LE DÉVELOPPEMENT DE LA PLAIDOIRIE ⚖️
Le développement d’une plaidoirie est la partie la plus importante de toute la plaidoirie. C’est là où les juges vous attendent. Elle se divise en deux parties essentielles qui sont la forme et fond
LA FORME
Plaider la forme, c’est plaider nécessairement la procédure liée à l’action en justice devant une juridiction. C’est en réalité la partie la plus difficile car elle nécessite une maitrise parfaite des règles de procédures juridictionnelles et toute la jurisprudence qui va avec. Elle porte sur les règles de compétences de la juridiction et sur la recevabilité de l’affaire. On parle souvent d’examen préliminaire.
En fonction de la partie que vous représentez au procès, la plaidoirie dans la forme prend un sens différent. Ainsi, si vous êtes demandeur à l’instance, en vertu de la règle Actor imcumbit probatio, vous êtes chargez de prouver que la juridiction que vous avez saisi est compétente pour connaitre de l’affaire. Cela doit vous conduire à analyser tous les champs de compétence pouvant faire obstacle à la compétence d’un tribunal. On distingue la compétence ratione materiae. La compétence matérielle qui touche la matière ou la nature de l’affaire. Ex : en matière commercial, les juridictions civiles ne sont pas compétentes]], rationae locci ,rationae personae et la compétence ratione temporis .
Généralement l’analyse de la compétence matérielle et territoriale suffit à moins que celle de la compétence temporelle ne s’impose. En matière civile, plaider la compétence matérielle et territoriale d’une juridiction demande la maitrise des 5 et 11 du code de procédure civile ivoirien.
Quant à la recevabilité de l’action que doit prouver le demandeur, il doit analyser et démontrer que les conditions de recevabilité de l’action en justice prévues à l’article 3 du code procédure civile sont remplies.
Le demandeur peut agencer ses fondements juridiques en partant de l’article, la jurisprudence, la doctrine et même du droit comparé. Il doit également respecter le syllogisme en rédigeant.
Par contre si vous êtes défendeur, vous devez démontrez que la juridiction saisie par le demandeur n’est pas compétente pour connaitre de l’affaire et que l’action introduite par celui-ci n’est pas recevable.
Deux techniques peuvent aider le défendeur à casser l’argument du demandeur.
D’abord, il peut attaquer les fondements utilisés par le demandeur contre lui-même. Comment cela est-il possible ? Le défendeur peut arguer la mauvaise interprétation des fondements utilisés par le demandeur ou peut démontrer l’inapplication du fondement utilisé soit parce qu’il comporte une exception soit parce qu’il ne concerne en rien l’affaire en cause.
Ensuite, le défendeur peut attaquer les conséquences de chaque mot utilisé par le demandeur s’il reconnait la validité des fondements. C’est un peu de ruse mais c’est cela. En attaquant les conséquences de l’argumentaire ou des mots utilisés par le demandeur, le défendeur fait preuve de malice. Il entraine le juge dans une pensée qu’il rejetterait et l’impute au demandeur. Le diable se trouvant dans les détails, un seul mot peut vous faire gagner votre procès. Le demandeur doit donc faire très attention quand le demandeur plaide afin de pouvoir rebondir sur ses dits afin de le tourner en dérision. Ce n’est pas non plus le lieu de manquer de courtoisie vis-à-vis de votre adversaire car la règle est que lorsqu’on plaide on ne s’adresse qu’au juge. Le tribunal est une arène idéelle et non physique. On n’y règle point de compte !
La compétence du tribunal ainsi que la recevabilité de l’affaire étant prouvée par le demandeur, la poursuite de l’affaire dans le fond dépend du juge qui s’est jugé compétent et qui a jugé l’affaire recevable. Dans le cas contraire, il atteste son incompétence ou l’irrecevabilité de l’affaire prouvée par le défendeur et il déclare que le procès s’arrête in limine litis tel que demandé par le défendeur. Généralement, dans le procès simulé, les juges vous laisseront poursuivre au fond si vous leur demander la permission.
LE FOND
C’est la deuxième partie du développement. C’est la partie qu’on donne généralement à celui qui marquera le but qui conduira à la victoire dans le procès. Si nous étions en football, on aurait dit que c’est l’attaquant de pointe quand vous jouer en équipe. C’est dire vous plaidez avec un binôme ou à plusieurs sur un même cas.
C’est ici que le plaideur déballe ses arguments de manière structurée. Le premier avant le deuxième. Il argumente dans le strict respect du syllogisme. Son argumentaire doit être solidement fondé. Tout part des textes, des jurisprudences, et des doctrines. Le plaideur n’a pas tout le temps. Il ne dispose que du reste du temps que lui a laissé celui qui a plaidé la forme. Il doit aussi reprendre là ou son prédécesseur s’est arrêté. Il doit être très précis et concis. Il doit éviter le trop plein de tournures superfétatoires. Généralement, les plaideurs ont 7 minutes chacun quand ils plaident à deux ou 15 minutes quand ils doivent réaliser individuellement toute la plaidoirie.
Surtout, Il ne faut jamais faire l’erreur de se pointer avec « une seule et malheureuse jurisprudence » comme le disait Me Tiacoh. Cela dénote d’une absence de recherche prononcée. Ce qui est tout contraire au bon plaideur. S’il manque de précision et de concision il risque de ne jamais conclure.
LA CONCLUSION
Communément appelée la péroraison en plaidoirie, c’est la dernière partie de la plaidoirie. C’est à ce niveau que le plaideur donne ses mots de fin et effectue ses demandes au juge au regard de tout ce qu’il a pu démontrer.
Ces mots de fin doivent faire bousculer la réflexion du juge. Le ton de la voix doit naturellement baisser et réfrigérer tout le tribunal ou la Cour. Il peut demander au juge des dommages et intérêts, des mesures de relaxation de son client.
Le bon plaideur réalise toute sa plaidoirie avec plaisir et conviction. Et c’est la raison pour laquelle le bâtonnier Français Robert Batender a pu affirmer : « plaider c’est bander ; et convaincre, c’est jouir.>>
l'élément précedent : https://www.fomesoutra.com/reportage/item/3752-comment-construire-une-plaidoirie
⚖️ APPROCHE GÉNÉRAL⚖️
Dans le langage commun, la plaidoirie est synonyme de plaidoyer. C’est dire, un discours prononcé par une personne en vue de défendre une cause, une opinion, un point de vue.
Comme indiqué dans sa définition, la plaidoirie vise la défense acharnée des intérêts de son client devant les juridictions. L’avocat étant mandataire du client, il doit pleinement se substituer à celui-ci... et c’est là, toute la difficulté de la plaidoirie.
L’étudiant en droit qui se livre à la plaidoirie peut en tirer plusieurs avantages. C'est pour cela nous avons jugée opportun de partager avec vous ses principes tiré du Guide pratique du plaideur embryonnaire.
Bonne lecture ?☺️
L'INTRODUCTION DE LA PLAIDOIRIE⚖️
Introduire une plaidoirie, c’est placer un exorde saluer les jugeset se présenter personnellement et enfin, narrer les faits qui ont conduit à la saisine du tribunal ou de la cour.
L'EXORDE
C’est la première phrase du plaideur qui doit captiver l’attention de tous. Ce peut être une citation ou plus originale, une phrase fabriquée par le plaideur lui-même. Le problème de l’exorde, c’est qu’il ne devrait pas être trop long et doit surtout être en lien avec le ou les problèmes juridiques de l’affaire. Quand vous plaidez en demandeur, il est conseillé de bien préparer son exorde.
Par contre, quand on représente la partie défenderesse, il est possible de l’élaborer à l’avance ou même de la faire partant des mots utilisés dans la plaidoirie du demandeur.
LA SALUTATION
C’est la partie de l’introduction qui consiste à adresser ses salutations aux juges siégeant dans le tribunal. La salutation s’adresse généralement au juge-président et juges assesseurs. Il ne faut pas se tromper en disant « messieurs les jurés ». Il n’y a de juré qu’en matière pénale, plus précisément devant la cour d’assise (chambre criminelle).
Il faut également éviter les obséquiosités puisqu’elles témoignent de l’intimidation du plaideur alors qu’il n’est pas le subordonné du juge. L’avocat est libre et est un professionnel du droit tout comme le juge. Il y a donc une liberté qui est laissée à l’avocat quand il s’exprime. Un avocat ne doit pas être effrayé par un juge. Il doit garder, on dira, toute sa noblesse pour influencer la décision du juge.
LA PRÉSENTATION
C’est la partie de l’introduction qui permet au plaideur de décliner son identité. Il donne son nom, prénom et indique le barreau dans lequel il est régulièrement inscrit. Il précise aussi la partie qu’il représente au procès. Ça donne un truc comme : (nous répondons au nom de Me Vérité Mensonge, avocat inscrit au barreau d’Abidjan –plateau et nous représentons les intérêts de Mr X dans le litige qui l’oppose à dame Y).
LA NARRATION DES FAITS PERTINENTS
Ici, la plaidoirie commence effectivement. Le plaideur reprend selon sa position au procès et devant les juges, les faits pertinents qui justifient sa présence au procès. Il ressemble énormément au résumé des faits d’un cas pratique. La différence est que dans la plaidoirie, le cas pratique est dénommé « le dossier » ou « le rapport factuel ».
Aussi, c’est un résumé des faits assez subjectif et non objectif. Le dossier contient toujours des éléments ou des faits qui sont en défaveur de votre client, vous n’allez surement pas faire le bon samaritain en reprenant ces faits qui inculpent votre client ! Le plaideur doit ainsi se contenter de résumer de manière chronologique les faits qui sont en faveur de son client en espérant sur la naïveté de l’avocat adverse pour ne pas relever ceux qui plongent son client. Il doit exclusivement s’agir d’un résumé et non d’un copié- collé du dossier. Il est plus intéressant quand il est accompagné de rhétoriques. La métaphore, la personnification, l’ironie, l’hyperbole, l’euphémisme, les gradations et l’anaphore sont les figures les plus récurrentes. Ce qui fait sa pertinence, c’est sa précision et sa concision.
⚠️EXEMPLE ⚠️
⚠️(exorde) Monsieur le président de la Cour, honorables juges, c’est en toute noblesse que nous vous saluons
⚠️(salutation)Nous sommes Me Vérité Mensonge, avocat représentant les intérêts de Mr X dans l’affaire l’opposant à l’Etat Y.
⚠️(présentation)Tout commence en 2018, quand Mr X et Mme Y décident (…) (les faits)
Le décor planté, il convient à présent de poursuivre avec le développement de la plaidoirie.
La suite : https://www.fomesoutra.com/reportage/item/3753-comment-construire-une-plaidoirie-2
Les Bakwé sont du groupe Krou. On les retrouve au Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire et ils sont précisément dans les villes de San-Pedro, Sassandra, Meagui et Soubré.
Ce peuple est peu connu en Côte d'Ivoire. Vivant dans un espace pratiquement dominé par les Bété, les Guéré et les Kroumen ils sont facilement assimiliés à ces derniers.
Les Bakwé ont des vestiges d'habitats très anciens dans le parc national de Taï et seraient les premiers habitants de cette Foret.
Surnommés Touwé, "ceux qui sont sous les arbres" par les krou, il s'appellent eux-meme Srigbe, "devins-guerriers", par allusion à leur dextérité à fabriquer des remèdes à base de plantes.
Les Bakwé devaient leur nom à l'expression "ba-kwé", "attraper-tirer", que scandaient leurs ancêtres quand ils effectuaient à l'union un travail de levage et de traction dans les champs de vivriers.
Les cinq formes primordiales au termps du chaos d'avant la création de l'homme, lorsque tout n'était que désordre, existaient cinq formes d'animales primordiales qui sont les ancetres fondateurs des principaux lignages senoufos.
Ce sont: le Caméloen, le Serpent, le Crocodile, la Tortue, et le Calao.
Chaque animal a un symbole dont la signification est révélée au cours des cérémonies initiatiques du Poro.
Le Serpent représente le membre Viril.
La Tortue la matrice de la femme.
Le Crocodile le pouvoir.
le Caméleon est le symbole de la sagesse car il sait s'adapter aux circonstances
Le Calao par son long bec plongeant dans le ventre rebondi, evoque la femme fécondée.
Les chercheurs s’insurgent : nous passons des décennies à apprendre des choses dans une classe, sans jamais apprendre à apprendre.
Qu’est-ce que j’entends par là ? Eh bien, il a été prouvé scientifiquement que notre cerveau apprend les choses d’une certaine façon.
Par exemple, la répétition espacée est beaucoup plus efficace que les techniques traditionnelles pour mémoriser quelque chose. Elle consiste à répéter à des intervalles réguliers ce qui a été appris, par exemple, tous les 15 jours. Incroyablement efficace pour aider les enfants à apprendre leur cours.
Autre chose capitale : donner le plaisir d’apprendre aux enfants. C’est quand même dommage qu’aujourd’hui, la plupart des jeunes ne soient motivés que par les bonnes notes ou leur diplôme pour ouvrir un livre. Ce problème peut-être évité durant l’enfance : offrez-lui des livres, regardez ensemble des émissions intéressantes, approfondissez un sujet … Plus votre enfant va apprendre en s’amusant, plus il voudra connaître de choses.
Anecdote personnelle : Ã l’âge de 6, 7 ans, ma mère me lisait le soir la saga Harry Potter. En plus d’être un moment agréable en famille, cela m’a donné un gout certain pour la lecture.
Dans notre monde globalisé, il est aussi très important d’apprendre aux enfants à parler l’anglais ou l’espagnol, certaines applications comme Mozalingua sont très efficaces. Seulement 19% des Français estiment pouvoir tenir une discussion dans une langue étrangère !
Parfois, en essayant d’enseigner aux enfants les compétences dont ils auront besoin en tant qu’adultes, nous nous mettons en colère et les critiquons.
Un petit point sur les critiques :
Comment l’homme en est-il arrivé à craindre autant les critiques ?
Peu être un mécanisme de survie à la préhistoire, pour ne pas être expulsé du groupe. Ce qui est sûr, c’est que cette crainte se développe fortement pendant l’enfance.
Les marques exploitent brillamment cette peur : chaque saison, la mode doit changer, avec de nouveaux vêtements, un nouveau téléphone et une voiture plus design.
La critique, surtout sur les enfants, développe cette peur. Elle leur enlève toute initiative, détruit leur image, limite leur individualité et ôte toute confiance en soi
Les parents généreux en critiques font souvent un mal irréparable à leurs enfants.
La mère d’un de mes camarades d’enfance avait l’habitude de le punir en lui répétant :
« Tu fêteras tes 18 ans tout seul dans la rue !», Â a 17 ans, il fut envoyé en maison de correction.
Nous avons tous tendance à critiquer, sans même penser à l’impact que cela peut avoir.
Faire naître chez un enfant un complexe d’infériorité en le critiquant sans raison valable à tout bout de champ devrait être reconnu comme un crime. Les vrais leaders obtiennent le meilleur des gens et de leurs enfants, non en les critiquant, mais en faisant des suggestions positives et constructives.
Encouragez vos enfants à faire de leur mieux, se sentir bien, et apprendre de leurs erreurs.
Trouvez une passion et mettez-y coeur et âme. Même si ce n’est pas votre source de revenu, montrez à votre enfant qu’avoir de l’enthousiasme pour quelque chose est un élément majeur du bonheur et du succès. Cela l’encouragera à être équilibré et motivé de lui même.
Il est vrai que la plupart des adultes que je croise n’ont pas de passion, et c’est bien dommage. La raison est simple : il n’ont pas essayé suffisamment de choses. Et c’est pareil pour votre enfant.
Vous avez sûrement un talent caché, des forces inexploitées. Peu importe le temps que cela prend, c’est vital pour le bonheur et l’épanouissement de votre enfant de trouver des passions, des choses qui l’intéressent vraiment.
Lecture, art, musique, sport : il y a tant de choses à faire sur terre, surtout à notre formidable époque. Autant en faire profiter les nouvelles générations !
Lorsque vous vous heurtez à un obstacle, montrez à votre enfant que vous avez les compétences, la connaissance et la force de surpasser n’importe quel obstacle.
N’acceptez pas le « non!» en tant que réponse, et ne faites jamais franchir de vos lèvres les mots « je ne peux pas !».
Des challenges naissent la confiance en soi et l’estime personnelle. N’hésitez pas à lancer des petits défis à votre enfant :
Le secret, c’est de le faire sortir de sa zone de confort régulièrement. Et montrez lui l’exemple en affrontant vos peurs. Faites ensemble des choses que vous n’avez pas l’habitude de faire, et profitez de ces moments.
Voilà 4 conseils à appliquer dès maintenant pour améliorer la réussite et le bien-être de votre enfant. Merci à Laetitia d’avoir publié mon article.
source : https://sinstruireautrement.fr/aider-enfant-reussir/
Aujourd’hui nous laissons la parole à Albain, fondateur de Petit Pousse. Ce coach passionné de développement personnel et de psychologie conçoit et enseigne des méthodes pour aider les enfants (et leurs parents) à développer leur confiance, dépasser les difficultés et gérer leurs émotions. Il nous livre ici 5 conseils pour aider son enfant à réussir…
Contrairement à ce que l’on peut penser : la réussite des enfants ne dépend pas tellement des connaissances accumulées, mais plutôt des compétences de vie : l’attitude positive, la confiance en soi ou encore une bonne communication. Il y a quelques années, j’ai rencontré un couple que je nommerai ici les Jacksons, dont le premier but était d’élever leurs enfants afin qu’ils deviennent des adultes brillants.
Si voir son enfant réussir est un souhait partagé par tous les parents, les Jackson avaient une façon assez extrême de l’encourager. Quand leur fils avait moins d’un an, ils avaient pour règle de ne rien lui donner. S’il voulait quelque chose, il devait apprendre à l’obtenir de lui-même. Les Jacksons croyaient que si leur enfant n’avait que le strict minimum (de nourriture, de vêtements, etc.) et qu’il était toujours dans le besoin, il développerait une capacité à obtenir tout ce qu’il voudrait de lui-même – le plaçant ainsi sur le chemin du succès.
A contrario, beaucoup de parents souhaitent voir leurs enfants réussir, pourtant ils penchent du côté opposé en les surprotégeant, donnant trop d’aide et de gratifications. J’étudie la psychologie, la réussite et l’éducation depuis plusieurs années, et d’après mon expérience, aucune de ces pratiques parentales ne rendent service aux enfants, car elles entravent leur confiance et leur épanouissement. En tant que coach pour enfants, je propose un compromis entre ces pratiques qui donne le meilleur aux enfants en termes de succès, de bien-être psychologique et de confiance en soi.
Albert Bandura, psychologue et expert en développement cognitif, a développé le concept « d’efficacité personnelle » : la manière dont les gens se perçoivent eux-mêmes comme capables et productifs fait une énorme différence dans leurs succès. La meilleure manière d’aider un enfant est de lui fournir une aide appropriée, un soutien et une gratification, tout en lui permettant de faire ses propres expériences.
Voici quelques éléments-clés que je juge essentiels à l’éducation des enfants, pour qu’ils deviennent des adultes confiants, épanouis et persévérants.
Chez l’enfant comme chez l’adulte, croire en soi permet d’entreprendre plus de choses et d’être plus motivé.
Si vous voulez enseigner à vos enfants comment avoir confiance en eux, aidez-les à connaître leurs forces, dites-leur que vous croyez en leurs capacités et faites-leur remarquer leurs succès passés et présents.
Cela semble simple, mais les succès passés construisent vraiment les succès futurs. Et ce qui compte, ce n’est pas ce que vous savez, mais ce que vous faites réellement
Vous pouvez refaire cette activité avec ses valeurs, ses intérêts.
« parce que je l’ai dit », « Tu dois faire ça parce que c’est tes devoirs » ou « Le coach/professeur/maître l’a dit ». J’ai entendu tellement de parents prononcer ces phrases ! Même si ces dernières vous paraissent justes, elles n’expliquent pas les raisons ou les bénéfices d’effectuer la tâche. Les devoirs développent des compétences, permettent la pratique et enseignent des concepts en dehors de la salle de cours. Les enfants ont besoin de comprendre ces raisons, pas seulement s’ils ont un devoir. Sinon, ils seront motivés à apprendre seulement pour la bonne note ou l’examen.
Les enfants focalisés sur leurs objectifs essayent de mieux faire que la veille, et que le jour d’avant. Ils apprennent à progresser, plutôt que chercher à battre le voisin.
Chacun de nous a une collection unique de compétences et de capacités, et nous devons les perfectionner pour maximiser notre propre développement et notre réussite.
Avoir des buts commence dès le plus jeune âge. Cela débute lorsque les enfants apprennent à faire leurs devoirs avant de regarder la télé, ou comment ils doivent ranger leur chambre et faire leur lit.
Nous avons besoin d’enseigner aux enfants quel objectif est adapté et les aider à trouver une stratégie afin qu’ils les accomplissent.
Dans le brouhaha ambiant de nos vies, nous oublions souvent de profiter des petits instants. Nous oublions à quel point la vie est précieuse et devrait être une belle aventure, mais ce n’est pas tous les jours facile. Mais pour en profiter, il suffit de fixer ses propres règles. Votre enfant est énervé car il perd un match de foot ? Pourquoi ne pas lui proposer de choisir de nouvelles règles, par exemple faire 3 passes en 10 minutes, ou tirer 1 fois au moins. En changeant la perspective, on change notre façon de voir l’expérience. Et elle devient tout de suite plus agréable.
Pour plus d'information : www.ena.ci
Preparez vos concours sur Fomesoutra : https://www.fomesoutra.com/sujet-corrige/sujet-concours/ena-1
C'est un relevé national qui conserve la trace des condamnations pénales prononcées par les Cours d'Assises, les Cours d'Appel, les Tribunaux Correctionnels, les Tribunaux de Police, les Tribunaux et les juges pour enfants. Il contient également certaines décisions telles que les liquidations judiciaires ou les incapacités électorales.
Ces différentes informations sont centralisées dans 3 bulletins :
LE BULLETIN N°1
Il ne peut être remis qu'aux autorités judiciaires. Il comporte toutes les condamnations et décisions qui ont été prononcées contre l'intéressé à l'exception des peines légères reçues par les mineurs, de certaines condamnations prononcées depuis plus de 3 ans et de celles ayant bénéficié d'une amnistie ou d'une réhabilitation.
LE BULLETIN N°2
Il regroupe les informations du bulletin n°1 à l'exception des peines les plus légères telles que les contraventions de police ou les condamnations avec sursis.
Il ne peut être communiqué que pour des motifs précis tels que l'accès à l'emploi dans la fonction publique et seulement à certaines autorités administratives.
LE BULLETIN N°3
Il ne peut être remis qu'à l'intéressé et seulement sur sa demande adressée au Casier Judiciaire National. Il sera envoyé gratuitement par la poste dans un délai d'environ 2 semaines. Il pourra également être remis en main propre sur présentation d'une pièce d'identité.Il comporte les condamnations les plus graves.
Pour consulter l'intégralité du casier judiciaire, une demande doit être faite au Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de sa résidence.
source : www.juripole.fr
L’ENSEA d’Abidjan informe ses alumni et diplômés du recrutement par un cabinet d’étude international d’un(e) Statisticien (ne) ou démographe expert en analyse et traitement des données d’évaluation des acquis scolaires
Postuler par mail sur servicecom@ensea.edu.ci en indiquant en objet l’intitulé du poste puis la filière de formation à l’ENSEA d’Abidjan ainsi que l’année de sortie.
Pour plus d'information: https://ensea.ed.ci/ensea-mcc-recrutement-dun-statisticien-ou-demographe-expert-en-analyse-et-traitement-des-donnees-devaluation-des-acquis-scolaires/
L’ENSEA d’Abidjan informe ses Alumni et diplômés du recrutement par un cabinet d’étude international d’un(e) Spécialiste/Expert en Évaluations des Acquis scolaires.
Postuler par mail sur servicecom@ensea.edu.ci en indiquant en objet l’intitulé du post, puis la filière de formation à l’ENSEA d’Abidjan ainsi que l’année de sortie.
Pour plus d'information : https://ensea.ed.ci/ensea-mcc-recrutement-dun-specialiste-expert-en-evaluations-des-acquis-scolaires/
L’ENSEA, Centre d’Excellence de la Banque Mondiale et de l’AFD lance un appel à candidature pour le recrutement de la quatrième cohorte d’étudiants en thèse de doctorat au titre de l’année académique 2021-2022.
1. CONTEXTE
Dans le cadre du renforcement de la recherche à l’ENSEA et dans les Ecoles partenaires, le Centre d’Excellence a ouvert une Formation Doctorale (FD) en Statistique et Economie Appliquée. La Formation Doctorale a pour mission de promouvoir la formation pour et par la recherche dans quatre domaines prioritaires ayant des effets directs ou indirects sur le développement socio-économique. Ce sont :
2. PROFIL DES CANDIDATS
Le candidat doit avoir un profil quantitatif et doit être titulaire d’un diplôme de Master profil recherche, d’un diplôme d’ingénieur de conception ou de tout autre diplôme reconnu par le CAMES comme conférant le grade de master, à l’issue d’un parcours de formation avec mention bien et établissant l’aptitude à la recherche.
3. DOSSIER DE CANDIDATURE
3.1 Contenu du dossier de candidature :
3.2 Dépôt du dossier de candidature
Les candidatures comprenant toutes les pièces certifiées conformes sont reçues exclusivement par voie électronique à l’adresse suivante : ecoledoctorale@ensea.edu.ci . Veuillez mentionner en objet « candidature pour le recrutement de doctorants de la 4ème promotion ». La date limite de réception des dossiers de candidature est fixée au 14 Mai 2021. Pour toutes informations complémentaires prière vous rendre à l’ENSEA au Bureau 802 ou contactez les numéros suivants :
4. PROCEDURE DE SELECTION
La sélection se fera en deux phases. La première phase est une analyse des dossiers de candidature sur la base de laquelle une liste restreinte de candidats présélectionnés sera constituée. La seconde phase consistera à auditionner les candidats retenus à l’issue de la première phase lors d’un entretien oral. Un entretien téléphonique (via Skype ou tout autre moyen de communication) sera organisé pour les candidats résidant hors de la Côte d’Ivoire.
Les candidats déclarés admis à l’issue de la seconde phase de sélection participeront à la formation doctorale avec éventuellement un appui financier de la Direction de l’ENSEA. Par ailleurs, les doctorants sont invités à rechercher des financements additionnels pour la conduite de leurs travaux de recherche.
5. DEROULEMENT DE LA FORMATION
Les enseignements sont assurés par des enseignants-chercheurs de l’ENSEA et par des professeurs en provenance des Universités partenaires. La formation se focalisera sur les outils et techniques statistiques et d’économie avancés d’analyse. La formation théorique et appliquée visant à renforcer les capacités des jeunes chercheurs en thèse de doctorat se déroulera sur neuf (9) mois. La durée de la formation doctorale est de trois (3) ans au terme de laquelle une soutenance publique devant un jury de professeurs internes et externes à l’ENSEA sera organisée.
NB : Les dates importantes :
Tout dossier incomplet fera l’objet d’un rejet systématique.
pour plus d'information : https://ensea.ed.ci/formation-doctorale-recrutement-de-la-4eme-cohorte-de-doctorants/
Quand on parle d’intelligence artificielle, notre esprit peut rapidement se perdre entre fascination et méfiance. En effet, difficile de savoir exactement quoi penser de ces nouvelles méthodes développées dans le but de créer une nouvelle forme d’intelligence. Alors que certains estiment que l’intelligence artificielle pourrait menacer de nombreux emplois actuels, d’autres sont persuadés que celle-ci aura un impact particulièrement bénéfique sur le marché du travail. Pour Lee Kai-Fu, président de l’institut Sinovation Ventures Artificial Intelligence, nous « nous apprêtons à vivre la transition la plus rapide que l’humanité n’ait jamais connue, et nous ne sommes pas prêts pour cela. »
Pour qu’une intelligence artificielle voie le jour, elle doit suivre un certain nombre d’étapes dans sa construction. Autant de phases que de nouveaux métiers encore inexistants, ou alors très récemment apparus, qui seront extrêmement demandés dans les années à venir. Présentation de ces différents métiers de demain, qui interviennent dans le processus de création des IA.
Pour commencer le processus de construction d’une IA, un psydesigner doit déterminer l’architecture de l’intelligence artificielle.
Si vous les avez déjà utilisés, Alexa et Siri ont tous les deux une personnalité dans votre imaginaire, n’est-ce pas ? Ce n’est certainement pas le fruit du hasard, mais celui du travail d’un psydesigner. En effet, c’est à lui qu’on fait appel pour bâtir et perfectionner l’image que ces assistants vocaux doivent renvoyer aux utilisateurs. Dans un avenir proche, les outils comme Alexa et Siri ne seront plus les seuls agents d’IA avec qui nous interagirons au quotidien. C’est indéniable : les intelligences artificielles vont être amenées à se segmenter pour se spécialiser dans des domaines précis.
Le psydesigner aura alors un rôle important à jouer car c’est lui qui définit l’architecture de l’IA et l’algorithme qui la compose. Il est en quelque sorte l’ergonome de l’intelligence artificielle. Il doit apporter une base à l’IA pour la rendre pertinente et intelligible par le client. Pour devenir psydesigner, vous devrez nécessairement avoir des notions solides de psychologie ainsi que de solides connaissances en nouvelles technologies et en langage informatique, bref les algorithmes ne doivent avoir aucun secret pour vous.
L’egoteller a pour mission de façonner la personnalité de l’intelligence artificielle et de la rendre la plus “humaine” possible.
Comme un metteur en scène donne vie à un scénario, l’egoteller est le scénariste de la personnalité d’une intelligence artificielle. En binôme avec un psydesigner, ce métier consiste à modéliser le profil d’une IA en lui apportant un champ lexical précis, un comportement, une tonalité dans la voix, une posture… En réalité, son objectif est de réussir à créer de l’émotion chez une machine. Ce n’est pas une tâche aisée. Dans une perspective de proximité maximale, l’egoteller tente de mettre toutes les chances du côté de l’intelligence artificielle pour créer une relation de confiance avec un humain.
Grâce à lui, le profil d’intelligence artificielle imaginé par le psydesigner prend vie à travers des émotions précises qui reflètent sa “personnalité” virtuelle. À l’instar du concepteur rédacteur, l’egoteller doit être un véritable marketeur : capable de se placer dans une posture empathique et imaginer les attentes des futurs utilisateurs. La créativité et l’imagination sont deux qualités indispensables pour ce métier.
Une fois que les psydesigner et egoteller ont créé les bases de l’intelligence artificielle, il faut s’assurer que celle-ci réponde aux critères éthiques de notre société. Pour cela, une entreprise peut faire appel à un éthicien des intelligences.
Comme vous le savez certainement, l’intelligence artificielle soulève de nombreuses questions éthiques. Par exemple, selon des rapports de Defense One et du New York Times de 2018, Google cherchait à mettre en place un cadre éthique chargé d’orienter le développement d’une intelligence artificielle militaire. Plusieurs éthiciens des intelligences étaient alors amenés à travailler sur ce projet particulièrement sensible.
Dans les années à venir, nous allons produire de l’intelligence artificielle en grande quantité. Demain, nous viverons au milieu de diverses formes d’intelligence. Le développement de l’intelligence artificielle pousse à repenser la place de l’Homme sur Terre et à imaginer celle des machines. Celles-ci doivent-elles acquérir des droits ? À quel point pouvons-nous faire confiance aux intelligences artificielles ? Faut-il faire fusionner notre cerveau avec des puces d’IA comme le suggère Elon Musk avec son projet Neuralink ?
Toutes ces problématiques seront au cœur du métier de l’éthicien. Il aura un rôle particulièrement important au sein des grandes entreprises technologiques pour juger de l’éthique de telle ou telle action. En partenariat avec les équipes de direction et de marketing, il est le garde-fou de l’éthique d’une entreprise. Attention, il devra aussi absolument se former sur les nouvelles technologies et acquérir des compétences dans le domaine de l’IA pour mener à bien sa mission.
Pour qu’une intelligence artificielle puisse être commercialisée, elle doit être autonome. C’est là que l’entraîneur d’IA entre en jeu.
Pour être performantes, les intelligences artificielles doivent absolument recevoir un entraînement. Elles apprennent à reconnaître certains objets, perfectionnent leur compréhension du langage humain, apprennent à identifier les différentes émotions… Une intelligence artificielle passe son temps à tenter d’améliorer ses compétences, mais elle ne peut pas le faire seule. C’est là que l’entraîneur d’IA intervient. Il a pour mission de nourrir les plateformes d’intelligence artificielle afin qu’elles deviennent autonomes. Pour cela, il doit leur fournir d’importants flux de données pour leur permettre de gagner en compétences.
Plusieurs entreprises sont spécialisées dans ce domaine, c’est notamment le cas d’OpenAI. Récemment l’entreprise annonçait qu’elle lançait Neural MMO, un environnement spécialement créé pour entraîner les “agents” d’IA dans un contexte de RPG (jeu vidéo de rôle). L’intelligence artificielle est en effet particulièrement utile dans le domaine des jeux vidéo, notamment pour améliorer le comportement des PNJ (personnages non-joueurs), que vous pouvez croiser dans PlayerUnknown’s Battlegrounds (PUBG) ou dans Fortnite. L’entraîneur d’IA va donc accompagner les machines dans leur processus d’apprentissage dans le but de les perfectionner. Pour devenir entraîneur d’IA, vous devrez connaître les différents langages informatiques et savoir les utiliser à la perfection.
Au cœur de ce que l’on appelle le Big Data brûle le feu sacré de la donnée. Une fois l’intelligence artificielle arrivée dans nos maisons, le personal data brokeranalyse les données récoltées et se charge de les revendre aux entreprises intéressées. Ces fameuses données personnelles, dont on entend beaucoup parler depuis quelques années, sont devenues des éléments essentiels pour les entreprises et leur département marketing. Elles permettent de personnaliser des campagnes publicitaires et de cibler de manière extrêmement précise la ou les communautés choisies. Un véritable écosystème a déjà émergé et tout laisse à penser que nous n’en sommes qu’au début.
En réalité, le data broker est une sorte de courtier des données. Il est important de noter qu’il ne collecte pas directement la donnée du consommateur, il se “contente” de l’acheter aux grandes sociétés qui la collectent comme Facebook ou Google, pour la revendre ensuite aux entreprises intéressées. Le data broker récupère des donnés brutes et apporte sa valeur ajoutée en les traitant sous forme d’analyses issues d’un croisement des données.
Il fournit des rapports qui permettent à ses clients d’adapter leurs offres en utilisant les données récoltées. Devenir data broker nécessite d’avoir des bases solides dans le monde de la finance et des cryptomonnaies. En effet, ce métier est en quelque sorte une évolution de celui de trader. Une connaissance aiguisée du Big Data sera évidemment un plus.
Un rapport de Dell et de l’Institut pour le Futur estime que 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore. Vous l’aurez compris, il est extrêmement difficile de se projeter, même dans un futur proche. Le développement extrêmement rapide des nouvelles technologies semble confirmer les résultats de cette étude. Une chose est quasiment certaine : l’intelligence artificielle a encore de beaux jours devant elle. Les jeunes qui voudront se spécialiser dans ce domaine d’activité auront probablement le choix dans leur futur métier.
source : www.welcometothejungle.com
L'intelligence artificielle est un mot aussi vague que puissant. Les processus de prise de décision des entreprises se sont fortement orientés vers les technologies de l'information et se sont détournés de l'intuition. Et le terme qui motive ce changement semble provenir d'une histoire de science-fiction.
Au cours de son histoire, l'intelligence artificielle a évolué d'une analyse descriptive à une analyse prédictive, puis à une analyse normative. Chacune de ces étapes représente une manière différente par laquelle l'ordinateur est capable de recréer la pensée humaine. Observons l'évolution de l'IA au fil des ans.
L'intelligence artificielle consiste essentiellement à programmer des machines pour qu'elles remplissent des objectifs trop difficiles ou trop laborieux pour les humains. Comme les auteurs Ian Heller, Michael Wu et Austin Garrison écrivent dans leur article, "L’avenir de l’IA dans la distribution", l’objectif final des développeurs est de créer quelque chose "conscient de ses environnements réels ou virtuels, afin qu'il réagisse aux circonstances et aux stimuli, comme le ferait un être humain". L’élément humain est le lieu où l’intelligence entre en jeu. L’objectif de l’intelligence artificielle est de recréer la façon dont un humain réagirait à l’information présentée, mais à une échelle en dehors des pouvoirs de calcul humains.
Avant de sauter dans les différentes formes de l'IA, une digression rapide pour expliquer sur quoi se basent les analyses, sans lesquelles l'IA n'existe pas. La montée en puissance du big data et de la puissance de calcul ont donné aux entreprises la possibilité d'exploiter de grandes quantités d'informations à leur avantage. Les mégadonnées sont simplement de grandes quantités de données qui ne peuvent pas être analysées sans l'aide d'ordinateurs puissants. Cela peut prendre la forme d'enregistrements d'inventaire ou de transactions boursières. L'article "L'avenir de l'IA dans la distribution" indique que le Big Data est désormais possible grâce à "des ordinateurs interconnectés qui permettent d'agréger des informations en temps réel pour toutes les opérations, des transactions aux flux de trafic".
Pour appliquer l'intelligence artificielle au big data, la puissance de calcul des entreprises devait correspondre à l'ampleur du problème. Cela a été possible grâce à l'introduction de processeurs graphiques (GPU) pour améliorer les performances de l'ordinateur. La combinaison de grands ensembles de données pouvant être manipulés et décomposés par des ordinateurs plus puissants a ouvert la voie à l'intelligence artificielle qui modifie le processus décisionnel de l'entreprise.
L'analyse descriptive utilise l'agrégation et l'exploration de données pour créer des statistiques résumées sur un produit donné ou sur une entreprise dans son ensemble. En route pour imiter les réactions humaines, l’analyse descriptive est comme un ordinateur doté de ses cinq sens. Il peut vous dire les bases de ce qui se passe mais rien d’autre. Ce niveau représente 80% des analyses et vise à acquérir des pépites d’information. Ces petites informations peuvent être les impressions et le taux de clics d'une publicité, utilisés par un responsable marketing pour déterminer la portée et l'engagement de la publicité. Ces conclusions sont superficielles et ne disent pas tout au marketing, mais elles sont un début. L'analyse prédictive et normative utilise ces petits éléments d'analyse descriptive pour créer des informations encore plus pertinentes.
L’analyse prospective des données est l’analyse prédictive. À ce stade, le robot, doté de ses cinq nouveaux sens, est en mesure de percevoir le temps et de relier les événements passés et futurs. Si l'analyse descriptive était la capacité d'un enfant à détecter l'odeur fraîche de la pluie, l'analyse prédictive lui permettrait de savoir que la pluie arrivera bientôt.
Pour l'analyse de l'information, les programmeurs appliquent des modèles mathématiques aux ensembles de données pour rechercher des modèles. Ainsi, lorsqu'une entreprise propose un intrant donné, disons un changement de stock favorisant un article pendant une certaine période, le programme comparera les ventes passées du produit pour prédire le résultat de ce changement et si ce sera rentable.
Cette technologie offre un grand potentiel pour la connexion des données de vente avec les données des clients afin de déterminer qui achète quels produits. Cela permet aux distributeurs de cibler à l'avance leurs publicités, d'ajuster leurs stocks et d'optimiser l'emplacement des rayons afin de réaliser les meilleures ventes possibles. les données prédictives sont clairemetn avantageuses mais nécessitent une importante puissance informatique, qui n’est pas encore présente partout.
Nous obtenons ici la version la plus «humaine» de l'intelligence artificielle. En utilisant le même exemple que précédemment, une IA capable d'analyser de manière normative sentirait la pluie, sachant que cette odeur signifiait qu'il pleuvait et, plus important encore, invitait tout le monde à entrer pour ne pas se mouiller.
Le processus d'analyse prescriptive analyse le succès des résultats obtenus grâce à l'analyse prédictive et crée des modèles pour optimiser les résultats eux-mêmes. Chaque étape s'appuie sur l'autre. Cette évolution est très forte car, comme le dit l'auteur David Judge dans l'article "Le chemin de l'analyse prédictive à l'analyse normative", elle supprime l'élément humain du processus de décision et permet au logiciel d'identifier et de suggérer la prochaine action.
Les ordinateurs ne sont pas fatigués parce que leur bébé s'est réveillé à 3 heures du matin ou déprimés parce qu'ils traversent une rupture. La prise de décision humaine à grande échelle est à l'origine d'un grand nombre d'erreurs. Ajoutez à cela le fait qu'une majorité d'entonnoirs de conversion sont si complexes qu'il est impossible pour le vendeur le plus expérimenté de prendre des décisions en toute connaissance de cause.
Pour le moment, il est impossible d'accéder aux avantages de l'analyse normative, ainsi qu'à l'ensemble de la chaîne interconnectée de solutions descriptives et prédictives, en raison du manque de ressources humaines. Avec tout ce discours sur l'IA et les ordinateurs intelligents, il doit encore y avoir une intervention humaine au niveau de l'entreprise.
Comme le dit David Judge, dans l'analyse analytique normative, les données sont souvent «enfermées dans des bases de données et seuls les administrateurs de bases de données capables de coder un langage de requête structuré ont accès à cette base de données».
Au-delà des problèmes techniques, les entreprises doivent modifier les tâches qu’elles demandent à leurs outils d’analyse pour passer du prédictif au normatif. L'évolution de l'intelligence artificielle présente un potentiel considérable pour faciliter les processus de prise de décision des entreprises et optimiser les profits à court et à long terme.
source : www.difrance.com