 90 % des cas. Chez certains patients, l’inflammation s’accompagne d’une nécrose (« mort des tissus ») de l’appendice, ce qui augmente le risque de perforation de cet organe.
Le danger le plus important de l'appendicite est la rupture ou la perforation de l'appendice. Tous les agents inflammatoires et les bactéries se trouvant dans l'appendice se déversent dans la cavité abdominale, provoquant une péritonite aiguë. Il peut y avoir parfois une péritonite bénigne avant même que l'appendice ne se rompe.
Parfois, une masse de tissu cicatriciel forme un abcès autour de l'appendice. En quelque sorte, cet abcès réduit le risque, car il isole l'abdomen du pus nocif qui se trouve à l'intérieur de l'appendice. Cependant, il tend à compliquer l'intervention chirurgicale, qui nécessite alors souvent deux opérations.
Si vous pensez avoir une appendicite, consultez immédiatement un médecin. En cas de constipation, les laxatifs doivent être évités, car ils peuvent provoquer une rupture instantanée.
L'appendicite est généralement diagnostiquée lors d'un examen clinique, par un médecin. Le médecin effectuera un nombre de tests qui pourront également donner des informations sur l'étendue et la localisation de l'inflammation. Après un examen physique, une analyse de sang peut être effectuée pour rechercher une infection. Le médecin peut aussi prélever un échantillon d'urine pour éliminer l'hypothèse d'une infection de l'appareil urinaire, les symptômes d'une telle infection pouvant être similaires à ceux de l'appendicite.
Parfois, on a recours à une échographie pour aider à déterminer le diagnostic. De temps en temps, une tomodensitométrie de l'abdomen est nécessaire pour les personnes lorsque les autres examens ne donnent pas des résultats définitifs.
Les autres affections qui peuvent être confondues avec l'appendicite comprennent les colites, la maladie de Crohn, les gastrites, les gastro-entérites, la grossesse tubaire et des problèmes ovariens.
L'intervention chirurgicale est l'unique traitement des appendicites aiguës. On enlève souvent l'appendice (appendicectomie) dans les heures qui suivent le diagnostic. L'appendicectomie est une intervention chirurgicale assez simple même si l'appendice est déjà rompu. On donnera des antibiotiques avant l'intervention chirurgicale, et parfois après, au cas où des bactéries s'introduiraient dans l'abdomen pendant l'opération.
Certains chirurgiens effectuent une forme moins invasive d'appendicectomie, appelée appendicectomie laparoscopique par laquelle l'appendice est retiré par l'entremise d'un petit tube, ce qui laisse une très petite cicatrice.
Selon le type d'intervention, certaines personnes peuvent quitter leur lit le jour même de l'opération. Dans la plupart des cas, l'incision chirurgicale guérira en l'espace de quelques jours ou d'une semaine.
source : https://ressourcessante.salutbonjour.ca/condition/getcondition/appendicite