Il a raté de peu Napoléon lors de son exil à Sainte-Hélène, entre 1815 et 1821, il a posé il y a plus d’un siècle avec des prisonniers Boers et défie les lois de la nature : à 185 ans au moins, Jonathan la tortue est sans doute le plus vieil animal terrestre vivant et l’une des attractions de cette île de l’Atlantique.
« Mon coeur, comment vas-tu ? », lui demande Catherine Man, sa vétérinaire, lors de sa visite hebdomadaire.
Sur les pelouses de Plantation, la demeure géorgienne du gouverneur de l’île de Sainte-Hélène où il réside, Jonathan lui tend son cou, long et fripé. La jeune femme s’empresse de le caresser.
« C’est mon VIP, mon patient le plus important », raconte Catherine Man, seule vétérinaire de ce minuscule territoire britannique isolé, situé à mi-chemin entre l’Afrique et l’Amérique du Sud.
Jonathan, la tortue géante, est une « institution » et probablement l’habitant le plus connu de cette île de 4500 âmes.
Il figure sur les pièces de 5 cents et les tampons d’immigration de Sainte-Hélène.
Son statut d’attraction touristique lui vaut un traitement de faveur : ce sont les cuisines du gouverneur de l’île qui lui concoctent ses repas. Carottes, laitue, concombres, pommes et poires.
« Il a probablement des fruits et légumes de meilleure qualité que les habitants de l’île », où l’essentiel de la nourriture est importée par bateau, plaisante Catherine Man.
Les circonstances de l’arrivée à Sainte-Hélène de cette tortue géante originaire des Seychelles restent un mystère. Mais une chose est sûre, Jonathan a depuis longtemps dépassé sa « date d’expiration », qui est d’environ 150 ans, selon Catherine Man.
Un mode de vie « no stress »
Le secret de sa longévité ? « Les reptiles ont un métabolisme lent, ils respirent lentement, prennent leur temps pour manger, guérir… et vieillir », explique la vétérinaire franco-anglaise.
En plus, Jonathan « a un mode vie extrêmement détendu, avec très peu de stress. Il passe son temps sur les pelouses » de Plantation face à l’océan Atlantique « et peut-être que son caractère tranquille n’est pas pour rien dans sa longévité ».
Le centenaire est aveugle, a perdu de son odorat, mais son ouïe reste intacte et il aime toujours les « ladies », assure, espiègle, la gouverneure de Sainte-Hélène, Lisa Phillips.
« Je l’entends régulièrement sur la pelouse batifoler avec Emma (une femelle tortue). Mais je dois les surveiller quand ils passent à l’action parce que les tortues peuvent se retourner sur le dos et ne plus se relever. Ce n’était pas dans le descriptif de mon poste ! »
Il y a des années, Jonathan aimait se faufiler, à l’heure du thé, sous les tables installées dans les somptueux jardins de Plantation. « On voyait alors une table avancer avec des boissons dessus », raconte la gouverneure à l’AFP.
Quand Jonathan tirera sa révérence, le plan « Operation go slow » (Opération on y va lentement) sera activé. Sa carapace sera conservée et exposée. Sa nécrologie est déjà prête.
Source: https://www.ledevoir.com/
Près de 190 ans et toutes ses dents. Voici Jonathan, le doyen des animaux terrestres qui, malgré son âge avancé, semble avoir le secret de la jeunesse éternelle. Cette tortue des Seychelles, âgée de 187 printemps, est en effet le plus vieil animal encore vivant se déplaçant sur Terre.
Né au cours de l’année 1832, il a traversé les époques sans véritablement se préoccuper du monde qui l’entoure et mène aujourd’hui une existence tranquille sur l’île de Sainte-Hélène, située dans l'Atlantique sud, lieu où l’Empereur Napoléon s’est éteint en exil en 1821, soit… 11 ans seulement avant la naissance de notre cher ami écaillé.
« Jonathan est une icône ici (…) C’est un vieil « homme » qui a tout vu »
Jonathan y est arrivé au début des années 1880 et y coule désormais des jours heureux, en se prélassant au quotidien dans le jardin du manoir du gouverneur. C’est sur cette propriété gigantesque qu’il profite en effet de l’herbe et des (lentes) promenades matinales au milieu de ses amies tortues dont la plus jeune n’est âgée « que » de… 80 ans.
Devenue un véritable symbole sur l’île, au point de figurer au dos de la pièce de 5 cents, la tortue est une véritable célébrité locale comme l’explique Teeny Lucy, présidente de la SPCA locale.
« Jonathan est une icône ici (…) C’est un vieil ‘homme’ qui a tout vu. Il a débarqué à Sainte-Hélène en 1882 (…) il a vu des générations de gens aller et venir. », explique-t-elle ainsi.
« Étant le plus vieil animal terrestre du monde, il a un statut presque royal ici (…) Nous l'aimons tous beaucoup. », ajoute-t-elle.
Probablement aveugle et ayant longtemps souffert d’un régime alimentaire pas adapté à ses besoins, Jonathan est pourtant en très bonne santé aujourd’hui, malgré son âge avancé. Et avec toute une équipe de vétérinaires à son chevet, il peut désormais envisager ses vieux jours avec sérénité et pourquoi pas atteindre le cap des 200 ans. Pour rappel, selon le Livre Guinness des Records, la tortue la plus vieille de l'histoire était âgée de 189 ans lors de son décès, constaté en 1965 sur l'archipel des Tonga.
Un âge incroyable mais qui est encore très loin du record absolu pour un animal (Terre et mer confondues), lequel appartient toujours à une palourde (mollusque marin) surnommée Ming, qui avait été tuée par erreur par des scientifiques en 2006, alors qu'elle était âgée de... 507 ans.
Découvrez Jonathan à travers cette série de très belles photographies :
Source: https://www.demotivateur.fr/
Le 24 juin 2020 à Abidjan, à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, annonçait la prorogation de la période transitoire de validité des Cartes Nationales d’Identité (CNI) au 30 juin 2021.
« Le Conseil des ministres a décidé de proroger la période de validité des Cartes Nationales d’Identité arrivant à expiration le 30 juin 2020, aux termes du décret N° 2019-590 du 03 Juillet 2019, jusqu’au 30 juin 2021, soit d’un délai supplémentaire de douze mois », a annoncé Sidi Tiémoko Touré.
Conduite par le Premier Ministre, Patrick Achi, Chef du gouvernement, la nouvelle équipe gouvernementale comprend 41 membres. L’équipe précédente comptait 47 membres, dont six secrétaires d’Etat.
Le nouveau gouvernement consacre l’entrée de 13 nouvelles personnalités et le départ de 18 autres. Il s’enrichit également de la présence de huit femmes et de trois ministres d’Etat. Ainsi, Téné Birahima Ouattara, ministre chargé des Affaires présidentielles est nommé ministre d’Etat, ministre de la Défense. Anciennement ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Kamissoko Camara est nommée ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Kobenan Kouassi Adjoumani est quant à lui nommé ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
On note, par ailleurs, le changement de dénomination de certains départements ministériels.
Ci-après la liste du nouveau gouvernement: pdf NOUVEAU GOUVERNEMENT.pdf (1.51 MB)
Le champ d’intervention des managers et des dirigeants d’entreprise s’est considérablement étendu ces dernières années.
Ils doivent être capables de maîtriser plusieurs domaines : stratégie, gestion du temps, commerce, management, ressources humaines, communication…
L’efficacité et l’efficience du dirigeant se situent dans sa capacité à guider et emmener son équipe vers la réalisation du projet d’entreprise.
Ainsi, l’équipe devra :
L’ensemble de ces missions et responsabilités laisse peu de temps aux dirigeant pour avoir une vision et établir une stratégie à moyen et long terme. C’est pourtant une nécessité pour la réussite de l’entreprise, notamment les TPE et PME qui ont besoin d’un cap clair pour éviter de se disperser.
Souvent (trop) seuls à la barre pour réaliser leur mission, les dirigeants doivent se laisser le temps de la réflexion sur les processus, leur mise en œuvre et l’analyse des résultats. L’efficience, ou la capacité à aller à l’essentiel, devient une qualité indispensable.
Comment faire le tri entre les tâches incontournables à réaliser et les autres ? Il existe pour cela de nombreux outils dont la loi de Pareto qui, lorsqu’elle est bien utilisée peut aider le dirigeant à aller à l’essentiel de manière simple et rapide.
Le blog du dirigeant vous propose de découvrir son intérêt en quatre questions.
Le principe (ou loi) de Pareto est un outil d’analyse, né des observations empiriques de l’économiste Vilfredo Pareto et au qualiticien Joseph Moses Juran qui diffuseront cette notion dès 1954.
«Le principe de Pareto est une méthode générale permettant de séparer un quelconque agrégat en deux parties : les problèmes vitaux et les problèmes plus secondaires — dans tous les cas, l’application du principe de Pareto permet d’identifier les propriétés des problèmes stratégiques et de les séparer ».
Pour Juran, ce principe a valeur « universelle » : « Le fait que les problèmes managériaux présentent de manière générale les mêmes propriétés, font considérer le principe de Pareto comme un outil universel d’analyse. »
Le principe de Pareto, aussi appelé principe des 80/20 ou loi des 80/20, décrit une règle selon laquelle environ 80 % des effets sont le produit de 20 % des causes. Pour donner un exemple concret, on utilise 20% de notre garde robe pendant 80% du temps, ou encore 20% des maladies prennent 80% du temps aux médecins généralistes, …
Bien cela puisse paraître surprenant, le principe s’applique à de nombreuses situations de gestion, management, réflexion stratégique et peut vous aider à analyser une situation ce qui vous amènera naturellement à améliorer votre efficience et votre efficacité personnelle.
C’est d’ailleurs l’un des premiers apprentissages de la distribution (Toutes les bonnes école de management et de gestion en parlent), qui servira pour établir les gammes produits, trier les tâches à accomplir selon le degré d’importance ou d’urgence, réaliser des implantations, …
Nous savons tous que nous perdons beaucoup de temps dans la réalisation des tâches quotidiennes, réduisant ainsi considérablement notre efficacité et notre efficience personnelle. Ainsi, beaucoup de questions peuvent être posées à partir de ce principe pour aider à améliorer efficacité et efficience personnelle.
Il faut, bien évidement, ne surtout pas en tirer des conclusions hâtives lorsqu’on applique le principe de Pareto, car les 80% qui produisent 20% des effets peuvent avoir leur utilité malgré tout, ou pas.
Comme tout grand principe fondamental, il est à adapter, plusieurs constatations peuvent être faites :
L’intérêt du principe de Pareto se situe plus dans l’aide qu’il apporte à l’analyste pour aller à l’essentiel. Nous donnons ici un exemple pour expliquer le propos.
Vous êtes commerçant et vous avez un rayon de biscuits, vous identifiez que 20% de vos produits réalisent 80% de votre CA.
La répartition ou l’utilité des prestations pour une société de service, ou La stratégie de se concentrer sur quelques collaborateurs clés qui peuvent apporter un succès plutôt que persuader une majorité de la justesse d’une action, vente commerciale ou projet industriel…
La loi de Pareto peut aussi être utilisée dans le cadre de votre stratégie commerciale. C’est un outil pertinent pour cibler des actions qui seront les plus efficaces. Par exemple, lorsque vous créer une entreprise, elle vous permet d’aller à l’essentiel notamment lorsque vous travaillez votre business model ou votre business plan.
La méthode « pas à pas » ci-dessous vous explique comment faire votre première analyse :
Exemple de « Diagramme de Pareto » :
La courbe ici représente le cumul des problèmes en opposition aux colonnes qui représentent des quantités (vente, services, salariés…)
La Loi de Pareto n’est pas une science exacte et ne s’applique pas systématiquement, toutefois, en tant qu’outil d’analyse et d’aide à la décision, elle peut être utilisée dans des situations très diverses. Elle peut être très utile pour les réflexions en :
En analysant de manière précise le temps passé à chaque tâche et en affectant chaque tâche à une fonction, la loi de Pareto est très utile au dirigeant qui souhaite améliorer son efficacité personnelle.
Il pourra effectuer un diagramme de Pareto, représentation graphique des résultats obtenus et permettant de visualiser les missions qui sont chronophages des autres missions (cf.graphique ci-dessus).
En comparant les résultats avec une analyse de son efficacité réelle, le dirigeant pourra décider de modifier son emploi du temps, affecter certaines missions chronophages à un collaborateur, et bien d’autres actions concrètes et mesurables.
La loi de Pareto est un outil d’analyse de problème puissant et surtout simple car sans avoir fait d’études de mathématiques, muni d’un crayon et une feuille de papier, vous pouvez tout gagner si votre problème est bien identifié et votre base de données juste.
Notre propre efficacité et efficience proviennent de notre capacité à aller à l’essentiel. Si un outil nous permet d’identifier qu’une moindre partie de notre action donne la majeur partie du résultat attendu ou redouté, il nous permet d’agir au cœur de l’action. Mais attention cela ne veut pas dire que le reste des éléments est inutile.
Aussi appelée règle des 80/20 ou encore principe de Pareto, la loi de Pareto est un phénomène expérimental qui révèle que 80 % des effets sont le fruit de 20 % de causes. Ce concept a été mis en exergue par l'économiste et sociologue italien Vilfredo Pareto et le qualiticien roumain Joseph Moses Juran.
La loi des 80/20 est outil primordial au dirigeant d'entreprise. En effet, elle est applicable à diverses situations de management, de gestion de projet et de stratégie marketing. Ces situations font entre autres partie intégrante de la réflexion stratégique du manager sur l'amélioration de la société. Apprendre à utiliser cette méthode est essentiel dans l'analyse d'une situation et améliorer ainsi l'efficacité et l'efficience personnelle du manager, de son équipe et celles de son entreprise.
Même si à première vue, ce dispositif peut paraitre plus ou moins universel, la loi des 80/20 n'est pas non plus une science exacte. Cependant, elle peut être utilisée comme outil d'aide et d'analyse à la décision dans des situations variées. Ainsi, elle peut être ajustée pour les réflexions dans les domaines suivants :
Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, l'analyse de Pareto ne requiert pas d'équipement élaboré ou complexe. Effectivement, elle est réalisable à partir d'un simple tableur comme le MS Excel. Pour un résultat optimal, le mieux est de procéder étape par étape.
Lister tous les critères d'appréciation constitue le point initial de la construction du diagramme de Pareto. Ensuite, il convient de classer dans une colonne du tableur l'ensemble des données à analyser. Il peut s'agir du nom des clients ou la cause des problèmes.
Petit conseil : afin d'éviter les interprétations complexes, le mieux est de ne pas dépasser plus de 10 lignes. Si le nombre de lignes s'avère être important, il est judicieux de constituer des classes pour préserver une lisibilité parfaite.
Pour cette seconde phase, l'idéal est d'associer à chaque critère d'application une quantité spécifique. Dans le cas où vous cherchez à savoir les actions de prospection qui génèrent le plus de clients, il est conseillé de prendre une quantité de consommateurs obtenus grâce à chacune des actions de prospection. Pour avoir un meilleur aperçu, le mieux est de se focaliser sur les 12 derniers mois. Il ne reste plus qu'à trier la colonne des données dans l'ordre décroissant.
Pour réaliser le calcul des pourcentages cumulés, il est recommandé d'additionner le pourcentage du critère d'application avec celui du critère de la ligne précédente.
Après avoir calculé toutes les données, il ne reste plus qu'à concevoir le diagramme de Pareto. Généralement, les domaines qui ont des impacts forts sont placés dans la partie gauche du graphique.
source: fiches-pratiques.chefdentreprise.com
Tout le monde a déjà entendu parler de cette fameuse Loi de Pareto, un principe récurrent où l’on constate que 80 % des résultats sont le fruit de 20 % des actions ou, vu différemment, que 20% des causes produisent 80% des conséquences.
La Loi de Pareto nous invite en effet à identifier les actions dont les impacts seront les plus significatifs et elle peut s’appliquer à tous les domaines : qualité, amélioration continue, gestion de projet, innovation, etc. Mais à en croire la multiplication des projets de transformation dans les organisations, elle n’influence pas encore suffisamment la gestion des priorités. Découvrez dans cet article comment vous pourriez améliorer facilement votre gestion du temps et la pertinence de vos actions.
La loi de Pareto tire son nom de son inventeur, l’économiste et sociologue italien Vilfredo Pareto, qui avait réalisé au début du XXème siècle une étude sur la répartition des impôts démontrant que 20% des contribuables payaient 80% de la recette et l’a ensuite étendu à une déduction plus générique : 20% de la population détenaient 80% des richesses. La loi des 20/80 dite « Principe de Pareto » était née.
Depuis, ce principe a été testé et décliné dans des formules mathématiques utiles à bien d’autres domaines car ses applications sont multiples : économie, stratégie commerciale, gestion des ressources humaines, production, vie quotidienne, etc. Dans le domaine de la qualité, c’est à Joseph Juran que l’on doit son application car il estimait que 20% des actions produisent naturellement 80% des résultats.
Avec les années, le principe de Pareto s’est installé progressivement dans le paysage pour devenir un outil d’analyse universel qui figure désormais dans toutes les boites à outils des managers. En effet, sa simplicité favorise les prises de décision fondées sur le bon sens et une vision pragmatique, permettant ainsi de prioriser en distinguant ce qui est important de ce qui est secondaire, par exemple :
Bien entendu, la loi de Pareto n’est pas une science exacte. Elle pourra parfois être ajustée dans ses proportions (75/25, 60/40) et surtout, elle n’induit pas forcément la suppression des 80% de tâches qui ne produisent que 20% des effets.
Pour pouvoir appliquer cette loi efficacement, on utilise le diagramme de Pareto qui a été inventé par Joseph Juran. Ce diagramme permet de représenter graphiquement les différentes causes et effets afin de mettre en évidence les éléments déterminants sur lesquels agir.
Le diagramme de Pareto aide ainsi les décideurs à se représenter clairement et visuellement les problèmes essentiels et les actions prioritaires pour les résoudre. Au lieu de se focaliser sur des points de détails, qui vont potentiellement coûter cher en temps et en investissement avec un résultat peu visible, la Loi de Pareto permet d’identifier très rapidement les points clés et surtout, de se focaliser sur les bonnes actions.
Pour mieux comprendre comment construire un diagramme de Pareto, nous vous conseillons de regarder le tutoriel de Christian Hohmann sur le sujet :
Lorsque l’on se penche de plus près sur le monde du travail, on remarque que différentes lois peuvent s’appliquer, en particulier lorsque l’on parle d’organisation et de gestion du temps. Parmi elles, on retrouve la loi de Parkinson qui se caractérise parfaitement par le phrase « Plus on a le temps pour réaliser une tâche, plus cette tâche prend du temps ». Afin de vous aider à comprendre ce phénomène et de mieux gérer son temps, nous vous proposons d’en apprendre un peu plus à ce sujet.
Ce concept est particulièrement connu dans le monde de l’entreprise et vient poser quelques questions sur les principes de base de l’efficacité professionnelle. Cette loi a été mise en lumière par Cyril Northcote Parkinson qui est venu donner son nom à ce concept. Lors d’une interview donnée au célèbre journal britannique The Economist à la moitié du 20ème siècle, il déclara la chose suivante : « le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement ».
Concrètement, cela se traduit par le fait suivant : si vous avez prévu une heure pour réaliser une tâche, cette dernière vous en prendra une ; si vous avez prévu deux heures pour la réaliser, elle vous en prendra deux. Une loi qui nous fait perdre du temps, et chamboule notre emploi du temps donc. Même si l’on ne s’en rend pas forcément compte, nous appliquons ce concept tout au long de notre vie et cela commence dès notre jeunesse lorsque nous sommes encore dans nos études. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que certains considèrent que les étudiants sont plus efficaces que certains professionnels aguerris. Étant donné qu’ils ne disposent pas de beaucoup de temps pour faire leur devoir, ils arriveront davantage à gérer leur temps efficacement.
Dans le monde de l’entreprise, il reste compliqué de s’aider de la loi de Parkinson pour aider ses salariés à gagner en productivité . En effet, dans le monde du travail, un salarié sera payé à l’heure et non aux nombres de tâches accomplies. Il n’aura donc aucune obligation de se presser pour faire en une heure ce qui pourrait lui prendre plus de temps et donc demander moins d’efforts de sa part. Sans compter les nombreuses distractions au bureau qui peuvent prendre le dessus sur les tâches urgentes : il est parfois difficile de savoir-dire non à un énième café à la machine. Des "imprévus" qui peuvent encourager à la procrastination et empêcher de gagner en efficacité : pas le top pour être productif.
En plus de ça, il est intéressant de prendre en compte que réduire de façon conséquente le temps pour faire une tâche pourrait développer des problèmes de fatigue, de pression et de stress sur son équipe.
Toutefois, sachez qu’il est possible mettre à profit la loi de Parkinson pour soi-même, et cela s’avère particulièrement avantageux lorsque l’on est entrepreneur. Pour que ce concept se révèle efficace, il est préférable de commencer par un tri des choses que l’on a à faire dans une journée. Une fois que cela est fait, mettez au sommet de votre liste celles que vous considérez comme les plus difficiles ou bien les moins agréables. Ensuite, fixez-vous un temps restreint pour arriver à l’accomplir. L'idée est de hiérarchiser ses priorités, de les intégrer dans son planning, et de travailler sur certaines tâches uniquement de façon à gérer son temps de travail au mieux. Bien évidemment, ce dernier doit être dans la limite du raisonnable afin de ne pas provoquer de frustration.
Aussi frustrante soit-elle, cette loi existe bel et bien, et il est important d'en être conscient afin d'assurer une gestion de son temps efficace. Savoir gérer son temps, gérer ses priorités, et essentiel dans un monde où le temps est une denrée rare et où les urgences s'accumulent. Comme souvent, améliorer son organisation et gagner du temps commence par faire une liste de tâches et prioriser. Intéressez-vous également à la matrice d'Eisenhower, un outil qui a fait ses preuves en matière d'organisation personnelle.
Source: https://www.magicoffice.io/que-dit-la-loi-de-parkinson-plus-on-a-le-temps-pour-realiser-une-tache-plus-cette-tache-prend-du-temps
Même si elle est moins courante que d’autres, la loi d’Illich à toute sa place dans le monde du travail et se base sur un principe simple « Au-delà d’un certain seuil de travail, l’efficacité décroît ». Pour comprendre un peu mieux ce phénomène, voici quelques informations à connaître à propos de la loi d’Illich.
Illich a su se démarquer et se faire connaître d’un grand nombre de personnes grâce à la critique qu’il a fait de notre société industrielle. Après avoir exercé en tant que curé pour l’église catholique, il décida de partir vivre dans un endroit perdu du Mexique afin de mettre au point ce que l’on qualifie aujourd’hui comme étant son « œuvre inclassable ». D’après lui, le côté « hyper-productif » des sociétés industrielles avait quelque chose de « contre-productif » et c’est ce qu’il tend de prouver au travers de ce que l’on nomme aujourd’hui la loi d’Illich.
Concrètement, on pourrait expliquer ce phénomène par un adage plus courant « trop de travail, tue le travail ». Travailler à outrance pendant des plages horaires où l’on doit se reposer serait en effet contre-productif. La loi d’Illich tente d’ailleurs de mettre en lumière le fait que travailler pendant sa pause de midi s’avère particulièrement préjudiciable pour notre productivité.
En allant plus loin, on découvre que le principe d’Illich nous apprend qu’il ne faut pas dépasser un certain seuil lorsque l’on parle d’efficacité au travail. En effet, selon certains spécialistes qui se sont penchés sur la question, s’éparpiller dans son travail n’aurait rien de positif, bien au contraire. Au final, c’est notre productivité de façon générale qui en paitra.
Tout bon manager doit comprendre que ce n’est pas en doublant la charge de travail de ses collaborateurs qu’il arrivera à doubler les bénéfices de son entreprise, et c’est exactement ce que la loi d’Illich nous enseigne. Concrètement, pour arriver à rendre ce principe efficace dans le quotidien de son entreprise, il pourra être intéressant de repenser les durées de certaines tâches en prenant en compte un rythme bien précis.
À titre d’exemple, il sera conseillé d’éviter de mettre en place des réunions qui durent des heures au risque de perdre l’attention des participants et donc de rendre ce temps contre-productif. Mieux vaut quelque chose de concis et efficace et quelque chose de détaillé mais qui ne sert à rien.
Lorsque que l’on arrive à saisir ce qu’Illich a tenté de démontrer à travers sa loi, il devient plus facile d’envisager ses journées et de s’accorder un temps de pause quand cela est nécessaire. En effet, même si cela peut en apparence sembler efficace, travailler au lieu de se reposer vous apportera bien plus de désavantages que de bienfaits dans votre vie professionnelle.
Source: https://www.magicoffice.io/
La loi d’Illich indique qu’après avoir passé un certain nombre d’heures à travailler, la productivité commence à diminuer de manière significative. Plus précisément, cette loi fait référence à un “seuil de productivité négative”, un point à partir duquel nous commençons à avoir du mal à maintenir notre attention et nous commençons à enchaîner les erreurs.
La question de la productivité a été un point d’intérêt important pour les chercheurs. Le monde du travail a été historiquement organisé sur la base d’objectifs économiques et politiques. Cependant, nous qui faisons partie de la production, nous sommes aussi des êtres humains. Ce facteur humain n’a pas toujours été pris en compte et, en fin de compte, est un facteur déterminant de la productivité économique.
Les questions sur les meilleurs moyens d’atteindre la productivité la plus élevée ont donné lieu à de multiples théories qui tiennent compte de ce facteur humain. Un facteur qui englobe le potentiel et les limites des capacités cognitives ou la valeur de la motivation, par exemple. Ainsi, la loi d’Illich, entre autres, a été formulée.
“La complexité est votre ennemi. N’importe quel idiot peut faire quelque chose de compliqué. Le plus dur, c’est de garder les choses simples.”
-Richard Branson-
Le créateur de la loi d’Illich était un penseur autrichien nommé Ivan Illich. Il est devenu célèbre quand il a publié son livre “Une société sans école”, dans lequel il a fait une forte critique du système éducatif. Il a toujours promu l’auto-apprentissage comme moyen de formation et de conversation comme outil pour encourager l’analyse.
En 1980, Ivan Illich a formulé la loi qui porte son nom. Il a été professeur à l’Université d’État de Pennsylvanie et, après plusieurs études, est arrivé à une conclusion qui s’exprime comme suit : “Après un certain nombre d’heures, la productivité du temps passé diminue d’abord et devient ensuite négative“.
C’est le texte de base de la loi d’Illich. En d’autres termes, ce que ce penseur soutient, c’est que le travail continu pendant de nombreuses heures consécutives finit par ne pas être productif. En d’autres termes, le fait de travailler plus longtemps n’est pas associé linéairement à une production plus élevée. En fait, c’est le contraire : des heures de travail excessives peuvent conduire à une saturation qui conduit à un blocage total.
Selon la loi d’Illich, la clé est d’organiser correctement les temps de travail et de repos. Illustrons cela par un exemple. Une personne produit une paire de chaussures en deux heures. Mais s’il travaille 12 heures, il ne produira pas six paires de chaussures. Après une certaine période de temps, sa performance commence à diminuer jusqu’à ce qu’elle devienne nulle.
Il est donc probable qu’à la fin de la journée, elle ne produira que 4 paires de chaussures sur les 6 prévues. Ce qui lui a pris 2 heures au début, finira par lui en prendre 3, puis 4. Il est également probable que les produits que qui seront fabriqués après une longue période de travail seront davantage sujets aux erreurs ou aux défauts.
Avec le travail intellectuel, la situation peut être plus critique. Mais dans le travail physique et intellectuel, le travail sans repos libère une fatigue mentale qui réduit les capacités. Si cela dure longtemps, des symptômes émotionnels d’anxiété, de dépression, d’irritabilité, etc. apparaissent également.
Pour ne pas atteindre un point très élevé de fatigue, selon la loi d’Illich, le mieux est d’alterner constamment travail et repos. A cette fin, Illich a proposé l’existence de “boîtes à temps”. Ces “boîtes” recueillent et décrivent des façons d’organiser le temps pour que la performance soit le moins possible affectée par la fatigue.
Les trois boîtes de temps principales sont les suivantes :
Comme nous avons l’habitude de travailler de longues heures, il peut être difficile au début d’appliquer ces boîtes de temps. C’est une question d’habitude. Si vous les appliquez, vous vous familiariserez rapidement avec elles. Une bonne idée est de travailler un jour comme vous en avez l’habitude, puis d’évaluer votre productivité. Le lendemain, appliquez une boîte de temps et faites de même. Ensuite, comparez les deux résultats. Vous serez surpris.
Source: https://nospensees.fr/la-loi-dillich-le-seuil-de-la-productivite-negative/
La Loi de Illich, avec la loi de Douglas ou celle de Pareto, est souvent citée parmi les fameuses « lois générales du temps au travail ». On la réduit parfois à la nécessité de prendre des pauses au travail. Mais la pensée d’Ivan Illich, qui a donné son nom à cette loi, va beaucoup plus loin dans la subversion.
Illich est un peu l’anti-Stakhanoviste. Un révolutionnaire aussi, comme son quasi-homonyme Vladimir. Mais surtout un critique de la société industrielle. Un penseur autrichien, qui passa une partie de sa vie dans une cabane perdue au fin fond du Mexique à construire une oeuvre inclassable, après avoir été un temps curé de l’église catholique. Un universitaire polyglotte, célèbre dans les années 70 pour ses travaux sur l’éducation, l’écologie, la santé et… la productivité. Ou plutôt la contre-productivité des sociétés industrielles. Reprenant les thèses des économistes classiques comme Turgot sur la loi des rendements décroissants, Illich affirme que dès qu’une formule qui marche est appliquée, elle finit par être contre-productive, au-delà d’un certain seuil.
Par exemple, espérer doubler la production de blé en doublant le travail agricole est un leurre. Et en entreprise mettre la pression sur les ouvriers, les stresser et intensifier les cadences, conduit à l’inverse de l’effet souhaité. C’est contre-productif. D’où l’idée de la pause. Au-delà de 45 minutes, on ne serait plus efficace, continuer de travailler ne servirait à rien. Mieux vaut alors faire une pause.
Idem pour la pause du midi au travail : travailler alors qu’on devrait se reposer ou se restaurer donne l’illusion d’être efficace mais c’est le contraire qui se passe. Tout le monde peut le vérifier en fin de journée.
Dans l’interprétation de cette loi par les spécialistes du management, on en profite aussi pour critiquer le multitasking. L’éparpillement serait néfaste au travail et la Loi d’Illich sert d’argument en faveur d’une concentration, d’une attention hyper-productive du travailleur. Difficile de dire si Ivan Illich se serait reconnu dans l’utilisation de sa pensée dans ce sens : on cite son nom pour justifier de la durée limite d’une réunion. « Pas plus d’une heure, car au-delà l’attention des participants baisse et plus rien de constructif ne sort de l’assemblée ! C’est pas moi qui le dit c’est la Loi de Illich ! » dixit un manager ayant préféré garder l’anonymat. On le vénère sans le connaître pour arguer qu’il faut adapter les tâches selon le rythme de la journée…
Mais Illich était surtout le penseur avant-gardiste de la décroissance et son modèle de société, fondé sur la convivialité, était bien plus radicale que la simple idée d’une pause-café.
Quel est le pire ennemi de la productivité au travail ? L’interruption. L’économiste suédois Sune Carlson, qui a donné son nom à une loi du temps, a étudié le travail des managers au début des années 50. Il s’est rendu compte qu’un cadre est dérangé dans son travail toutes les 20 minutes en moyenne. A notre époque, c’est encore pire : https://www.helloworkplace.fr/les-salaries-submerges-par-linformation/">toutes les 12 minutes en moyenne nous sommes sollicités et coupés dans notre élan. Des interruptions qui nuisent fortement à l’efficacité et génèrent en plus des erreurs au travail.
Dans le monde de l’entreprise, les sollicitations sont nombreuses : les employés, pas seulement les cadres, sont constamment perturbés par des distractions extérieures : mails, téléphone, discussions de collègues… Les nouvelles technologies n’ont rien arrangé depuis que Sune Carlson s’est intéressé à cette question. Faites l’exercice pour savoir combien de temps vous pouvez bosser sans être interrompu. Chronomètre en main.
Et c’est bien ça le problème soulevé par Carlson dans ses recherches (notamment son livre « Executive Behaviour » publié en 1951) : « un travail réalisé en continu prend moins de temps et d’énergie que lorsqu’il est réalisé en plusieurs fois ». La raison est simple et chacun peut le vérifier. Passée l’interruption on a besoin d’un peu de temps, quelques minutes (entre 3 et 5 minutes en moyenne), pour se remettre au travail jusqu’à… la prochaine interruption.
Le morcellement du travail est aussi une source de stress non négligeable pour les travailleurs qui ont l’impression, plutôt fondée, de ne pas avancer d’un pouce.
Voilà pour le problème, mais la loi de Carlson implique aussi une réponse managériale ou d’organisation du travail. Pour éviter d’être sans arrêt dérangé il faut se protéger des « mangeurs de temps », des personnes ou des outils chronophages. Quitte à se forcer à ne pas regarder ses mails toutes les 5 minutes, décrocher son téléphone, éviter d’aller https://www.helloworkplace.fr/etude-olfeo-2013/">chercher une info sur Internet ou simplement fermer sa porte pour signaler aux collègues qu’on a besoin d’être tranquille.
La loi de Carlson est aussi appelée loi des séquences homogènes. En management et dans les formations en gestion et optimisation du temps on recommande ainsi de regrouper les tâches de même nature. On peut même aller plus loin en organisant ses journées sur un rythme qui correspond le mieux à vos dispositions mentales selon les moments de la journée. Par exemple, commencer par des tâches un peu rébarbatives le matin pour monter en puissance vers des tâches plus complexes mais aussi plus épanouissantes.
En gros la Loi de Carlson nous invite à ne pas tomber dans le https://www.helloworkplace.fr/le-multitasking-rend-idiot/">multitasking, un zapping au travail réputé pour nous rendre complètements idiots. La preuve avec cette vidéo de The Atlantic qui fait la promotion humoristique du « Single tasking » : une seule tâche et même un seul onglet ouvert dans notre navigateur internet pour réapprendre à nous concentrer sur l’essentiel.
Le principe de la loi de Murphy est simple et implacable : si quelque chose doit mal tourner, c’est ce qui se passera.
La Loi de Murphy, plus connue en France sous le nom de Loi de l’emmerdement maximum, fait partie des règles mystérieuses qui se vérifient souvent au travail. C’est Edward Aloysius Murphy Jr., un ingénieur aérospatial américain, qui lui a donné son nom après avoir proféré cet adage définitivement pessimiste : « Anything that can go wrong, will go wrong ». En gros cela signifie que s’il existe une infime possibilité que quelque chose tourne mal, cela arrivera. Pour un spécialiste de la sécurité des systèmes critiques comme Murphy, cette vision des choses n’est évidemment pas dénuée d’humour. Ce qui n’empêche pas la loi de Murphy d’être le plus souvent prise au premier degré.
Mais si la loi de Murphy a connu un destin aussi universel, c’est que sa valeur empirique est constatable par tous et pas uniquement dans un cadre aussi pointu que l’industrie aérospatiale. Les variantes de la Loi de Murphy sont en effet nombreuses : au quotidien on cite souvent la loi de l’emmerdement maximum (LEM), ou la loi de la tartine beurrée qui tombe toujours du mauvais côté (en général, c’est également le côté confiture). La loi de Murphy peut aussi s’approcher de l’inéluctable https://www.helloworkplace.fr/recherche-demploi-la-loi-des-series/">loi des séries.
Dans le cadre du travail, on parle également d’effet démo (qui veut qu’une présentation fonctionne bien lors de la répétition mais jamais au moment voulu devant une salle comble), connue parfois sous le nom d’effet Bonaldi, en référence au célèbre journaliste scientifique qui ratait pas mal de ses expériences en direct. Autre synonyme de la Loi de Murphy, la loi de Finagle part du même postulat défaitiste : « s‘il existe une possibilité pour qu’une expérience échoue, elle échouera ».
Ou encore la loi de Bouchard (loi du fatal error), définie comme suit : « La proportionnalité du risque d’un crash informatique (Fatal Error) est inversement proportionnelle au nombre de sauvegardes faites ». En clair, moins vous sauvegardez votre document, plus vous avez des chances de le perdre. Logique.
Au-delà des nombreuses interprétations sur son origine et ses applications, la loi de Murphy a tout de même donné lieu à l’application avant l’heure du principe de précaution pour éviter des erreurs d’assemblage dans l’industrie et tendre vers le zéro défaut. Finalement la loi de Murphy n’est rien d’autre qu’un principe de base du lean management.
source: https://www.helloworkplace.fr/loi-murphy/
Quand vous êtes à la tête d’une entreprise ou à votre compte, vous pouvez avoir du mal avec la gestion du temps. En effet, vous êtes votre propre chef, personne ne régit votre emploi du temps à votre place. Voici 5 lois de gestion du temps sur lesquelles vous appuyer au quotidien !
Il ne faut jamais oublier que le temps, c’est de l’argent.
Mais contrairement à l’argent, il vous sera impossible d’économiser ou de capitaliser votre temps. En faire bonne usage est donc capital pour éviter de se laisser déborder et parvenir à atteindre sans trop de stress les objectifs d’une journée de travail.
De célèbres lois sur la gestion du temps peuvent vous aider à prendre conscience de l’importance de savoir s’organiser et prioriser.
La loi de Murphy, plus connue en France sous le nom de “la loi des emmerdements maximum” a été conçue par Edward Aloysius Murphy Jr, ingénieur aérospatial.
Dans notre travail, rien ne se passe jamais comme prévu. En effet, bien que votre statut d’indépendant vous donne une totale autonomie dans vos missions, vous pouvez avoir des imprévus de la part de vos clients ou de vous-mêmes.
Par exemple, vous devez vous rendre dans un lieu pour donner une formation et il y a une grève de train ou votre voiture ne marche plus. Vous ne l’aviez pas prévu. Dans certains cas, vous pouvez éviter que ces imprévus deviennent problématiques.
Prévoir vous permettra d’améliorer votre gestion du temps. Réalisez un planning en effectuant une liste des missions que vous devez effectuer. Chaque mission doit comporter une date butoir. Cette date butoir doit être toujours plus longue que la date prévue. Cela vous permet d’anticiper les éventuels imprévus afin que vous ne soyez pas submergé par le stress et le travail au dernier moment.
Conseils pratiques de cette loi de gestion du temps :
La loi de Douglas est souvent citée dans des formations en gestion du temps. Douglas est aujourd’hui une personne anonyme. Il aurait établi une loi sur le désordre matériel, reprise par des professeurs en management comme Eric Abrahamson, professeur à l’origine d’une théorie de la désorganisation.
Cette loi s’adresse aux personnes qui sont désordonnées. En effet, pour certains, plus vous disposez d’un grand espace de travail, plus vous avez tendance à accumuler des affaires sur cet espace jusqu’à ne plus vous y retrouver. Ainsi, Vous perdez du temps à retrouver un document ou un dossier caché sous une pile d’affaires. Cela s’applique aussi à l’organisation de vos fichiers sur votre ordinateur. Vous ne classez pas vos fichiers sur votre bureau et vous perdez du temps à retrouver l’information utile.
Conseils pratiques de cette loi :
La méthode japonaise des 5S.
Cette méthode a été, à l’origine, créée dans une démarche qualité mais peut s’appliquer à votre organisation matérielle. Cette solution vous permet de retrouver plus facilement vos affaires et de disposer d’un environnement de travail plus agréable.
Cette loi a été créée par Sune Carlson, un économiste suédois. Cette règle est aussi appelée loi des séquences homogènes. Dans son livre Executive behaviour publié en 1951, Carlson souligne : « un travail réalisé en continu prend moins de temps et d’énergie que lorsqu’il est réalisé en plusieurs fois ».
L’interruption est le pire ennemi de la productivité. Un travail à temps fractionné est moins efficace qu’un travail réalisé en continu.
En effet, il faut environ 3 minutes au cerveau pour qu’il se reconnecte à la tâche et au travail. Il faut donc rester constant dans son travail et ne pas tomber dans le multitasking, qui perturbe notre attention. Le but n’est pas de supprimer tout moment de relaxation. Notre cerveau en a besoin aussi, mais il faut le faire avec parcimonie et ne pas en abuser.
Conseils pratiques de cette loi :
Mise en place par Ivan Illich, penseur autrichien et ex-curé , cette loi se base sur la théorie du rendement décroissant. Au-delà d’un certain seuil de travail (90 minutes en moyenne) , l’efficacité humaine diminue jusqu’à devenir négative. Il faut certes éviter de traiter son travail de manière hétérogène mais il est important de pouvoir s’imposer des moments de repos afin de prendre du recul sur son travail et d’améliorer sa concentration par la suite.
La méthode Pomodoro , plus communément appelée « tomato timer », est une technique de gestion du temps qui va dans ce sens. Le but est de diviser le travail en intervalles avec des sessions de travail de 25 minutes séparées par de courtes pauses de 5 minutes.
Le temps de 25 minutes, vous permet de pouvoir vous concentrer sur une tâche puis de recharger les batteries avant d’en débuter une autre.
Conseils pratiques de cette loi :
Vilfredo Pareto, sociologue et économiste italien est l’auteur de cette loi appelée également règle des 80/20. Cette règle démontre que 80% des résultats découlent uniquement de 20% du travail réalisé ou que certaines actions, a contrario, prennent 80% du temps pour 20% de résultats.
Il faut ainsi savoir prioriser en commençant sa journée avec les tâches ayant un impact positif et reléguer les tâches accessoires en fin de journée quand on est moins performant. Il faut aussi être en capacité de dire non aux choses qui ne sont pas essentielles pour concentrer son énergie sur son cœur de métier et son expertise. Pour savoir prioriser, posez-vous la question : si vous ne pouviez travailler qu’aujourd’hui, par quoi commenceriez-vous ?
Conseils pratiques de cette loi :
La gestion du temps, le nerf de la guerre. Combien d’entre nous ne cessent de courir tout au long de la semaine, certains ayant même l’impression d’avoir vécu deux journées en une ?
Alors comment vaincre la mauvaise gestion du temps et devenir plus productif et constant dans son travail quotidien. En…
Pour bien entreprendre sur Internet, la gestion du temps n’est pas un paramètre à prendre à la légère…
En appliquant ces 5 lois de gestion du temps, vous optimiserez radicalement votre productivité.
Il existe d’autres lois de gestion du temps. Néanmoins, je vous recommande de vous concentrer uniquement sur celles présentées dans cet article : loi de pareto ?
ASSOUNVOUE (Côte d’Ivoire) - A "Paquinou", la Pâques de l’ethnie ivoirienne baoulé, "ce sont les retrouvailles, la fête: de la viande de brousse dans la main droite, du vin dans la main gauche", rigole Rose Yao Adjoua, du village d’Assounvoué, à 200 km au nord d’Abidjan.
Pendant cette fête, rendez-vous incontournable de la première ethnie ivoirienne (20% de la population), les Baoulé qui ont migré à Abidjan, dans les zones agricoles ou même à l’étranger, reviennent dans leurs villages.
Ripailles, musique, danses, messe chrétienne et cérémonie traditionnelle sont au programme mais aussi palabres, réunions familiales et coutumières pour régler les litiges et préparer l’avenir.
Assounvoué est situé à 40 km de Yamoussoukro, devenue capitale de Côte d’Ivoire grâce au plus célèbre des Baoulé Felix Houphouet-Boigny qui a présidé le pays de 1960-1993.
Pendant Paquinou, le village passe de 3.200 habitants à plus de 4.000.
César Salia, 40 ans, infirmier à Grand Bassam fait partie des 64 personnes qui ont trouvé place vendredi dans un bus affrété à partir d’Abidjan par la "mutuelle" (Mutuelle de développement économique et social Assounvoué).
"On ne revient pas les mains vides. Il faut que ce soit une fête", explique-t-il. Il a acheté "pagnes, victuailles, savon, boissons".
En tout, César a dépensé 40.000 F CFA (60 euros) "sans compter les enveloppes (argent liquide) pour la famille", dit-il . "On se prépare à l’avance. ça coûte comme des funérailles mais là, on dépense dans la joie!".
Une manne qui fait les affaires des supermarchés, commerçants et importateurs divers qui notent des pics de consommation comme à Noël ou pour le Ramadan.
Quatre heures plus tard, la nuit tombée, une petite foule accueille le bus dans la seule allée bitumée du village: cris de joie, larmes de bonheur, embrassades.
De nombreux cabris et moutons observent placidement sans se douter que, pour beaucoup d’entre eux, ces effusions sont synonymes d’un passage prochain à la marmite en compagnie d’agoutis (rongeurs de brousse), de biches ou de poulets...
"Il faut bien accueillir la famille. Certains jeunes ne sont jamais venus au village. Il faut leur donner envie de revenir", affirme Akissi Pkassa, en coupant une tête de poulet à côté de bassines de viande marinée, d’oignons et de bananes. Elle prépare le festin pour une cinquantaine de personnes, entourée d’une demi-douzaine d’autres femmes.
Le samedi matin, dans une autre cour, d’autres femmes préparent l’attieké brassant inlassablement la semoule de manioc d’un geste mille fois répété.
Samedi, c’est aussi la journée des palabres. On se réunit pour discuter et régler les différends qui vont de litiges financiers aux problèmes de couple en passant par des jalousies ou des promesses non tenues...
Sous un arbre, une famille est en pleine discussion. Un fils raconte qu’il ne revenait plus au village et n’appelait plus par "manque de moyens". Sa mère se demande si sa conversion chrétienne fait qu’il la considère ainsi que les villageois comme des "sorciers". Les deux se réconcilient en se tombant dans les bras, sous les applaudissements.
- ’Paquinou, c’est la joie -
Le doyen prend ensuite la parole pour demander aux jeunes de construire une maison supplémentaire sur la concession. "La famille s’est agrandie. On manque de place".
Dans une autre cour, une famille discute de la chefferie du village. Ismael Kouacou Kouadio, un conseiller d’éducation à Abidjan, a été nommé chef du village. Normalement, sa famille doit être unie derrière lui pour que son "règne" commence sous les meilleurs auspices. "Le tour de notre famille est venu. C’est ce que nos aïeux nous ont appris. Que ceux qui s’y opposent soient foudroyés", lance un membre.
"Paquinou, c’est pour régler nos différends", explique Florent Konan Kouamé, président de la Mutuelle et employé des Sodefor (Eaux et Forêts) à Abidjan. "On est né avec nos traditions et les Occidentaux sont venus", dit-il soulignant le mélange entre les traditions ancestrales et la religion chrétienne.
"On a vu pendant la guerre ici (crise politico militaire qui a fait 3.000 morts en 2010-2011). Au final, on finit toujours par s’asseoir pour discuter. Il vaut mieux discuter avant qu’après".
Pendant le week-end pascal, le village va aussi se réunir pour que les notables informent les villageois de la situation judiciaire de deux conflits fonciers qui les opposent à deux villages voisins dans un pays où les terres agricoles sont de plus difficiles à trouver.
"Les réunions servent aussi à discuter avec les jeunes qui sont en ville. On leur donne des conseils pour leur éviter la drogue, l’alcool, le banditisme. Paquinou, c’est la cohésion sociale", résume-t-il.
Dimanche après une nuit de danse et fête avec une boite de nuit en plein air, on accueille le masque "Goli", qui n’est présenté que lors de grandes occasions.
Un danseur avec un masque en tête de buffle et cornes aux couleurs des Baoulé rouge-blanc-noir, une chevelure en rafia et une peau de bête, court dans tous les sens aux sons des tambours. Il "bénit" ainsi le village.
Cesar a prévu une dernière cérémonie: son mariage avec Mireille la mère de ses enfants. "On profite que tout le monde soit là. Paquinou c’est la joie".
pgf/jpc